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MadAngelus
51 abonnés
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1,5
Publiée le 2 janvier 2012
Quelle déferlante d'immondices que ce très surestimé [Rec] filmé comme les pieds, parce que la technique je filme caméra à l'épaule en bougeant hystériquement et en faisant des gros plans sur les pieds pour créer artificiellement de l'angoisse, elle est pathétique. C'est ôter au cinéma une grande partie de son intérêt, et aussi c'est visuellement assez gerbant. Du coup, impossible d'entrer dans le film, et ce n'est pas le scénario timbre poste qui va aider. Mauvais.
Un note générale bien trop élevée pour un film de série Z. On ne peut plus dire que la mise en scène est originale, puisque nombreux sont les films ayant déjà utilisé la fibre documentaire. L'originalité réside davantage dans le postulat de départ, intéressant, mais largement malmené par une VF immonde. Essayez de trouver ça en VO, c'est vraiment ridicule en français (ça m'a fait penser à "amoureusement votre", pour les doublages...). Les acteurs sont tous bons, il est vrai, mais les dialogues sont d'une telle niaiserie -je pense juste au couple de vieux par exemple - qu'on peut rapidement décrocher. Concernant le fond de l'histoire, l'idée est vue et revue, comme le huis-clos. On gardera comme points positifs les quelques sursauts qu'on fait au cours du film.
Médiocrité absolue! Réalisation cheap et ça se ressent. L'idée originale de caméra embarquée devient insupportable à regarder! Scripts très mauvais. Faire frissoner son spectateur avec une musique haletante, une caméra infrarouge, un démon et des représentations morbides ; la scénarisaton de l'épouvante est quand même plus compliquée... Le résultat final en devient en-dessous de toute attente...
Le cinéma classique a gagné. Hawks en avait fait paradoxalement son style : celui de ne pas en avoir. Tout l’œuvre d’Hawks semble tendre à l’effacement de la trace. Ce désir qui poussait Hawks et tout le cinéma classique avec lui servait à cautériser la cicatrice du montage. L’affaire est faite grâce au progrès du numérique. En témoignage de cette évaporation des blessures, «[REC]» (Espagne, 2007) de Paco Plaza et Jaume Balaguero plonge le souci du tout-présent dans le bain de l’angoisse. Ce «tout-présent», expression retorse, que je viens de mentionner évoque la plus grande réussite du film, aux yeux de son ambition mais également à ceux de tout le cinéma. Pour comprendre la révolution que porte ce film d’horreur espagnol, il faut revenir en 1999, avec «Blair Witch Project» (USA, 1999) de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez. L’horreur avait déjà emprunté les atouts du numérique pour incarner la vraisemblance du frisson. Le problème demeurait que la mise en scène, par trop d’évidence, appuyait sa singularité jusqu’à la rendre ridicule. La révolution du numérique a dès lors dû attendre quelque temps de digestions pour enfin apparaître sous son grand jour. «[REC]» en apporte alors le plus bel exemple, dans la filiation des américains «Cloverfield» et «Redacted». La présence évidente des images, leur frontalité sans fioritures semblent comme nécessiter l’apport de l’horreur. «[REC]» fait donc usage de l’horreur mais en fin de compte, rien n’est bien original. L’horreur du film en elle-même n’apporte rien de plus et le génie de l’angoisse qui traîne aux alentours du film, comme un murmure mercantile, n’est que très peu fondé. En revanche, le film n’en est pas moins important car toutes les sources d’une œuvre y sont présentes à l’écran. Le démiurge cinéaste, présent hors champ, incarné par une seule voix ou présenté par ses seules chaussures, est là. L’illusion que la mise en scène se fait sous nos yeux est épatante. L’écriture et son geste sont là aussi.
Quand on réalise un film "caméra à l'épaule", il est quand même pas très malin de confier la dite caméra à quelqu'un atteint de tremblotte aiguë... Un peu comme ces manèges dans les foires, qui vous remuent dans tous les sens jusqu'à vous faire vomir vos churros, [Rec] est une sorte de machine à vomir cinématographique... J'aime bien, de temps en temps, me faire un petit film de genre (même si ça fait quelques années qu'il ne s'en ai pas fait un bon). Convaincu par l'enthousiasme général, je me suis laissé tenter par cette petite production espagnole. Mais voilà... dur de critiquer un film qu'il est impossible de regarder...
« Rec. » un film d’épouvante. Une nuit ordinaire pour une équipe de télévision faisant un reportage sur le quotidien des Pompiers. Appelé sur une intervention banale d’ouverture de porte, les pompiers, les journalistes, les policiers et les habitant d’un immeuble se retrouvent enfermé et face à l’horreur d’un « virus » qui zombifie… alors que la source souche est abattue c’est le drame… je sort de la salle direction les toilettes avec un terrible mal de crâne et une légère envie de vomir. C’est peut être très vieux jeu mais là je dit : STOP aux films Milk Shake (tir groupé avec Cloverfield). Si l’idée de base était clairement bonne, bien qu’avec un base plutôt bateau des film « Zombie », et quelques bon effets visuel, la finalité ne marquera sans doute que les adeptes du genre…quand aux autres il finiront avec un mal au crâne ou pire. A voir en DVD. A voir une fois dans son canapé avec une bassine à côté.
J'ai adoré...le suspense et l'horreur étaient à leur comble. Vive les mains devant les yeux et les sursauts. Ce huis-clos est délicieusement dérangeant.
Je vais faire court vu que tout a déjà été dit sur ce film. Rec est de loin le film le plus terrifiant et radical que j ai pu voir! Et sans vouloir me vanté, j en ai vu un sacré paquet...
Contrairement a ce que dise certain, je trouve qu'on rentre plutôt rapidement dans vif du sujet. Le coté filmé caméra a l épaule marche aussi bien que pour Cloverfield et renforce le coté vrais documentaire du film. Les personnages bons et crédibles, rien non plus a dire sur le maquillage des "contaminés" très réaliste. Le fait que tout le film ce passe dans un immeuble apporte un sentiment de claustrophobie en plus de la terreur que peut procuré le film.Bon, y a deux-trois moments ou il ne se passe pas grand chose et ou ont s'emmerde presque mais au final je me dis que c est très bien comme ça parce que si tout le film avait le rythme qu il y a dans les dernières minutes ça n'aurai été que difficilement supportable...
Juste qu ici j'adorai le cinéma de Jaune Balaguero et en particulier sont magnifique Fragile dont je suis fan, et bien ca n'est pas près de changé! Excellent!!!
Suspens tout au long du film. Une intrigue qui ne se termine pas. Des scenes remarquablement saigantes. Mais le concept du film filmé par les personnages fait mal aux yeux, empechent de bien voir la scene et commencent a s'installé (2 a la suite)
J'avais déjà vu un film basé sur la même idée d'images pièces à conviction (Cloverfield) Je savais donc dès le départ comment cela allait finir ce qui n'est pas bon avec ce cinéma de genre.L'idée n'étant plus originale,il n'y a plus rien (la caméra finale de "Ya bon les blancs" étant elle d'une autre farine).Tant mieux pour ceux qui aiment mais qu'ils ne viennent pas prétendre que c'est du cinéma.Même le plus fou des films d'horreur à quelques logiques et il n'est pas possible d'admettre que l'homme qui tient la camèra ne participe jamais à l'action...Le pire de tous le humains en la circonstance aurait depuis longtemps laissé tomber l'objet.Comme il ne le fait pas les images sont atrocement laides et le culte de la laideur n'étant pas ma tasse de thé,je n'ai plus rien à dire.D'ailleurs pour resumer:l'acteur principal étant la camèra auto subjective ,c'est vraiment confondre volontairement l'expression artistique avec le moyen de l'exprimer.Autre temps,autres moeurs mais Murnau,Feuillade,Browning,Francis,Fischer peuvent sourire
Vu les diverses critiques sur ce film, je m'attendais à un excellent film mais j'ai toutefois étais un peu déçu par l'idée générale du film qui a été exploité mainte et mainte fois.