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Flowcoast
57 abonnés
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3,5
Publiée le 30 août 2012
Ken Loach spécialiste des films anglais au contexte social c'est pas nouveau. Il développe les coins sombres de l'Angleterre pauvre et soumis au chômage. Entre plusieurs questions de société comme l'immigration il démontre qu'exploiter des clandestins sera toujours perçu de la mauvaise façon. Au départ on choisit le clan des deux filles, puis au fur et à mesure on se rend compte de l'absurdité de leurs comportements rythmé de très bonne manière par l'actrice principale. Si on ne ressent rien au film, peut être faut t-il s'avouer qu'exploiter des clandestins n'est pas considérer comme un mal. Soit en fait, un film réussi avec une fin prévisible mais amplement suffisante pour la fin.
Réalisateur engagé, cela se comprend facilement. Histoire plutôt bien menée et construction soignée et réussie. Mais le film manque franchement d'action et de rythme : de plus le personnage principal est terriblement énervant et semble se contredire du début à la fin ( But de l'histoire ? Surement ) Trop d’imprécisions à mon goût pour donner lieu à un film prenant jusqu'à la chute du personnage.
J'ai pas vraiment été emballé par ce film, malgré la force qu'il dégage. L'histoire se suit sans problème, la réalisation est excellente et le sujet est brillamment traité et développé. Seulement, les personnages ne dégagent vraiment aucun charisme, c'est difficile de se mettre à leur place et par conséquent, on a pas spécialement envie de les suivre ou de s'identifier même si le jeu d'acteur est époustouflant de naturel. C'est un bon film dans l'ensemble, à voir au moins une fois pour enrichir sa culture cinématographique.
Les Anglais savent vraiment bien s'y prendre pour filmer la misère social!
L'histoire est celle d'une trentenaire qui n'arrive pas à se fixer elle change souvent de job (crise oblige) elle décide donc de monter sa propre agence d'intérim, seul avec une de ses amies et elle va se retrouver confronter à des problèmes qu'elle ne peut pas gérer très vite elle perd pied, elle est obligée de travailler 24h sur 24 en délaissant ainsi l'éducation de son fils.
A force d'expérience dans son nouveau travail elle est entrainée dans un cercle vicieux. Elle va perdre beaucoup de son intégrité et les conséquences seront dramatiques.
Un très bon film sur la dure réalité du monde du travail.
On retiendra que les plus démunis sont exploités pour le compte des patrons.
Un des meilleurs Ken Loach. Toujours dans la critique de contextes sociaux, le réalisateur britannique met en scène l’histoire d’une jeune femme et de son fils qui doivent se débrouiller -et même survivre- tous seuls étant donné que le père a quitté le foyer. La qualité de la photo est très élevé notamment la nuit qui paraît bien inquiétante tant les pressions viennent de toute part; des plans fixes et des techniques simples pour une histoire pas si simplement contée, voilà la force du film. Peu à peu, Angela -ou Angie comme on la surnomme- (Kirsten Wareing) est contrainte d’organiser des recrutements éclairs à l’aurore pour des travaux de très courte durée (à la journée) que seuls des clandestins souhaitent réaliser. De là, un dilemme se met en place pour Angie entre la survie de sa petite famille et la compassion pour ces clandestins, bref, l’exploitation nécessaire pour la survie. L’actrice est donc impressionnante et porte à bout de bras ce film, jolie moto aussi). Après, il est vrai que Ken Loach est bien souvent obsédé par le fait de tourner dans les banlieues postindustrielles du Royaume-Uni mais là, son discours est admirablement transmis. La scène de l’agression est poignante et terrible tout comme la condition générale de la jeune femme, surtout parce qu’on a un parti pris très clair pour cette dernière s’avérant moins déterminée dans ses actes et dans la légitimité de son travail au fur et à mesure que la trame de l’histoire se poursuit. Dans un registre bien différent, on est bel et bien au niveau de ‘Le vent se lève’, Palme d’or à Cannes pour l’année 2006.
"It's a free world" se situe dans la droite ligne de la filmographie loachienne. Le thème de l'intégration, un classique, y est traité avec tout le réalisme possible. On n'apprend pas forcément grand chose, mais on ne s'ennuie pas. La montée en puissance dramatique est réussie, créant un suspense agréable, même si le spectateur ne s'accroche pas à son siège du début à la fin. La BOF est moins remarquable, Ken Loach mettant l'accent sur le réalisme donc les silences. Il ne manque pas grand chose pour que le film soit une pure réussite. J'avoue pourtant ne pas avoir complètement adhéré, peut-être à cause du caractère cynique et légèrement cupide de l'héroïne.
Ken Loach ne juge pas, il montre et son film en gagne en profondeur et émotion. La peinture sociale est réalisée sans didactisme pesant. Kierston Wareing interprète brillamment plusieurs facettes d'un personnage ambigu et passionnant.
Un bon film de Ken Loach où le réalisateur continue son exploration de la misère sociale qui frappe une Grande-Bretagne en pleine crise économique. Sur un scénario simple, Ken Loach nous parle avec un réalisme dur de chômage, de précarité et d’immigration clandestine. L’histoire est portée par une formidable comédienne, Kierston Wareing, à la fois énergique et pleine de charme. Evitant tout manichéisme, Ken Loach nous livre ici un drame social sans concession ni édulcoration, tout simplement le reflet pervers d’une réalité économique vouée à un libéralisme privé d'humanité.
Jamais manichéen le film percute le spectateur en montrant une femme , très beau portrait d'ailleurs tantôt victime de la globalisation tantôt chef d'orchestre de ce nouveau système immoral.Un très bon film social donc.
Film très engagé, It's a free world appartient à un cinéma qui présente une réalité sociale à partir d'un cas précis. Dénonçant avec férocité le système capitaliste dans ce qu'il a de plus oppresseur, il fait la part belle à l'interprétation de Kierston Wiering, qui pâtit cependant d'un doublage français très médiocre. Maîtrisant son sujet de bout en bout, très précis dans ses critiques, Ken Loach nous offre là l'un de ses meilleurs films.