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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 février 2008
Un film qui nous plonge dans l'enfer social du monde du travail en Angleterre...un sujet complexe maitrisé avec brio par Ken Loach qui réussit le tour de force d'imposer un rythme soutenu, digne d'un film d'action, loin du documentaire qu'aurait pu laisser présager le thème principal. Un excellent "Work-Movie" qui traduit bien la complexité des situations vécues par les travailleurs anglais.
Un terrible constat sur l'époque actuelle, à savoir un capitalisme à outrance, sans aucun respect ni compassion, où l'argent et le profit passe (largement) avant l'Homme et ses problèmes. Ken Loach pose son regard sur son personnage (Angie)et ses contradictions, prête à tout pour réussir, y compris baffouer ses propres principes. Un film social à montrer à tous les patrons et actionnaires...
Décidémment, Ken Loach est très fort pour nous montrer la complexité de l'âme humaine. Et comment, dans la vie, les roles ne sont pas toujours si simples à endosser. Excellentes actrices. Bravo, j'en suis ressortie toute ébaubie !
Percutant et terriblement efficace ! Le film de Ken Loach touche, parce qu'il n'est justement pas bourré de bons sentiments et de clichés, avec d'un côté les gentils héros et de l'autre, les méchants diaboliques. Le personnage principal (Angie) est loin d'être caricatural et parfait, bien au contraire. Autant on ressent une profonde sympathie pour elle (après tout, ses intentions originales ne sont pas de faire du mal, mais de s'en sortir dans un monde rude), autant on arrive à la détester. Le talent de Kierston Wareing ne passera pas inaperçu, et avec une telle prestation (qui plus est semble être la première), sa carrière ne s'arrêtera sûrement pas là !
Un Loach, un vrai, dans la grande tradition de 'sweet sixteen' et 'my name is Joe', après l'escapade plus grand public de "the wind that shakes the barley". Ne peut pas décevoir les amateurs.
J'ai un peu été déçue par ce film. Il m' a laissé une impression de malaise. Le sujet est intéressant, le film se suit bien, on ne s'ennuit pas. J'allais voir un film engagé contre l'ultra-libéralisme mais il est trop manichéen ce qui entraîne un effet inverse à celui recherché: on ne croit pas vraiment à ce qu'il raconte. De plus, certains problèmes sont à peine abordés. Par exemple, l'activité qui rapportent le plus d'argent à son personnage principal est celle de marchand de sommeil, or ce sujet n'est pas traité. Pourtant il est très lié au sujet principal du film.
Un excellent film qui place le spectateur à une place désagréable. Très bien réalisé, l'actrice principale est une vraie révélation. Un film qui fait réfléchir sur le monde actuel, en abordant l'épineux thème de l'esclavage moderne et de ses limites (ou de son absence de limites, en l'occurence). A ne pas manquer.
Enorme claque dans la figure ni plus ni moins. Si on peut peut-être reprocher à ce film d'être un peu trop manichéin on ne peut lui enlever cette force la. Je ne peux peux rès objectivement ps dire si ce film est bien ou pas, avec un film traitant d'un tel sujet il s'agit de savoir si le message passe ou non. Et dieu c'est qu'il est passé pour moi. Ken Loach film une réalité totalement dramatique, sans espoir, d'une Londres très éloigné du Londres carte-postale qu'on voit si souvent. On sort de ce film avec un gout amer, un abscence totale de confiance en l'avenir et de foi en l'humanité, et avec un dégout profond pour notre société. Voila mes impressions, je me suis sentie mal en sortant. Kierston Wareing incarne avec brio le personnage principale d'Angie, cette fille qui a toujours galéré dans la vie et qui est prête à tout pour s'en sortir même des pires actes. Le comprement d'Angie est en tout point intolérable, on la comprend on la deteste mais on ne peut la blâmer de vouloir à tout prix changer de vie et s'en sortir car tel est malheureusement la volonté de beaucoup de gens aujourd'hui. Ce film nous force à voir une vérité en face qu'on ignore souvent, on peut prétendre être touché par cette misère humaine, pour ma part j'en ai été complètement retournée, il y critique fortement le système libérale de l'Angleterre On est parfois Bref un sujet grave très bien traité par Loach, qui nous laisse un forte impression mais qui laisse très peu d'espoir puisqu'à la fin l'histoire termine comme elle a commancé.
ENCORE UN KEN LOACH INDISPENSABLE UN DES DERNIERS REALISATEURS A NOUS MONTRER LA DERIVE " D UN MONDE LIBRE " des acteurs confondant de naturel qui nous interpellent , l'exploitation de plus pauvre que soi pour améliorer son ordinaire, pour ne plus soi-même être exploité, là encore toute l'ambiguité de l'être humain pris dans une société impitoyable, en restera-il un seul à sauver ?? en tout cas un film à ne pas manquer pour rester éveillé, révolté et peut-être changer ?
On ne sort pas grandit ni fier de nos pays du nord après avoir vu ce film. Comme à son habitude, Ken Loach nous montre comment on peut arriver à des situations horribles (d'un point de vue social) et inextricables (sur le plan de la société) avec sa finesse habituelle. Ce film contient son lot habituel d'utopistes, de coeurs candides, de verreux implacables, et de victimes du capitalisme. La grisaille et les bas quartiers londoniens achève de nous donner envie de garder la tête sous le sable. On pourra reprocher au film quelque incohérences, mais cette fable mi reportage, mi roman reste très convaincante. L'argument est passé. La fin surtout reste frappante !
Ken Loach met en boîte comme il sait si bien le faire la détresse sociale, avec un aspect des plus intéressants : comment passe-t-on du statut de travailleur exploité à celui d'entrepreneur au coeur de pierre ?
Encore une fois, Paul Laverty et Ken Loach réussissent à donner une grande impression de réalisme à leur film. C'est en partie grâce à la force des personnages, Angie et Rose. Malmenées, elles s'avèrent vite désespérées et prêtes à tout. Elles n'incarnent ni des anges, ni des monstres : l'intrigue reste neutre à leur égard. La force du film réside également dans son discours : comment gérer au mieux les familles immigrées ? Vers quoi notre société, multiculturelle mais tournée vers l'individualisme, se dirige-t-elle ? Est-il possible d'infléchir la politique "There is no such thing as society" ? On retrouve toujours avec intérêt des cinéastes dans leurs rôles de citoyens.