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Benjamin A
Esthétiquement et formellement superbe, Lee Kang-Sheng nous offre des images et des scènes de toutes beautés et mémorables. Tous les cadres et les plans sont maitrisés et remplis de divers détails, symboles et bonnes idées. Il sublime les paysages urbains et notamment ceux nocturnes.
Mais il n’oublie pas non plus de raconter une histoire, il nous fait suivre la déchéance de trois âmes perdu voué à l’autodestruction, avec quelques lueurs d’espoirs à certains moments de leur vie. Il y a Jie, dépressif et drogué qui entretient une double relation, l’une à distance avec une hôtesse complexée par son corps et malheureuse en mariage et l’autre très passionnelle avec une fille bossant dans un Betelnut. D’ailleurs il capte beaucoup des simples moments de vie à l’image de cette ouverture où Jie regarde une (surprenante !) émission culinaire en étant couché, des moments de discussions via ordinateur entre Jie et Chyi ou des scènes sexuelles très crues.
Le rythme est lent et parfois il reste longtemps sur le même plan mais ce n’est pas forcément dérangeant, c’est même cette lenteur qui permet de créer le sentiment de fascinations et de la même manière, il met de l’intensité dans son récit et donne une belle dimension mélancolique.
Au passage, merci à Dagoni, deuxième conseil probants après l’excellent « Peking Opera Blues » et à l’image de ce dernier, j’ai bien l’impression que ce « Help me Eros » est totalement méconnu. Certes pas facile d’accès, mais c’est pourtant un beau et très bon film.
Mais il n’oublie pas non plus de raconter une histoire, il nous fait suivre la déchéance de trois âmes perdu voué à l’autodestruction, avec quelques lueurs d’espoirs à certains moments de leur vie. Il y a Jie, dépressif et drogué qui entretient une double relation, l’une à distance avec une hôtesse complexée par son corps et malheureuse en mariage et l’autre très passionnelle avec une fille bossant dans un Betelnut. D’ailleurs il capte beaucoup des simples moments de vie à l’image de cette ouverture où Jie regarde une (surprenante !) émission culinaire en étant couché, des moments de discussions via ordinateur entre Jie et Chyi ou des scènes sexuelles très crues.
Le rythme est lent et parfois il reste longtemps sur le même plan mais ce n’est pas forcément dérangeant, c’est même cette lenteur qui permet de créer le sentiment de fascinations et de la même manière, il met de l’intensité dans son récit et donne une belle dimension mélancolique.
Au passage, merci à Dagoni, deuxième conseil probants après l’excellent « Peking Opera Blues » et à l’image de ce dernier, j’ai bien l’impression que ce « Help me Eros » est totalement méconnu. Certes pas facile d’accès, mais c’est pourtant un beau et très bon film.
Film nous racontant l’étrange histoire d’un homme et deux femmes, trois âmes perdues dans leur vie qui oscille entre moments joyeux et plein d’espoirs et déchéance et autodestruction, "Help Me Eros" est une œuvre captivante et envoûtante. Il s’agit d’un film contemplatif à 100% comme nous avons déjà pu en voir en Asie (notamment avec les métrages de Tsai Ming-Liang ou de Wong Kar-Wai) dont la superbe esthétique nous offre des images et des scènes d’une beauté mémorable : avec une réalisation assez simple essentiellement composée de plan fixes de 2-3 minutes totalement maîtrisés, le métrage se donne volontairement une certaine lenteur voulue qui sublime intelligemment les émotions ressenties par les protagonistes. On pourra ainsi noter la caméra fixe qui tourne sur elle-même petit à petit lors des moments de défonce du héros, ou encore cette superbe partie à trois où les corps nus des personnages sont habillés par des jeux de lumières comme au Crazy Horse. Et c’est dans cette belle dimension mélancolique et onirique qu’on se laisse émouvoir par cette histoire d’amour impossible entre la jeune fille et le héros ou encore le mal être profond de la femme mariée avec qui il communique sur internet depuis quelques temps. Entre les silences entretenant le malaise, les scènes de sexe à la fois crues et belles et les surréalistes paysages urbains nocturnes, on ressort bouleversé de ce drame atypique et sidérant. Une expérience sensorielle unique qui plaira très certainement à ceux considérant un film plus comme une œuvre d’art que comme un simple divertissement.
gimliamideselfes
Film laissant une forte mélancolie. Formellement magnifique, dans tout les plans il y a quelque chose à voir, à admirer, l'avant plan, l'arrière plan, le cadre est magnifiquement bien rempli, il y a toujours quelque chose à regarder. Et l'histoire est très belle. Après le film est peut-être un peu lent. Mais ça reste un bon film, très très beau, un film qui marque.
Malgré quelques bonnes idées disséminées par ci par là, Help me Eros, ovni made in Taiwan déçoit et devient très vite soporifique. Après une introduction complètement déconstruite, les frasques sexuelles comme salut de ces personnes mal dans leur peau ne convaincs pas. On reste passif devant une mise en scène lente qui n'a pas besoin d'originalité tant les situations et les décors nous donne le change de ce côté là. Mais voilà, un film, c'est avant tout une histoire, un message et là, rien de tout ça n'arrive à nous emporter ni nous toucher. Un coup de l'eau.
Globalement le film ne m'a pas spécialement intéressé. Pourtant, je reconnais qu'il se dégage de Help me Eros une sorte de nostalgie, mais j'ai eu du mal à savoir où le réalisateur voulait nous mener. Il y a des scènes assez touchantes et bien faites, mais à mon sens elles se perdent dans un film qui a eu du mal à vraiment m'intéresser plus que ça. Au final j'ai surtout trouvé ça ennuyant, alors que le film n'est pas spécialement très long pour autant... !
Une seule étoile donc pour Help me Eros.
Une seule étoile donc pour Help me Eros.
Bien réalisé mais trop étrange, les asiatiques font des films assez flippants.
Encore un film très intéressant. Ce parallèle entre tous les personnages, je ne l'ai pas trop bien compris au début et à la fin c'était un peu plus clair mais limite. D'un côté je ne suis pas sûre qu'il y avait vraiment quelque chose à comprendre mais d'un autre côté l'histoire était juste belle, et la réalisation impeccable.
Le réalisateur a un sens du cadrage indéniable et sait parfaitement "dompter" la lumière.
Grâce à cela il parvient à créer une oeuvre visuellement très attractive (presque autant qu'un Wong Kar Wai) mais ne couvrant à aucun moment la vacuité du propos.
"Help me Eros" est une belle coquille vide qui se voudrait choquant (multiples prises de drogue par le protagoniste principal junkie, scènes de sex assez explicites...) mais qui au final m'a laissé de marbre car ne laissant transparaitre aucune émotion.
Grâce à cela il parvient à créer une oeuvre visuellement très attractive (presque autant qu'un Wong Kar Wai) mais ne couvrant à aucun moment la vacuité du propos.
"Help me Eros" est une belle coquille vide qui se voudrait choquant (multiples prises de drogue par le protagoniste principal junkie, scènes de sex assez explicites...) mais qui au final m'a laissé de marbre car ne laissant transparaitre aucune émotion.
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