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selenie
6 184 abonnés
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2,5
Publiée le 28 janvier 2008
Film propagande comme à l'habitude Ken Loach... Sa critique du monde du travail est cynique et acide... peut-on lui en vouloir ? Non bien entendu, il montre ce qu'on sait tous mais qu'il est bon de rappeler de temps à temps. Kierston Wareing est un premier premier rôle vraiment épatante. Le problème vient du choix scénaristique d'y ajouter une pincée de "polar" qui n'apporte rien d'autre qu'un classicisme facile. Des sans-papier qui menacent d'enlèvement voir plus avec une tension digne d'un policier de base arrive comme un cheveu sur la soupe d'une critique qui méritait un trvail plus approfondie sur les moeurs et le social. Dommage.
Encore un coup de poing signé Ken Loach ! L'histoire est vraiment terrible. Je suis toutefois un tout petit peu resté sur ma faim au niveau cinéma. Mais il n'empêche que cela reste un film indispensable incroyablement maîtrisé et soutenu.
100% faux! Ceux qui sont passé par là, vous diront. 100% plat! Des longs dialogues explicatifs, qui souvent disent n’importe quoi (ex : le père de la famille iranienne raconte son problème avec le Shah!). 100% propagande! Le réalisateur a entendu parler de ce problème, il se lance dedans sans savoir de quoi il parle. Tout simplement, c’est le moment, tout le monde en parle ! Il faut faire un film et gagner du fric. 100% bidon! Je ne cois pas à une seule situation dans ce film. Ni du côté des anglais (en connaissant assez bien ce monde) et ni du côté des immigrés (en étant moi-même un). Ex: les faux passeports livrés le lendemain!!! Ridicule. Il faut tout-même dire que les acteurs sont parfaitement dirigés! Mais malgré ça, je ne lui donnerai aucune étoile, l’œuvre est 100% malhonnête.
Ken Loach, réalisateur engagé mais à chaque fois je n'accroche pas à ses films. Et celui-ci ne déroge pas à la règle malheureusement! Je m'interroge toujours sur le but de Ken Loach dans son film, je ne comprend pas les réactions d'Angie qui n'ont aucune logique, scénario un peu brouillon... Je ne trouve pas que Ken Loach arrive à dénoncer vraiment, à montrer cette "destruction" comme dirait "Positif" ou plutôt ce système. Chacun se débrouille comme il peut, en enfonçant l'autre... je n'ai pas eu besoin de ce film pour m'en apercevoir! Le film n'est pas assez fort je trouve! au moins, il nous reste toujours la patte de Ken Loach, toujours appréciable! J'espère tout de même que ce film permettra à certains de prendre conscience du système dans lequel nous vivons!
Portrait très fort d'une femme (merveilleusement campée par Kierston Wareing) battante et d'une énergie à toute épreuve, prête à toutes les compromissions pour maintenir la tête hors de l'eau. Chronique amère et sans complaisance d'une société - la nôtre - où l'homme est un loup pour l'homme. Lutte pour la survie dans un monde qui a transformé l'homme en "ressource" humaine et où la générosité, si elle affleure, est bien vite engloutie. Pas de pitié pour ceux qui ont tiré le mauvais n° à la roue de la vie. Que faire ? Comment réagir ? Ken Loach nous tient les yeux grand ouverts et nous plonge dans le désarroi et l'inconfort.
C'est le premier film de Ken Loach que je vois, eh bien j'ai hâte de voir les autres! J'ai beaucoup aimé ce film,qui depeint la société et ce que l'argent peut pousser à faire. Quelques moments touchants et un coup de coeur pour Kierston Wareing!
Le film le plus violent et le plus dur de Ken Loach. On ressort de là secoué. L'actrice est époustouflante. L'histoire est malheureusement terriblement actuelle. A nous d'agir !
Une jeune femme virée de son boulot va créer sa propre société de recrutement et exploiter à son tour les immigrés. Entre le docu et la fiction, le film évite les écueils de la caricature et est porté par son actrice principale, sublime et engagée. Exigeant, intransigeant, noir et réaliste, implacable et nécessaire. Du grand Loach.
De la réalité en pleine face, Ken Loach fait éclater notre société dans un film dur, pessimiste mais cinglant de vérité. Kierston Wareing, filmée au naturel, empoigne un rôle complexe qui rend perplexe, on hésite entre rejet et compassion.
L'excellent Ken Loach nous livre cette année sa dernière perle. Un film réaliste, très, peut être parfois trop mais qui ne caricature jamais. Un excellent brûlot sur l'exploitation de l'Homme par l'Homme. Ca se passe en Angleterre, cela pourrait aussi se passer à Paris...
J'ai été tentée par ce film, et je n'ai pas été décue! Très bon film qui reflete l'exploitation des immigrants. Angie nous deviens vite detestable...ce qui n'est pas courant pour un personnage principal. Ecoeurée par le realisme de ce film...
Ken Loach est vraiment le meilleur réalisateur actuel au monde sur le réalisme. Son dernier chef d'oeuvre est bouleversent de réalisme dans une Angleterre actuellement remplit de clandestin. Ken loach filme à merveille cette sociéte, la précarité de ses immigrés. Comme à son habitude il déniche d'incroyables talents - Kierston Wareing largement oscarisable - et réalise un long métrage exceptionnel. Il arrive à nous faire changer d'avis sur certains points, on comprend tellement les deux côtés, cette vision de l'Angleterre est terrible mais à la fois très interressante et enrichissante.
Ceux qui disent que la fin n'est pas réussi, vous vous trompez, il n'y pas de fin, l'histoire est actuelle et persiste encore et toujours. A ne loupper sur aucun pretexte, d'autant plus qu'il s'agit d'une fabuleux divertissement ou on ne s'ennuit pas une seconde.
It’s a free world est un drame social vécu de l’intérieur. Plutôt que de tourner une énième mise en scène des pauvres contre les riches, Ken Loach choisit ici un angle d’attaque différent, celui de l’impact de la société sur la morale des gens à faibles revenus, celui des pauvres qui exploitent les encore plus pauvres. Ici nous ne sommes plus dans la lutte des classes mais dans la lutte interne de la classe. Ken Loach s’attaque à ce thème comme un constat, le dénonce mais sans vraiment croire à la plausibilité d’un retournement de situation. Comme souvent, il y a un combat entre les personnages et le discours social pour savoir qui aura le premier rôle du film. Après s’être fait virée de sa boite pour avoir refusé les avances sexuelles d’un de ses patrons, Angie, mère célibataire avec un enfant éduqué par ses grands parents, se retrouve à monter avec sa colocataire une société d’intérim spécialisée dans la vente d’heures de travail réalisées par des immigrés démunis. A travers elle, Ken Loach veut nous faire ressentir combien le contexte économique transforme les gens et déstabilise leur morale, combien l’apparition de concepts comme la flexibilité implique la précarité. Mais comme souvent le réalisateur se perd entre sa volonté de finesse psychologique et son besoin de faire de son film un manifeste politique. S’il arrive à nous persuader, au travers de Kierston Wareing, de tout le dualisme de son personnage principal – cette dernière alternant altruisme et égoïsme, compassion et mépris, compréhension et incompréhension – il sombre, une fois de plus, dans la description d’une société un peu trop manichéenne... Lire la suite de cette chronique sur http://www.playlistsociety.fr/2008/01/its-free-world-de-ken-loach.html