Avis sur Dark Shadows

J'aimais plutôt bien Tim Burton jusqu'à Alice, oui j'aime même Sweeney Todd (enfin faut pas déconner je n'aime pas la planète des singes). Mais Dark Shadows bénéficiait de mon inintérêt le plus complet. Cependant vu que je suis curieux et que j'ai les crocs je me suis rendu au cinéma pour le voir.
Bon il faut être honnête, la BA ne laissait rien présager de bon, si ce n'est à la rigueur un petit retour à l'époque de Beetlejuice, mais rien de super excitant non plus.
Néanmoins je dois dire que le film est moins mauvais que ce que j'avais imaginé, mais c'est loin d'être bon, et même loin d'être correct.
Tout comme Sweeney Todd, ça commence par une sorte de flashback, mais l'éclairage est assez dégueulasse, ça brille de partout, c'est assez immonde. Je commençais à bouder. Et puis tout à coup il y a deux trois plans vraiment sympa, sur le cap des veuves (ou un truc du genre), où l'on voit une forêt qui n'est pas sans rappeler celle de Sleepy Hollow. Et là je me suis dit que ça pourrait être pas mal du tout finalement. Malheureusement c'est deux ou trois plans, c'est tout. Aussi cette intro ne me semble pas tragique pour un sous. Pour rappel, si l'on veut c'est un peu la même que celle de Dracula de Coppola. Et qui elle était vraiment réussi. Là je ne vois pas trop où veut en venir Burton, parce que bon, ça reste très convenu, et sans réels enjeux dramatiques. Je ne vois pas en quoi le perso de Depp est amoureux de la Josette, ça ne transparaît pas à l'écran, et ceci c'est malheureux. D'autant plus malheureux que dans Edward aux mains d'argent ça fonctionnait très rapidement. Cette absence de beauté brute dans une intro qui pourrait être magnifique c'est vraiment dommage.
Puis on a le générique, tout sauf burtonien, on dirait un générique complètement lambda, et pire il a osé mettre night in white satin en fond sonore. Alors bon… Cette chanson est magnifique, mais là, c'est pas possible, comment oser l'utiliser alors que l'an passé un mec qui s'appelle Bonello l'a magnifiquement utilisé et de toute façon Burton n'arrivera pas à s'en servir avec autant de justesse et de beauté pure. La fille qui joue Victoria a beau être très jolie, malheureusement la musique n'arrive pas à la sublimer, contrairement à l'Apollonide. J'ai l'impression qu'il a foutu cette musique, juste pour foutre une musique.
Après l'on rencontre les personnages du film, et ils sont tous bien barrés, et c'est vraiment dommage qu'ils soient si mal exploité. Burton retrouve Pfeiffer qui malheureusement ne sert pas à grand chose, tout comme Cloe Moretz, Helena Bonham Carter et consort.
Même le traditionnel caméo de Christopher Lee ne m'a pas fait frémir, alors que c'était ce que je sauvais du dernier Scorsese.
Depp quant à lui, il fait du Depp. Dommage. Je veux dire, il est grand temps que quelqu'un le dirige à nouveau et ne le laisse pas faire son numéro. Parce qu'il peut-être excellent, lorsque bien dirigé (rien que Public Enemies le montre encore).
L'histoire quant à elle n'est ni très drôle, ni très dramatique, en fait c'est mal foutu malgré de bonnes idées. Genre le petit David qui voit des morts, la Victoria réincarnation de l'amour perdu qui n'est pas aussi blanche qu'il semblerait, Carter en psy complètement malade, c'est de bonnes idées. Mais Burton n'en fait rien. Il y a un sérieux problème dans l'écriture.
Reste la plastique d'Eva Green… Un ou deux gags, genre Depp qui débarque dans le salon et sort une phrase à Cloe Moretz (que je ne révèlerai pas pour ne pas spoiler).
Mais le coup M de macdo… non quoi… surtout que c'était super prévisible.
C'est vraiment dommage que ça manque complètement d'enjeux et que l'écriture soit si mauvaise. Tout va à cent à l'heure avec pleins de deus ex machina, mais des tas de trucs qui ne servent à rien aussi.
Bon aller, il y a Alice Cooper, ça peut mériter le détour pour ça… Mais très vite fait.

Du Burton tout craché, je dirais même du réchauffé. Le mix vampire-seventies m'a perturbée et m'a mise un peu mal à l'aise même si quelques scènes et idées sont sympa. Johnny Depp semble y croire dur comme fer, mais c'est lourd et interminable, encore une déception.

N'étant pas un grand fan de Tim Burton , je n'ai pas eu envie d'aller au bout. 1 étoile et demie.

Les vampires ont du succès au cinéma en ce moment...
Oh la déception ! Tim Burton nous livre ici un film bien en-dessous de ses capacités. Son style est pourtant bien présent dans la mise en scène, les décors, les maquillages et le coté glauque, mais il manque clairement quelque chose dans ce long-métrage...(un scénario peut être ? un peu d'humour également ?). L'histoire n'est franchement pas terrible, et on peinera à s'investir devant ses personnages peu attachants (pour ne pas dire pas du tout). Malgré ses quelques effets-spéciaux, et les mêmes acteurs qu'ont se tapent en boucle chez les films de Burton (ça peut en devenir lassant à la longue), "Dark shadows" deviendra rapidement un film lent, où rien ne se passe. L'un (si pas le) plus mauvais film du cinéaste !

Tim Burton confirme avec ce film son manque d'inspiration croissant.
Ce film est peu intéressant et surtout peu inspiré (ses films sont bien meilleurs lorsqu'il s'agit d'une idée originale du réalisateur, ce qui n'est pas le cas ici puisqu'inspiré d'une série télévisée américaine à succès des années 90). Il n'y a rien de vraiment nouveau dans le style (Burton innove peu ici). Mais, au final, en étant une caricature de ses propres films, ça reste une de ses productions les plus impersonnelles.
Les décors sont corrects mais le réalisateur nous a habitué à un style beaucoup plus affirmé. Les maquillages sont corrects même si le design de Carolyn en lycanthrope est très moche (comme malheureusement tous les loups-garous au cinéma, mais là, c'est quand même très mauvais).
Le film n'est même pas sauvé par la musique de Danny Elfman (l'éternel compositeur des films de Burton), qui délivre une composition parfaitement oubliable.
Côté casting, je suis très partagé. Johnny Depp est très (trop) bien casté en créature de la nuit en complet décalage avec un monde trop moderne pour elle. Je dis trop car son rôle donne l'impression d'avoir été fait sur mesure, tant l'acteur est habitué depuis bien 20 ans maintenant à incarner ce genre de personnalité lors de ses multiples collaborations avec Tim Burton. Le film ne manque pas par ailleurs de bons acteurs pas toujours bien employés. Michelle Pfeiffer, Eva Green et Chloë Grace Moretz jouent plutôt bien mais Helena Bonham Carter réitère pour la millième fois son personnage complètement déluré.
L'intrigue marche moyen, même si ça passe. spoiler: Mais on peut noter que la vengeance d'Angélique est complètement démesurée (elle s'est juste faite larguer et pour se venger, elle maudit toute une famille sur plusieurs siècles).

Certains gags marchent plutôt bien ; surtout ceux où Barnabas découvre certains éléments du monde moderne avec perplexité (MacDonald, les poupées trolls, les lampes à lave, …).
Mais, malgré quelques côtés fun, je ne me suis pas du tout attaché à ces personnages beaucoup trop nombreux et c'est préjudiciable pour certains personnages un peu moins principaux : Vicky, la psy et surtout David, qui est censé être le personnage à travers lequel on découvre l'histoire et le personnage de Barnabas.
Un film bien peu inspiré, Tom Burton n'a plus sa verve d'antan.

Quelques beaux decors , quelques bonnes repliques mais c'est tout.Le reste est completement creux , sans interet.Grosse deception.

Bon, on va pas se le cacher, Tim Burton n'a pas fait de bon film depuis Big Fish. Et même si Big Fish est un très bon film à mon avis, il ne suffit plus à faire oublier les films enchaînés par la suite par le réalisateur. Mais je crois qu'on était pas tombé aussi bas qu'avec Dark Shadows pour le moment dans la filmographie du réalisateur (à part peut-être avec Charlie et la chocolaterie). Ici, il n y a rien à sauver. Le scénario est terriblement mal écrit, certains acteurs jouent mal et puis côté mis en scène, à part un ou deux plans que j'ai trouvé bien foutu, ça vole vraiment pas très haut. Bref, quel mauvais film.

Petite comédie macabre. Tim Burton s'est pas foulé même si son sens visuel et de la narration reste impressionnant. Ce qui le sauve aussi, c'est son amour immodéré pour les freaks qui défilent ici en rang serré. Pour le reste, Il y a pas mal de paresse dans le scénario, dans la description de la bourgade ou celle des seventies. On le sait, Tim Burton se renouvelle peu mais avec lui, on peut garder espoir... même après la mort.

Un long-métrage sans Tim Burton et Johnny Depp réunis, cela devient trop rare. Leur assemblage répétitif a fait perdre aux deux hommes leur côté évènementiel tandis que le cinéaste lui a perdu l’âme. Pourtant ce "Dark Shadows", adapté de la série du même nom avait de quoi allécher, notamment de par les retrouvailles avec Michelle Pfeiffer, vingt ans après avoir enfilé de façon inoubliable le costume de Catwoman. Mais le résultat n’est pas celui escompté. Pas grand-chose à tirer en effet de cette pseudo comédie vampirique en carton-pâte. Quelques sourires ci et là, des situations cocasses et un effet de surprise au début, rapidement dissous. A aucun moment on n’aperçoit la bonne vieille magie du réalisateur, semblant belle et bien évanouie. Enfin peut-être que le très attendu "Frankenweenie" prévu pour octobre (en stop motion et sans Johnny Depp !) me fera mentir. Car à force de travailler ensemble de façon systématique depuis trop longtemps, nos deux compères s'enfoncent, s’essoufflent et tournent à vide.

Tim Burton et Johnny Depp forment un de ces rares duos qui perdure film après film, et qui arrive à se sortir de la routine par des scénarios toujours plus originaux les uns que les autres.

Malheureusement, Dark Shadows semble être un gros arrêt dans la carrière des deux hommes tant on atteint ici un niveau de médiocrité je-m’en-foutiste inattendue. N’étant en fait que l’histoire d’un personnage d’une époque qu’on envoie dans une autre époque, à laquelle on a greffé une rivalité idiote avec une femme qui l’aime de manière non réciproque, Dark Shadows est une comédie pas drôle, un film d’horreur jamais angoissant et surtout un film jamais intéressant. C’est pourtant dommage étant donné un casting plutôt talentueux, composé donc de Johnny Depp, qui fait du Johnny Depp et des seconds rôles efficaces comme Jackie Earle Haley, Jonny Lee Miller ou Bella Heathcote. En revanche, Eva Green surjoue d’une manière assez étrange chez Burton qu’on a connu meilleur en direction d’acteur.

Don Payne, le scénariste de Thor, avait annoncé qu’il éviterait les gags du genre “Engin du diable“ pour les télévisions, parce que c’était du réchauffé et que les gens voulaient voir autre chose. Visiblement, Seth Grahame-Smith n’est pas d’accord avec lui et pense que ce sont des gags novateurs. C’est juste fatigant. Certaines séquences sont complètement loupées, comme celle du bal (c’est sympa, Alice Cooper, mais c’est terriblement anti-spectaculaire) ou la première scène d’amour de la carrière de l’auteur (catastrophiquement moche) seules les scènes avec Helena Bonham Carter sont vraiment réussies, tant cette actrice inspire son mari.

Dark Shadows est un film complètement cynique, qui tente de faire de l’argent sur le simple nom du réalisateur et de l’acteur principal, sans proposer au spectateur lambda ne serait-ce qu’un essai d’originalité. Un navet comme on aimerait ne plus en voir au cinéma.

1h50 de "Famille Adams" Tim Burtonienne , en beaucoup plus kitch, et beaucoup moins drôle.. Tim Burton nous ressort les mêmes idées, mêmes acteurs, mêmes mimiques pour Johnny Depp.. on se demande ce que ce film à de plus que ses anciens. Pas l'humour en tout cas, tout arrive comme un cheveux sur la soupe. En plus de personnages peu développés, on à une histoire qui tourne en rond pour arriver à rien.. Je pense qu'on à perdu Burton pour de bon..

Fan de certains films de Tim Burton, chaque nouveau film à l’affiche m’éclaire d’espoir et me remplis de doute sur ce futur long-métrage.

La bande-annonce a bien fait son travail : rassurez le public sur la qualité de l’œuvre : un casting trois étoiles, des décors dantesques, des costumes farfelues, et de l’humour gothique cher à l’univers de Burton.

Mais que de dépit en sortant de la salle, ce film semble être le crépuscule de Tim Burton : il est devenu (ainsi que ses films), ce qu’il détestait dans le cinéma : pompeux, fainéant, people, et uniquement orienté vers le business.
Burton fait presque de la parodie de ses propres œuvres, il marchandise son univers pour épater la galerie, avec Johnny Depp en vulgaire tête de gondole.

J’adore Depp dans la quasi-totalité de ces films (même sa présence dans certains navets ou blockbusters sont agréables à voir), mais là, il cabotine, surjoue, comme un grosse baudruche gavé de ses succès passés, et vampirise ce film au sens premier.

L’histoire est navrante, le scénario est creux et peu travaillé, les retournements de situations ou découvertes font bailler au corneilles.

Même l’humour est à prendre avec des pincettes, avec le décalage 18ème siècle/monde moderne.

Le plus dommage vient du gâchis du casting, avec des acteurs solides, inutilisés presque durant tout le film.

Burton n’arrive pas à nous faire aimer cette famille dysfonctionnelle (encore?), dès lors, les malheurs qui la touchent nous laisse de marbre.

Il manque au film un rythme, du suspense, du mystère, et de l’empathie pour ses personnages.

L’univers musical est entièrement à revoir, raté sur toute la longueur. Quant on voit ce qu’un Snyder a pu faire avec les Watchmen, il y a de quoi bouffer son ticket par frustration.

Contentez-vous de la bande-annonce, les meilleures scènes y sont. Burton est clairement sur la fin…

Burton fait du Burton.



Il prend ses acteurs fétiches (Johnny Depp, Helena Bonham Carter) et leur fait faire les mimiques habituelles. Depp reprend donc sans efforts une partie de sa composition du Chapelier Fou dans le désastreux Alice. Le reste est à l'avenant, dans un registre qui flirte contamment avec l'auto-citation : gargouilles en carton pâte, fantômes transparents, plans de coupe sur les vagues déchaînées, enfance brisée et incomprise, filtres colorés, etc.



Le ton du film a la prétention d'être léger, il ne parvient qu'à être inconsistant.



Le contraste entre le XVIIIème siècle et les années 70 aurait pu être beaucoup plus habilement développé qu'il ne l'est ici, réduit tristement à des clichés et à un concert .... d'Alice Cooper (!?!).



Le scénario est flasque et personne n'y prêtera attention probablement. On vient maintenant dans les films de Burton un peu comme on visite la maison hantée de la fête du village : on ne sait pas trop pourquoi on y va (rire, avoir peur ?), on trouve ça de plus en plus kitsch en vieillissant, on est toujours décu, mais on y retourne.



Le plus triste est le manque d'imagination qui semble avoir atteint Burton : aucune fulgurance, aucun éclat brillant d'imagination. La scène - très physique - d'amour entre Barnabas et Angélique n'exploite qu'une idée, en la répétant une vingtaine de fois. C'en est presque pitoyable.



Au final j'ai eu l'impression de voir un long clip paresseux. A éviter donc, même si une seule raison peut (peut-être) justifier de voir le film : les robes d'Eva Green (et surtout la rouge). Beaucoup d'autres critiques sur : http://www.christoblog.net/

Tim Burton se fait plaisir en adaptant cette série américaine qui a sans doute marqué son enfance. Johnny Depp cabotine en vampire qui, enfermé pendant deux siècles, est finalement libéré accidentellement au cœur des années 70. Si le film se veut comique avant tout, il peine réellement à faire sourire mais se révèle surtout très ennuyeux et dénué de toute émotion, alors que Burton parvenait autrefois à apporter des nuances poétiques dans ses œuvres. Seul bon point, la reconstitution théâtrale de qualité, hommage aux films de la Hammer, la bande son excellente (The Moody Blues, Barry White, The Carpenters, T-Rex…) et l’apparition clin d’œil d’Alice Cooper en concert qui interprète «No more Mr nice guy», chanson des années 80 et non 70. Anachronisme regrettable.

Je n'suis pas fan de Tim Burton mais je n'pensais pas non plus être déçue à ce point avec ce film. C'est chiant, l'histoire est banale, la mayonnaise ne prend pas et ce à aucun moment, et j'ai lutté pour ne pas m'endormir avant la fin. Niveau décors on a vu mieux, pareil pour les perruques, seule Michelle Pfeiffer est parfaite, même Johnny Depp y est fade.