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    It's a Free World
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    329 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 janvier 2008
    l'avantage du cinéma est que l on peut tout voir, tout et son contraire. à l heure ou certains films nous demontrent que l on peut bien vivre sans argent (into the wild), "it's a free world" nous demontre que cette société n est basée que sur le profit et le benefice. l heroine en fait d ailleurs les frais. c est bien joué mais avec quelques longueurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    Une femme qui veut s'en sortir choisit l'autonomie en créant sa propre agence de travail en intérim. On suit son évolution à travers le film: au début révoltée, puis forte, indépendante, humaine, elle devient rapidement extremement égoiste, capable de tout pour amasser encore et encore plus d'argent, ce qui finira par se retourner contre elle.
    un film malheureusement réaliste.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 janvier 2008
    Vous avez envie de perdre votre temps et votre argent ? n'allez pas voir cette bouse intersidérale ! Ce "film" n'apporte strictement rien, n'invite pas à la réflexion sur l'exploitation des émigrés des Pays de l'Est. Bref, on entendra toujours "magnifique, c'est du Ken Loach bla bla bla" mais ne vous y fiez pas, c'est l'ennui mortel ...
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    Après le léger académisme de la palme d’or “le vent se lève”, Ken Loach revient à ce qu’il sait bien mieux faire : un regard acide et engagé sur la société d’aujourd’hui. Et ça fait mal, très mal.
    Il avait jusqu’alors habitué les spectateurs à se mettre du côté des victimes du système pour mieux le dénoncer, sans pour autant oublier de montrer les décideurs ou les profiteurs, mais ceux-ci restaient des personnages secondaires. Ses démonstrations étaient fortes, mais sans surprises.
    Ici, délibérément, il choisit de suivre un personnage touché par une injustice, et qui, par un jeu de choix et de conséquences pourtant évitables, va se retrouver de l’autre côté de la barrière. Cette Angie est terriblement attachante parce que pleine de vie et de volonté, impétueuse, capable du meilleur et du pire. On imagine le même film qui aurait montré la fille avec laquelle elle s’associe, raisonnable et pondérée, quel ennui cela aurait été !
    Ken Loach nous emmène donc sur les traces d’une jeune femme qui pourrait être une amie, une battante, puis il nous retourne comme une crêpe (ou un billet de banque) pour nous montrer dans quelle inhumanité nous pouvons tomber, le grand mépris des autres vers lequel nous emmène l'économie libérale.
    C’est dur, très dur, car il pointe non pas l’arrogance des puissants mais le monstre qui est en nous.
    La mise en scène, sèche, nerveuse, sur le vif, renforce cette impression de malaise. On sort de la projection honteux de vivre dans ce monde-là. Mais c’est fait aussi pour cela, le cinéma : prendre des coups (moralement).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    J'ai adoré ce film, il m'a paru bien trop court tellement que l'on est bien dedans. Le personnage principal est très enthousiasme et a beaucoup de pêche, on aimerait qu'elle change d'idée... que Rose la fasse changer d'avis, mais celle-ci est pareille avec moins d'expression, quelque fois on la comprend, d'autre fois on la haïe. Mais la réalité rattrape sans aucun doute la fiction, le monde va vers le profit et c'est ce que tout le monde veut !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    le réalisateur se pose comme simple observateur du marché de travail anglais...representant évidemment toutes les facades des pays du nord économique...autant les états Unis avec les mexiquains et les francais l'ont fait avc les algériens...
    Conséquence d'une politique de libéralisme...loach nous montre un monde mené pas la loi du plus fort..
    A la façon de ken loach on peut defois avec la caméra avoir l'impression de se retrouver dans un documentaire...si realiste..
    et pourtant nn...mais si vrai dans la vie..que cela déstabilise ...
    ken laoch nous laisse libre de choisisr notre camps....selui d'un père dessus par sa fille qui joue avc les autres ou alor meme celui de la copinne qui se refuse à toute sorte d'injustine ou bien sur angie qui sans forcment énormement de scrupule utilise l'homme pr se faire de l'argent et essayer de monter sa société...
    forcémenc un film noir sans honte... ...tout est déséspéré
    La fin du film recommence comme un debut...un perpetuel recommencecement de la vie et d'une société incroyblement ficelé.....Ce film joue sur les limittes de l'argent...l'utilisation des pauvres avc des pauvres....
    un film évidemment pas manichéen...le bien et le mal n'a plus de différence..
    it's a free world décris comme film sociale...
    a voir absoument...bon début 2008
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Remuant,
    retournant,
    poignant,
    dérangeant,

    énorme.

    Le meilleur film de Loach à mon avis.
    Une qualité du propos associé à un souci de vérité et de réalisme,
    (malgré évidemment les orientations non dissimulées de Loach au niveau politique) et très bien servi par un jeu juste et rigoureux, notamment l'héroine (si on peut employer ce terme) et le père.

    A voir de toute urgence, surtout dans cette période où le "modèle" britannique est dans toutes les bouches de nos dirigeant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Ken Loach dépeint une fois de plus avec talent et sans concession, une Angleterre malade et rongée par la décadence et l'inhumanité d'un libéralisme poussé à son paroxysme. It's a "free world", c'est le cas de le dire, avec la seule liberté de tenter de se sortir du monde des exploités pour celui des exploitants, sans d'autres alternatives et chèrement payé en plus... Ce film parfaitement maitrisé provoque un malaise alimenté par un sentiment de culpabilité, car il est difficile de ne pas pas s'attacher, comprendre et même trouver des justifications aux choix d'Angie qui bascule dans des pratiques pourtant indéfendables. Plus que les agissements de cette femme volontaire et déterminée à s'en sortir, c'est finalement le contexte et le système qui la broient que le réalisateur britanique condamne à travers ce film militant. Rien n'est laissé au hasard, du nom des personnages jusqu'au titre du film, qui a la force de ne pas tomber dans le manichéisme du bon contre le méchant. Ken Loach nous envoie là une belle gifle qui fait réfléchir sur les dérives d'un système économique qui finit par annihiler l'altruisme au profit d'un individualisme qui à l'arrivée ne rend pas plus heureux...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 janvier 2008
    L'originalité de ce film réside dans le fait qu'on adopte le point de vue du personnage qui va abuser des autres. Le message est clair mais la destinée de ce personnage reste ouvert à la fin. Ken Loach est le cinéaste du social par excellence et il le prouve encore une fois. Cependant, ce film ne m'a pas emballé plus que cela.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    "L'Angleterre est un pays difficile" dit Karol à Angie, l'héroïne du film. On est loin du miracle économique anglais tant vanté pas nos politiques. Ou plutôt si : il y a du travail, à l'heure, à la journée, et quel travail… celui que seule la main d'œuvre importée accepte. Quand je lis, parmi les "0 étoile", ceux qui parlent de "propagande" à propos de ce film, les bras m'en tombent. Propagande de quoi ? On vit dans une société de propagande : chaque jour, à la télévision, sur internet, dans la bouche de nos dirigeants, la propagande de la société libérale est propagée. On glorifie l'initiative individuelle, la flexibilité de l'emploi… "Tout est précaire" nous dit Laurence Parisot. Ainsi s'opposer à ce discours ambiant, donc totalitaire, ce serait de la propagande ? Pour en revenir au film, même s'il n'est pas parfait, quelquefois un peu démonstratif ou explicatif, il a le mérite de pointer du doigt les conséquences d'une politique économique qui broie les plus faibles en les jetant à corps perdus dans un engrenage infernal duquel ils ne peuvent plus sortir. Angie, d'abord victime, puis bourreau, mais finalement toujours victime d'un système qui la dépasse, croit pouvoir tirer parti de l'offre et de la demande qui régissent le monde du travail. Elle croit qu'elle rend service, qu'en prenant quelques risques, elle va pouvoir s'en sortir. La grande réussite du film est donc de nous faire partager le quotidien de cette jeune femme, très middle-class, ambitieuse et jamais découragée, maladroite, égoïste quelquefois, altruiste d'autres fois, aimante, perdue, dépassée. Le film montre sans démontrer, associe des évènements qui, certes, sont peut-être un peu trop nombreux pour un seul personnage, mais dont personne ne peur oser dire qu'ils sont pur fruit d'invention, à moins de vivre avec des œillères. Ken Loach n'est pas le meilleur cinéaste du monde, mais il est indispensable à nos vies et nos prises de conscience.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    Formidable comme presque tous les films de Loach. Une vérité désarmante.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 139 abonnés 7 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2008
    Après Le Vent se lève (2006), grand lauréat du 59ème Festival de Cannes, Ken Loach revient avec un drame social. It's a Free World ! c’est l’histoire d’Angie, une mère de famille qui s’est trop longtemps fait avoir dans la vie (privée et professionnelle) et qui décide, suite à un licenciement abusif, de créer sa propre boîte d’intérim avec une amie. Spécialisée dans la main d’œuvre bon marché en recrutant dans les pays de l’Est, au début, Angie y croit plus que tout et nous aussi, car elle y met du cœur et de la conviction. Mais petit à petit, tout va basculer, entre l’illégalité et le manque d’expérience (elle choisit de ne pas payer ses impôts malgré les risques encourus, elle crée des logements dortoirs, embauche des ouvriers sans papiers, …). Elle va complètement changer, au point d’abuser des personnes qu’elle aidait, son ambition c’est le profit à tout prix, quitte à ne plus payer ses ouvriers.
    Un drame réaliste, très bien mise en scène et surtout, très bien interprété par Kierston Wareing, une actrice qui débute, fort en gueule et crédible à l’écran, une actrice à suivre de près !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2008
    Un film engagé contre le libéralisme social de notre société qui est analyse du cercle vicieux qui entraîne les faibles dans une spirale infernale. Loach dénonce une société phagocytaire qui se dit civilisée mais qui en réalité n'ouvre ses portes qu'à l'argent, au détriment de l'humanité. Une oeuvre d'une savoureuse intelligence.
    nestor13
    nestor13

    57 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2008
    Le travail est un thème qui n'est pas nouveau chez Ken Loach. Souvenez-vous, dans "Bread and roses" il montrait déjà le combat d'une femme défendant les intérêts et la dignité de femmes de ménage dans une grande société. C'est aussi cette sorte de battante incarnée par la remarquable Kierston Wareing qu'il nous convie à admirer dans le monde sordide des marchands de graisse. Sans prendre réellement parti, le réalisateur anglais fait le triste et éternel constat que l'homme sans travail (et a fortiori sans papiers) n'est qu'un misérable. Rien de bien nouveau certes, mais comme à son habitude Loach construit autour une histoire à la fois belle et dure, qu'on a beaucoup de plaisir à regarder. Même si tout ceci est bien pessimiste, son cinéma est à chaque fois très attachant. "It's a free world !" est donc à regarder, même en cas de déprime aggravée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2008
    Dur, très dur...

    A travers un thème sensible (le travail des immigrés dans les pays occidentaux), Ken Loach dévoile la perversion du monde occidental moderne. Angie - le personnage principal - se perd entre son arrivisme malsain et sa volonté d'aller vers les autres. Malgré sa bonne volonté apparente, son égo finit par l'emporter sur tout le reste.

    Angie tombe dans les mailles d'un système qu'elle ne maitrise pas et qui finit par la manger toute crue.

    Une véritable descente aux enfers et un portrait acide d'une perversion de la société moderne.
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