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    It's a Free World
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    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 février 2011
    "It's a Free World" est dans aucun doute le meilleur film de Ken Loach depuis l'inoubliable "Ladybird...", même si l'on n'y retrouve pas tout-à-fait la force de sa meilleure "période" : c'est que, sur le sujet plus que pertinent, mais absolument crucial, qu'est la dégradation du statut de l'humain dans nos sociétés gangrénées par le profit à tout prix, et le cortège d'horreurs qui accompagne l'immigration des pauvres, Loach centre son film sur un personnage de femme extraordinaire, qui va entraîner le spectateur dans un jeu remarquable de fascination / répulsion, servant parfaitement son propos. Car, si Angie est, comme le dit un hilarant échantillon de beauferie masculine dans l'une des rares scènes drôles du film, l'avenir du monde, il n'est pas sûr qu'on y gagne au change... Même si l'on ne peut guère s'empêcher de l'admirer ! Moins manichéen de ce fait, plus "Renoirien" (chacun à ses raisons...), "It's a Free World" est autant un bonheur de cinéma qu'un témoignage lucide sur l'état du monde.
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1
    Critique de Monique Pantel dans Europe 1

    78 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Ah moi mais ça m'a mis... mais ça m'a... Bon on connaît Ken Loach qui se bat toujours contre les injustices. Cette fois-ci il m'a cueillie ! C'est pas parce que son film est meilleur que les autres, c'est parce qu'il vous touche : on exploite les exploités ! Et c'est une fille qui a été exploitée elle-même, l'héroïne, Angie, qui est une belle salope. Elle est déplorable. Elle a été exploitée alors elle se met à exploiter les autres. Avec une copine, une moto, et beaucoup de culot, elle monte une agence pour l'emploi. Son but est très simple : c'est gagner beaucoup d'argent sur le dos des pauvres immigrés, et c'est ce qu'elle va faire. Est-ce sa faute à elle si les employeurs malhonnêtes ne payent pas les immigrés ? Mais bien sûr que oui que c'est sa faute. Elle s'en tamponne, pas moi. Elle m'a exaspéré, c'est un film dérangeant, et c'est un film qu'on ne peut pas oublier.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 février 2008
    Enorme déception d'une fan de Ken Loach ! A tel point que cela motive mon inscription sur ce site.
    C'est un film inutile et bidon. La loi du plus fort ne rapporte qu'au plus fort et les autres sont des victimes, merci on le savait.
    Le réalisateur, lui, s'est fait beaucoup d'argent sur une prétendue dénonciation de ce qui arrive aux clandestins. IL donne bonne conscience à quelques pseudos intellos, peut-être...
    A quand le prochain film des frères DARDENNE ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2008
    "L'Angleterre est un pays difficile" dit Karol à Angie, l'héroïne du film. On est loin du miracle économique anglais tant vanté pas nos politiques. Ou plutôt si : il y a du travail, à l'heure, à la journée, et quel travail… celui que seule la main d'œuvre importée accepte. Quand je lis, parmi les "0 étoile", ceux qui parlent de "propagande" à propos de ce film, les bras m'en tombent. Propagande de quoi ? On vit dans une société de propagande : chaque jour, à la télévision, sur internet, dans la bouche de nos dirigeants, la propagande de la société libérale est propagée. On glorifie l'initiative individuelle, la flexibilité de l'emploi… "Tout est précaire" nous dit Laurence Parisot. Ainsi s'opposer à ce discours ambiant, donc totalitaire, ce serait de la propagande ? Pour en revenir au film, même s'il n'est pas parfait, quelquefois un peu démonstratif ou explicatif, il a le mérite de pointer du doigt les conséquences d'une politique économique qui broie les plus faibles en les jetant à corps perdus dans un engrenage infernal duquel ils ne peuvent plus sortir. Angie, d'abord victime, puis bourreau, mais finalement toujours victime d'un système qui la dépasse, croit pouvoir tirer parti de l'offre et de la demande qui régissent le monde du travail. Elle croit qu'elle rend service, qu'en prenant quelques risques, elle va pouvoir s'en sortir. La grande réussite du film est donc de nous faire partager le quotidien de cette jeune femme, très middle-class, ambitieuse et jamais découragée, maladroite, égoïste quelquefois, altruiste d'autres fois, aimante, perdue, dépassée. Le film montre sans démontrer, associe des évènements qui, certes, sont peut-être un peu trop nombreux pour un seul personnage, mais dont personne ne peur oser dire qu'ils sont pur fruit d'invention, à moins de vivre avec des œillères. Ken Loach n'est pas le meilleur cinéaste du monde, mais il est indispensable à nos vies et nos prises de conscience.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 janvier 2008
    une fois de plus le réalisteur nous donne une belle leçon de morale avec toute une démagogie insupportable. un film de propagande inutile et ennuyeux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 8 février 2008
    Le constat est tel que je me suis endormis pendant le film. Certes le scénario est prenant et sur la papier prometteur quoique un peu hyperboliser parfois. Mais la réalisation ne suit pas et quel dommage! Ou est passer le Ken loach de "My name is joe" et du "Vente se léve" ?! Le film ressemble a une production et une réalisation TV ! Que de déception...On ne retrouve pas la pate de Ken loach...Triste deception.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    113 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2011
    Un drame social qui méritait amplement d'être traité cependant je reproche à Ken Loach d'y avoir beaucoup trop intégré ses opinions politiques d'extrême gauche. Je sais bien que je vais en faire hurler plus d'un mais mélanger art et politique...ça me dérange...d'autant plus avec des courants extrêmes...Imaginez un film d'un réalisateur d'extrême droite? En dehors de cette ambiguité, la réalisation est assez plate et fidèle à ce metteur en scène qui papillonne entre docu/fiction et cinéma réaliste ce qui ne me passionne guère...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 janvier 2008
    Enorme déception!!! Entre l'actrice principale aux rosses lèvres (piquées par une frelon?) et à la coiffure improbable et un scénario que je vais vous résumer en une ligne, on s'ennuie. Les méchants anglais vont recruter des travailleurs dans les pays de l'Est et ils ne les paient jamais. Zut, ça fait deux lignes... Trop manichéen et trop prévisible. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 mai 2008
    Pas très subtile, le dernier film de Ken Loach... des personnages dont l'ananlyse tient sur un ticket de métro, une histoire convenue, un réalisateur qui tourne en rond... dommage, car l'actrice principale est parfaite.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 juin 2008
    Quel ennui ce film ...
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2024
    Le titre, « C’est un monde libre ! », soit le renard libre dans le poulailler libre, annonce la couleur. A travers le personnage d’Angie (Ange, prénom ironique), jeune femme libre (elle roule en Harley-Davidson) qui a été manipulée et licenciée par son employeur (qui recrutait, grâce à elle, des travailleurs en Pologne), et qui crée, avec sa colocataire Rose, une agence d’emplois intérimaires pour étrangers, aux frontières de la légalité, le réalisateur montre des exploités qui exploitent d’autres exploités, faisant partie du lumpenprolétariat, peut-être sans conscience de classe mais qui sait se défendre s’il est grugé. Un cercle sans fin engendré par le capitalisme. C’est aussi le portrait d’une femme énergique (elle élève seule son fils, Jamie, en CM2 et qui se sent délaissé par sa mère, d’où son comportement violent à l‘école), battante, charmeuse (avec Karol, travailleur polonais qu’elle avait rencontré à Katowice en Silésie) et ferme, humaine (vis-à-vis d’une famille iranienne sans papiers) et égoïste, mais sans éthique (délation, mensonge sur sa trésorerie). Il est mérité que le film ait eu le prix du scénario (Paul LAVERTY) à la 64e Mostra de Venise en 2007.
    Ti Nou
    Ti Nou

    497 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2011
    Ken Loach ne juge pas, il montre et son film en gagne en profondeur et émotion. La peinture sociale est réalisée sans didactisme pesant. Kierston Wareing interprète brillamment plusieurs facettes d'un personnage ambigu et passionnant.
    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2008
    Toujours aussi engagé, Ken Loach quitte l’Irlande des années 20 pour mieux ausculter le situation sociale de l’Angleterre à travers, ici, l’exploitation des immigrés clandestins. Une catégorie de personnes dont le nombre s’est très fortement accru suite à l’élargissement de l’Union Européenne, en 2004, et que va fréquenter Angie, son héroïne. Jeune, énergique et ambitieuse, mais n’ayant pas fait d’études, cette dernière décide, un beau jour, de prendre son avenir en main, et monte, avec sa colocataire, Rose, un cabinet de recrutement. Si elle fait d’abord sensation, avec sa veste en cuir et sa moto, et semble appréciée des acteurs du monde nébuleux dans lequel elle se met à graviter, elle se met vite à perdre les pédales et à franchir, à son insu, la frontière qui sépare “travail” et “exploitation”, à ses risques et périls. Car bien qu’elle clame que “it’s a free world”, ses actes ne pourront rester sans conséquences négatives, tant pour elle que pour son entourage, à commencer par son jeune fils dont elle lutte pour obtenir la garde. Ce faisant, Ken Loach confronte différents types de personnages autour des notions d’exploitation et d’injustice, et, au fil des actions de chacun, remise tout manichéisme au placard, en même temps qu’il semble nous interroger nous-mêmes, quant aux limites que nous serions prêts à franchir pour survivre et assurer la subsistance de nos proches. Un thème qui trouve son paroxysme dans la dernière partie, lorsque le drame social se mue en thriller à l’issue plus qu’incertaine. Un dernier acte qui, s’il prend aux tripes, est, paradoxalement, le moins convaincant du nouvel opus du réalisateur, ne serait-ce que par l’utilisation d’une musique qui sonne trop “thriller”, et rompt le réalisme en place jusque-là, autant dans le jeu des acteurs (tous inconnus) que dans le refus de tout effet gratuit. Mais même un peu moins forte, la première claque de ce début d’année est toujours aussi douloureuse.
    Jérôme H
    Jérôme H

    171 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2008
    On prend une sacré claque devant ce film!!!
    L'histoire est si réaliste et traiter superbement : sans avis, sans juge et sans critique, Mais seulement une image ponctuelle de la vie actuelle du problème de travail au sein des immigrants.
    Tous les acteurs sont ciblés positivement et négativement sur les abus et profit pour finalement arriver à la conclusion que rien ni personne n'est parfait et que le serpent se mordra toujours la queue.
    Henrico
    Henrico

    165 abonnés 1 327 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Ce film au titre sarcastique ne nous apprend rien de nouveau sur Ken Loach que nous ne savions déjà. Perfection technique, excellence du sujet, mais incorrigible idéologie forcenée. Une grille de lecture Marxiste léniniste pure et dure comme il l’a fait pour quasiment tous ses sujets. Et comme quasiment chaque fois, sa critique sociale perd de son impact. Elle en perd d’autant plus aujourd’hui que l’idéologie dominante, depuis l’effondrement du bloc communiste ne sert plus le cinéaste. Beaucoup d’intellectuels de gauche et une grande partie de l’opinion s’est en effet rendue compte depuis près de vingt ans qu’ils avaient regardé le monde et les idées socialo-communistes avec un aveuglement souvent empreint de romantisme, de complaisance, et parfois d’hypocrisie. Dans l’histoire de Angie, le britannique a l’intelligence de nous dépeindre un incontestable travers du nouveau libéralisme. Sa capacité à être relayé par des « petites gens » qui ne détiennent pas une once de capital. Seulement voilà, la grille trop rigide de Ken Loach le conduit plusieurs fois dans l’incongruité. L’exemple le plus flagrant est de nous montrer l’emploi sauvage d’immigrés possesseurs de papiers mais victimes d’une impitoyable exploitation à grande échelle. Or la réalité est tout autre. C’est la présence importante de sans papiers qui aujourd’hui rend possible l’exploitation sordide. Ceux qui ont des papiers ont des recours juridiques, les sans-papiers, aucun. Ce n’est donc pas le libéralisme qui est condamnable en soi, mais les insuffisances de contrôle qui le sont. Autre incongruité, Loach insiste lourdement sur la quantité d’immigrés de l’est pour nous laisser entendre que l’arrivée du libéralisme dans les pays ex-communistes n’a amené que pauvreté et désir de fuir. Il est bien dommage que Loach ne soit jamais allé filmer le sordide sort des prolétaires de l’est durant les beaux jours du socialisme.
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