Surprenant est le mot pour désigner ce bijou de l’épouvante horreur espagnole, ce cinéma sait produire un chef-d’œuvre au même titre que l’américain et le coréen. J’ai ressenti de l’intensité avec beaucoup d’attention, au sujet débutant sur un reportage lambda spécial « les pompiers au service du citoyen, nos sauveurs nationaux valeureux combattants du feu ». Avec scepticisme, en étant relaxé et bien prévenu afin de plongée dans ce classicisme du train-train quotidien, la vie est telle une rivière qui coule tranquillement jusqu’à preuve du contraire. L’intrigue s’abat un torrent perturbant révélé horriblement, tout en se dirigeant à la dérive du fantastique que prenne la tournure des événements. Une réalisation qui mise bien sur cette originalité, filmer un film dans le film, juste avant « Cloverfield », l’invasion extra-terrestre moyenne, chevauche ici le côté réaliste du terrain rencontrés par ses représentants d’autorité du service public. La difficulté du métier de policier, entraîner face aux situations délicates comme celui-ci, un risque d’assaut dangereux, l’immense courage partagé avec son confrère pompier. Une tension à son comble et la mise en scène angoissante sans m’effrayer, parce que j’en ai vue un paquet d’œuvre horrifique, est trop bien foutue, waahaayouhou monte le son et met plein les gaz avec ces cris de stupeur inhumaine. Personne n’en ressortira vivant avec cette mentalité, la peur de l’autre conduit au retranchement, l’égoïsme fait mal dans ce monde de fou, la réaction en chaîne d’un examen en combinaison anti-bactériologique, évidemment non naturelle venu d’un ordre reçu d’en haut. Dans ce pays, même pas d’armes pour se défendre, les flics ont légitimé, pas grand choix à trouver des objets de défense dans l’immeuble encerclé, mis en quarantaine et verrouiller, la pression à son comble, l’extérieur délaisse ses habitants effarés sous contrôle. Il y a comme une influence du cinéma zombie du maître, George A. Romeo, à la légère différence, qu’il y a quelque chose de plus obscure que la manipulation médicale scientifique gouvernementale. Le diable invoqué par des envoyés de l’Eglise béni ses serviteurs se prenant pour Dieu et son seigneur, le Messie. La porte de l’enfer ouverte provoque rage violente, c’est le mystère du mysticisme religieux, filmer de cette façon est une façon de montrer ce qui a été recouvert depuis tout ce temps. La chute finale pour une obligation au chut silencieux extrêmement tendu, la seule lunette nocturne dans une chambre crépusculaire. Une vue du machin chose création philosophique au bout de la chambre appartement, digne du meilleur des séquences inspirées cinématographiques. Comme dans un jeux vidéo populaire bien réalisé, j’ai pensé aux morts vivants de « Silent Hill » et « Resident Evil ». C’est bel et bien un game over, la partie est terminée et laisse une vidéo enregistrée qui tournera en boucle suspendue, je dormirai tranquillement.