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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 mai 2009
Ca fait du bien de voir ce genre de film après Hitman^^. Ce film à tendance documentaire m'a beaucoup plu. Il en ressort une dénonciation d'un problème social récurent qui est la misère social avec les travaux illégaux d'immigrés. Le film porte sur un personnage: Angie, qui après s'être fait virée de sa boîte de recrutement pour avoir refuser de se faire toucher les cuisses par son patron, décide alors avec détermination de créer sa propre boîte de recrutement plus ou moins légalement. C'est alors que ce film nous met face à une réalité du nombre de clandestins prêts à n'importe quoi pour travailler dans de salles conditions avec un salaire de misère seulement pour rester dans le pays. L'évolution de Angie est aussi très intéressante. Au début, on voit une femme dominée par sa hiérarchie, puis victime de son renvoi. Puis peu à peu, Angie se forge un caractère, plus ou moins aimable avec l'entourage, et va donc aller jusqu'à recruter des clandestins venus de toute l'UE. Un beau combat avec une touche de féminisme. Un bon film psychologique et semi-documentaire.
J'avoue que je n'ai pas eu envie de voir ce film du 1er coup, mais j'ai bien vite changé d'avis car ce il est vraiment bien, simple dans la réalisation mais vraiment tres bien! Le scénario est tres riche, et les acteurs tallentueux. Du pur Ken Loach! Merci a mes parents de m'avoir permi de ne pas louper ca!!
Après l'académique "Vent se lève", je retrouve le Ken Loach que j'aime. Un cinéaste engagé qui parle de son époque et de son pays au travers de personnages admirablement incarnés. Un cinéma qui sonne juste, très bien écrit, "social et politique". Ce portrait d'une battante qui peu à peu abandonne tous les repères moraux pour réussir est une allégorie sans fards d'un monde où l'économique justifie la destruction de l'humain par lui même. Comme souvent les interprètes sont splendides - et le "style" percutant et sans affrêteries. Loach n'est pas un styliste (c'est sa faiblesse) mais un témoin engagé. Il nous en faudrait un en France comme ça !
Un film qui dresse le constat d'une réalité dure à accepter, le monde n'est pas rose, et ce film ne nous berce pas de fausses illusions, c'est donc un Ken Loach prenant, joué à la perfection par une Kierston Wareing inconnue. It's a free world est à l'immigration et au chomage ce qu'Erin Brokovitch était au scandale d'empoisonement, un régal.
Après avoir vu "my name is joe" et surtout "le vent se lève" (primé au festival de Cannes), j'étais intéressé pour voir le dernier film de Ken Loach et comment allait-il présenter ce thème et ce sujet important. Le film dévoile peu à peu une femme qui, au départ, paraissait humainement correcte mais il s'avère que celle-ci se laisse emporter par l'argent et le système féroce. Ce film n'est pas à l'eau de rose, il happe le spectateur, peut-être un peu trop dans le déroulement de l'histoire. En gros, je conseille ce film car il est bien intéressant et peut (peut-être, qui sait?) faire prendre connaissance de la cruauté humaine et tenter diminuer ce procédé. Je n'en suis pas sorti indifférent. Allez-le voir! Il mérite d'être regardé et, pour certains, cela peut leur faire réfléchir!
À travers les tribulations d’une animatrice d’une agence de placement peu scrupuleuse, qui exploite des immigrés attirés par le miroir aux alouettes du libéralisme pur et dur de l’Angleterre, Ken Loach dénonce un système qui broie les plus faibles et exacerbe l’égoïsme des profiteurs. Loin de la démarche polémiste d’un Michael Moore, c’est par une narration serrée et très factuelle, qu’il transmet son message. Sans jamais nous ennuyer, il sait nous pousser à de saines interrogations. Peut-être manque-t-il un peu d’audace pour atteindre les sommets d’un cinéma engagé.
Depuis "Sweet sixteen" (son meilleur film), Ken Loach semble avoir pris un coup de fatigue. Après l'accueil mitigé de "Just a kiss" et la fadeur déconcertante du vent se lève (pourtant palmé...), Loach revient avec "It's a free world...", drame sur l'exploitation humaine. Et, là encore, même s'il retrouve une verve engagée qui lui sied mieux que le drame historique, le réalisateur peine à faire décoller son film. Sans audace et avec un sens inégal de l'émotion, le cinéaste britannique, reconnu pour son courage (qu'il n'a pas perdu ici) et son réalisme social filmé sans fioritures (qu'il n'a pas perdu ici non plus), accouche d'un film lent et encore une fois légèrement fade. Pour commencer, tout se met en place beaucoup trop rapidement ; en à peine 10 minutes, l'héroïne se bat déjà pour concrétiser son projet. Alors que les bases sont à peine posées, que les personnages ne sont qu'esquissés, le scénario démarre en trombe vers une histoire puissante mais qui, à l'image, manque du peps nécessaire pour convaincre totalement. Chaque protagoniste est tellement englouti par la cause qu'il défend, et le scénariste Paul Laverty aussi, qu'ils leurs manquent la définition psychologique essentielle, passée à la trappe au profit de la si précieuse étiquette 'oeuvre sociale' ; même si Loach a l'intelligence de mettre en rapport les enjeux de la vie privée de l'héroïne, ainsi qu'une amitié et une relation parentale qui se détériorent, c'est avec un peu trop de démonstration qu'il le fait. De plus, certains personnages intéressants (la famille d'immigrés qui cherchent un logement par exemple), disparaissent rapidement alors qu'ils auraient justement servis à alimenter le discours. Puis, grossière erreur, le look de l'héroïne est en totale contradiction avec son personnage : malgré le jeu irréprochable de son actrice Kierston Wareing (étrange sosie de Asia Argento), on ne croit pas du tout en sa façon d'être tant son physique (comprendre par-là la façon dont elle est habillée et maq
J'ai vu ce film hier soir, c'est un vrai navet venant de Ken Loach, j'ai adoré Le Vent se léve, c'était une vrai hâte de voir ce film, j'ai été déçu. Beaucoup déçu, vous pouvez lire la fiche sur les fiches du cinema avant jeudi.
Encore une fois le dernier film de Ken Loach est un chef d'œuvre.Le réalisateur nous offre encore une fois une excellente vision de la société qui nous entoure et vu comment celle ci évolue depuis ces dernières années rien de plus normal que d'assister a un film ou le réalisateur a perdu de son optimisme et est beaucoup plus sombre quand au regard qu'il porte sur le monde.L'actrice principal est excellente pour son premier role au cinéma et rend son personnage assez flippant car on ne sait jamais la cerné entre ses actions pour écraser les autres ou les autres actions qu'elle présente comme un acte humanitaire.Le sujet tellement d'actualité est parfaitement développé et tout le monde devrait voir ce film ce qui pourrait peut étre ouvrir les yeux a certaines personnes sur la situation des immigrés car bien que le film se passe en Angleterre le sujet est international et concerne peut étre méme plus la France.Bien sur comme tout film avec un brin de contestation a l'ordre morale établit aujourd'hui il y'aura encore une fois un groupe d'"intellectuel" réactionnaire qui descendront ce film fiat par un sale gauchiste pour des sales gauchistes mais la vérité est qu'encore une fois Ken Loach met le doigt sur un visage de notre société qui fait trés mal et qui géne.Bravo Monsieur Loach.
Du grand Ken Loach. Cette radioscopie du travail précaire et de l'exploitation de la main-d'oeuvre immigrée est un grand moment de cinéma, entre "Raining Stones" et "Ladybird". Dérivant presque vers le polar en fin de récit, c'est une oeuvre forte et indispensable.
J'avoue ressentir beaucoup de gêne à dire que je me suis passablement ennuyé à la vision de ce film de Ken Loach : j'aime beaucoup le réalisateur, je partage beaucoup de ses idées, le sujet est important, mais ... Mais Ken Loach semble avoir perdu tout espoir, son pessimisme est noir, il a perdu toute forme d'humour, et il a été choisir une actrice principale qui, à mon avis, ne joue pas bien. Résultat : cet ennui ressenti tout le long du film. Malgré un sujet très fort : comment l'ultra-libéralisme arrive à transformer un grand nombre d'individus en indivualistes forcenés, qui s'autorisent les coups les plus dégueulasses envers leurs semblables parce qu'ils ont le sentiment que c'est pour eux le seul moyen de survivre. Pour comprendre le fonctionnement de cette société de compétition sordide qui s'impose à nous, je conseille la lecture de "La dissociété" de Jacques Généreux. Toujours est-il que, dans son dernier film, Ken Loach ne raconte plus comme d'habitude l'histoire de gens qui se battent ensemble pour améliorer leur quotidien, mais de gens qui se battent les uns contre les autres, individuellement, en s'autorisant tous les coups, surtout les plus tordus. Cela aurait pu donner un film excellent, mais Kierston Wareing, l'actrice principale, ne joue pas bien du tout et cela handicape énormément le film. Dommage !
La dialogue est succinct: l'affirmation d'une main aux fesses puis la réponse appropriée pour le goujat: gifle et jet d'eau. Angie est virée du jour au lendemain.
Elle monte alors, à l'ombre, sa propre combine, profite de ses relations et de son expérience pour devenir la nouvelle force d'exploitation des immigrés.
Si le scénario, aux revirements parfois trop abrupts pour être crédibles, tient la route, la manichéisme loanchien persiste. Le réalisateur avait pourtant tenté d'éviter cet écueil en déplaçant le centre de gravité du mauvais côté: en insistant sur les justifications que se donne le salaud d'occidental capitaliste: ici la mi garçe/ mi sainte Angie.
On retiendra de cette oeuvre un message clair et sans ambages, une morale assénée sur la fin. Une vision quelque peu naïve de l'être humain. Mais un film bien documenté et un drame touchant.
Une peinture ciselée, détaillée et fouillée du problème de l'immigration sauvage, de l'exploitation du travail clandestin en Angleterre, et du malheur et de la misère qui en decoulent(mais est-ce tres different chez nous ?). Tres bien joué et filmé. A voir absolument.