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    Useless
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    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2008
    D'emblée, peu de consistance mais l'ambiance est un mix de "The World" et de "Still Life", au style très particulier. Du vacarme, un genre de défilé d'images selon un ordre et sous une lumière créant des effets, avec des liens intattendus entre les scènes, et parfois ces zones d'ombre assez importantes, pour un peu on croirait des incidents techniques, mais pas du tout, on déboule toujours sur autre chose et dans la délicatesse... Trois échantillons de ce qui se pratique en Chine côté confection. Prada, Dior sont cités... Le spectateur incline la tête de façon à lire une étiquette, un véhicule passe et hop, la même écriture s'inscrit sur un magasin... Travelling insistant sur la nuque, fort gracieuse, d'une mécanicienne en confection concentrée sur l'ouvrage, visiblement pas si malheureuse que ça. Tous travaillent à leur rythme, point de contrôleur chronomètre en main, la cloche sonne, on sort sans se presser... La jeune Ma Ke dit enterrer ses vêtements une fois créés afin d'obtenir une patine naturelle (une présentation très applaudie ...). C'est sans doute l'art de faire du beau avec du moche, ou avec très peu de chose, mais j'ai été captivée. Je m'attendais à des ruches infernales, or c'est un peu comme dans un internat de lycéens raisonnables en Occident : visite médicale, sieste pour récupérer quelques forces à l'infirmerie. Bols de nourriture mangés où on peut, debout en lisant des infos, le tout est de relâcher l'attention. Bien des ateliers français actuels semblent plus stressants que celui visité... Un semblant de danger quand même, la Mine, où tant de Chinois périssent actuellement à ce qu'on dit... Les retoucheurs vivent dans des locaux à moitié en ruine, pas de place pour même un petit bouquet de fleurs... Un voyage envoûtant par le jeu de cette caméra secondée par la berceuse musicale habituelle, on a approché des réalités de la Chine dans les faits, mais dans une atmosphère ouatée, quasi cosmique...
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2019
    L'exploitation des ouvrières du textile, leur solidarité, dans le four qu'est Canton. Une créatrice chinoise originale et sas concession présentant sa collection à Paris. Un eptit atelier de couture dans une ville misérable du Shangxi, recouverte de poussière.
    Avec ces trois thèmes, Jia Zhangke fait un film très beau, Useless, qui est aussi un portrait de la Chine contemporaine.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 mars 2008
    Le réalisateur chinois acheve avec ce documetaire une trilogie entamée par un portrait de peintre et poursuivie par celui de sa compatriote créatrice de mode Ma Ke, que l'on retrouve ici. Si la forme est d'une elegance rare, son propos sur l'industrie du vetement, vue du haut au bas de l'echelle, manque d'originalité pour eviter de basculer dans l'ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 septembre 2011
    Jia Zang Ke donne à voir la Chine d'aujourd'hui au travers d'une habile présentation du monde ouvrier textile.
    Son film prend la forme d'un documentaire et est composé de 4 parties.
    La première nous plonge dans une usine où de longs travellings balayent les rangées de machines à coudre avec une certaine grâce qui finit par rendre beau ce qui au départ pourrait être parfaitement banal.
    La caméra s'attarde sur quelques ouvriers, survole leurs lieux de repas, de soins et de repos. C'est fait avec tact et douceur.
    La deuxième partie offre un contraste : la styliste chinoise Ma Ke cherche au contraire à revenir à une production plus traditionnelle et artisanale. Elle veut redonner vie aux objets textiles, c'est une artiste. Mais là aussi nouveau paradoxe lorsqu'on découvre la présentation de sa collection à Paris : les vêtements ont transformés des mannequins en statue et posent la question de savoir s'il faut vivre dans le passé.
    3ème et 4ème partie : retour sur la situation actuelle et le devenir de simples tailleurs chinois.
    Peu d'espoir de prospérité, la cruelle loi du monde économique a imposé à un ancien travailleur de se reconvertir en mineur. Il ne le regrette pas. Très joli interview de son couple.
    Enfin on ne sait pas ce que va devenir l'un des derniers tailleurs car les bouleversements géo-économiques lui imposent de déménager vers un autre atelier s'il veut continuer son métier du fait que son lieu de travail, de vie sociale, va être détruit.
    JZK réalise un film politique très subtil qui propose de réfléchir sur la situation actuelle des chinois.
    C'est fait avec beaucoup d'élégance, voir de grâce naturelle.
    Ce film est intéressant pour comprendre la Chine, et découvrir une évolution possible sur ce que peut être le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 février 2008
    USELESS de Jia Zhang Ke qui s’attache au milieu de la confection en Chine à travers trois univers distincts : les usines dans lesquelles s’entassent des milliers de mains couturières, la styliste Ma Ke et les petits ateliers de couture de campagne. La vision offerte par le réalisateur permet de prendre véritablement conscience de l’exploitation des uns ou de l’impossibilité des autres à vivre de leur art comme ce tailleur qui ne pouvant trouver le capital nécessaire pour acheter son atelier est obligé de travailler dans une mine. Les images magnifiques de Jia Khang Ke donnent à ce court documentaire la sensation qu’il s’agit d’une fiction.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2008
    Jia Zhang Ke nous offre encore une fois un documentaire très bien mené, proche de la fiction.
    Une excellente vue d'ensemble à travers les 3 parties du film.
    Le réalisateur nous offre plusieurs images des réalités sociales et éconoqmiques de la Chine.
    A voir impérativement...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 février 2008
    Dans la lignée de Dong, Jia Zhang Ke réalise un très beau documentaire sur l'industrie textile chinoise, a travers principalement le discours de la styliste Ma Ke, très intéressante dans son travail comme dans ses commentaires. Visuellement on est dans le plus pur style Jia Zhang Ke, avec des plans superbes et de long travelling, nous faisant ressortir la beauté simple des visages, des paysages, de la vie de tout les jours de ces ouvriers du textile.
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