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    It's a Free World
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    329 critiques spectateurs

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    apotheme
    apotheme

    117 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 août 2010
    Une bonne interprétation pour un film prenant qui a le mérite d'avoir un scénario qui change de l'ordinaire.
    Mais c'est quand méme dommage que la fin se termine de cette maniére.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 janvier 2008
    Depuis "Sweet sixteen" (son meilleur film), Ken Loach semble avoir pris un coup de fatigue. Après l'accueil mitigé de "Just a kiss" et la fadeur déconcertante du vent se lève (pourtant palmé...), Loach revient avec "It's a free world...", drame sur l'exploitation humaine. Et, là encore, même s'il retrouve une verve engagée qui lui sied mieux que le drame historique, le réalisateur peine à faire décoller son film. Sans audace et avec un sens inégal de l'émotion, le cinéaste britannique, reconnu pour son courage (qu'il n'a pas perdu ici) et son réalisme social filmé sans fioritures (qu'il n'a pas perdu ici non plus), accouche d'un film lent et encore une fois légèrement fade. Pour commencer, tout se met en place beaucoup trop rapidement ; en à peine 10 minutes, l'héroïne se bat déjà pour concrétiser son projet. Alors que les bases sont à peine posées, que les personnages ne sont qu'esquissés, le scénario démarre en trombe vers une histoire puissante mais qui, à l'image, manque du peps nécessaire pour convaincre totalement. Chaque protagoniste est tellement englouti par la cause qu'il défend, et le scénariste Paul Laverty aussi, qu'ils leurs manquent la définition psychologique essentielle, passée à la trappe au profit de la si précieuse étiquette 'oeuvre sociale' ; même si Loach a l'intelligence de mettre en rapport les enjeux de la vie privée de l'héroïne, ainsi qu'une amitié et une relation parentale qui se détériorent, c'est avec un peu trop de démonstration qu'il le fait. De plus, certains personnages intéressants (la famille d'immigrés qui cherchent un logement par exemple), disparaissent rapidement alors qu'ils auraient justement servis à alimenter le discours. Puis, grossière erreur, le look de l'héroïne est en totale contradiction avec son personnage : malgré le jeu irréprochable de son actrice Kierston Wareing (étrange sosie de Asia Argento), on ne croit pas du tout en sa façon d'être tant son physique (comprendre par-là la façon dont elle est habillée et maq
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    Réalisateur engagé, cela se comprend facilement. Histoire plutôt bien menée et construction soignée et réussie. Mais le film manque franchement d'action et de rythme : de plus le personnage principal est terriblement énervant et semble se contredire du début à la fin ( But de l'histoire ? Surement ) Trop d’imprécisions à mon goût pour donner lieu à un film prenant jusqu'à la chute du personnage.
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 avril 2013
    Ken Loach doit ARRETER de vouloir parler des problèmes liés à l'immigration en Grande Bretagne car il fait systématiquement des films bienpensants, niais, et moralisateurs.
    J'aime son coté engagé et j'aime les films engagés en général mais là c'est juste médiocre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2008
    J'ai vu ce film hier soir, c'est un vrai navet venant de Ken Loach, j'ai adoré Le Vent se léve, c'était une vrai hâte de voir ce film, j'ai été déçu. Beaucoup déçu, vous pouvez lire la fiche sur les fiches du cinema avant jeudi.
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 janvier 2008
    100% faux! Ceux qui sont passé par là, vous diront. 100% plat! Des longs dialogues explicatifs, qui souvent disent n’importe quoi (ex : le père de la famille iranienne raconte son problème avec le Shah!). 100% propagande! Le réalisateur a entendu parler de ce problème, il se lance dedans sans savoir de quoi il parle. Tout simplement, c’est le moment, tout le monde en parle ! Il faut faire un film et gagner du fric. 100% bidon! Je ne cois pas à une seule situation dans ce film. Ni du côté des anglais (en connaissant assez bien ce monde) et ni du côté des immigrés (en étant moi-même un). Ex: les faux passeports livrés le lendemain!!! Ridicule. Il faut tout-même dire que les acteurs sont parfaitement dirigés! Mais malgré ça, je ne lui donnerai aucune étoile, l’œuvre est 100% malhonnête.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2009
    Allez, O étoiles pour contre-balancer toutes les bonnes critiques... J'ai du mal à m'habituer au cinéma de Loach et je comprends pas tellement pourquoi on crie au génie. On nous ressasse pendant 1h30 que nous sommes dans un monde pourri corrompu par l'appât du gain, et le tout sans aucune psychologie, ni aucune idée pour faire avancer les choses. Que de la description, le film en reste donc là, à terre, complètement embourbé, au même point à la fin qu'au départ. Je vois pas de message. C'est un peu facile. D'autant plus que l'histoire est très cliché, hautement improbable et la VF mauvaise.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 janvier 2008
    un film de propagande comme on en connait deja trop; a eviter, sauf si vous êtes déjà en parfait accord avec ce que dit le film: vous aller certainement adorer.
    neoravine
    neoravine

    8 abonnés 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 avril 2008
    Déçue. Pas un mauvais film mais loin, bien loin des autres films de Ken Loach. Peu d'émotions, pas d'attachement aux personnages, aucune morale. Un constat, point ! Le sujet reste intéressant mais rien de plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2011
    Un des meilleurs Ken Loach. Toujours dans la critique de contextes sociaux, le réalisateur britannique met en scène l’histoire d’une jeune femme et de son fils qui doivent se débrouiller -et même survivre- tous seuls étant donné que le père a quitté le foyer. La qualité de la photo est très élevé notamment la nuit qui paraît bien inquiétante tant les pressions viennent de toute part; des plans fixes et des techniques simples pour une histoire pas si simplement contée, voilà la force du film. Peu à peu, Angela -ou Angie comme on la surnomme- (Kirsten Wareing) est contrainte d’organiser des recrutements éclairs à l’aurore pour des travaux de très courte durée (à la journée) que seuls des clandestins souhaitent réaliser. De là, un dilemme se met en place pour Angie entre la survie de sa petite famille et la compassion pour ces clandestins, bref, l’exploitation nécessaire pour la survie. L’actrice est donc impressionnante et porte à bout de bras ce film, jolie moto aussi). Après, il est vrai que Ken Loach est bien souvent obsédé par le fait de tourner dans les banlieues postindustrielles du Royaume-Uni mais là, son discours est admirablement transmis. La scène de l’agression est poignante et terrible tout comme la condition générale de la jeune femme, surtout parce qu’on a un parti pris très clair pour cette dernière s’avérant moins déterminée dans ses actes et dans la légitimité de son travail au fur et à mesure que la trame de l’histoire se poursuit. Dans un registre bien différent, on est bel et bien au niveau de ‘Le vent se lève’, Palme d’or à Cannes pour l’année 2006.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Après chacune de ses excursions dans l'histoire ("Land and Freedom", "Le Vent se lève") ou de l'autre côté de l'Atlantique ("Carla's Song", "Bread and Roses"), Ken Loach a toujours ressenti le besoin de revenir à ses chroniques de la vie sociale de son pays, marquée par le thatcherisme puis par le blairisme, deux doctrines pronant un libéralisme décomplexé.

    Le "Free" du titre ne signifie pas "libre", ou alors au sens de libre marché ou de libre entreprise. La liberté du monde décrit par Ken Loach se conçoit en fonction de son intérêt économique : liberté de circulation en Europe, afin d'amener en Grande-Bretagne une manoeuvre bon marché, liberté d'entreprendre qui permet à Angie et Rose de démarrer leur boîte sans déclaration ni locaux, liberté du travail qui se traduit brutalement par un marché aux esclaves quotidien où Angie choisit ceux qui auront le bonheur de travailler.

    Il existe bien des règlements, notamment un qui condamne à cinq ans de prison les employeurs de sans-papiers. Mais dans le milieu des nègriers modernes circule un jugement où un mafieux coupable d'avoir employé des centaines de sans papiers s'est vu condamné à un simple avertissement, véritable encouragement à franchir la deadline. C'est la transgression de cette limite qui amène Rose à abandonner Angie, ça et la stupéfaction de voir sa copine se transformer en véritable salope.

    Car pour une fois, Ken Loach a choisi de s'intéresser aux exploiteurs, et plus particulièrement à Angie, représentative d'une nouvelle génération pour laquelle les valeurs de solidarité, de lutte collective et de compassion ont laissé la place aux notions de compétition, de succés et de fortune. Quand son père lui rappelle qu'il n'y a pas que l'argent dans la vie, elle se justifie en opposant son parcours au sien : "Tu as eu le même travail pendant 30 ans, moi à mon âge j'ai déjà eu 30 jobs".

    L'intelligence de Ken Loach et de son scénariste Paul Laverty repose dans le fait de nous présenter Angie sous ses différents aspects : victime elle-même de la compétition et de l'injustice dans son travail, confrontée à une vie personnelle difficile, elle sait montrer des élans de générosité, par exemple quand elle héberge pour une nuit Mahmoud et sa famille avant de leur trouver une caravane, et l'on finirait presque par souhaiter une happy end à sa success story.

    Mais le même engrenage qui entraîne souvent les héros des films de Ken Loach vers le drame conduit cette fois Angie à des actes moralement ignobles, ses valeurs s'étant depuis longtemps dissoutes devant le principe selon lequel la fin justifie les moyens. Et l'affection que le spectateur commençait à ressentir pour Angie rend son acte encore plus insupportable, d'autant plus que la qualité du jeu de la débutante Krieston Wareing rend son personnage parfaitement crédible, preuve s'il en était encore besoin du talent de Ken Loach comme directeur d'acteurs.

    "It's a free World..." est peut-être un des films les plus noirs de Ken Loach, et ce n'est pas peu dire ; sans doute parce qu'on n'y voit même pas le combat des victimes, et que la logique de ce monde est aussi désesperante que celle des républicains irlandais oubliant la dimension sociale de leur combat une fois arrivés au pouvoir. Mais ce pessimisme a quelque chose de salutaire, comme l'est d'indéfectible fidélité du réalisateur de "Kes" à ces valeurs qui font si cruellement défaut à son héroïne.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2008
    Cette première semaine de l'année étant assez pauvre en sorties, je me suis rabattu sur le nouveau Ken Loach. Si j'avais eu un peu de mal avec Le vent se lève, ici tout le contraire, j'ai adhéré totalement, un film coup de poing qui ne laisse pas indifférent, une excellente surprise donc.
    L'histoire est forte et ancrée dans un quotidien tellement réel que l'on a souvent l'impression de suivre un documentaire (comme souvent chez Loach). La puissance du scénario (primé à Venise) nous fait passer par tous les sentiments. Le très beau portrait de femme qui s'en dégage est plein de courage, de tendresse, de force mais aussi d'un grande ambiguïté. Du coup on a du mal à juger le personnage principal tant ces actes et ses paroles différent, s'adaptant au gré des situations, capable du meilleur pour venir en aide à une famille expulsée et du pire pour en faire travailler et loger d'autres. On l'aime, on la déteste, mais on finit par la comprendre même si on excuse rien. C'est une jeune actrice inconnue, Kierston Wareing, qui voulait abandonner le métier si elle n'avait pas ce rôle, qui incarne Angie. Elle y est époustouflante de naturel, d'énergie et de talent. Comme son personnage elle n'a pas baisser les bras et contre vents et marées repartira toujours de l'avant. Dans ce sens la scène finale est d'une force incroyable, tout est dit dans à ce moment là. Le visage de la femme ukrainienne reste longtemps dans la tête après la fin du film.
    Un scénario superbe et une mise en scène sobre et efficace, au plus près des protagonistes et de l'histoire, font de It's a free world un film poignant, touchant, fort et magnifique. Un constat amer de plus de la société dans la quelle nous vivons. Premier coup de coeur de l'année.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    Rèalisè en 2007, le film de Ken Loach aborde les dèrives de la sociètè libèrale en dressant, non pas les portraits des exploitès, mais ceux d'une exploiteuse! Car "It's a Free World" est avant tout un formidable portrait de femme qu'interprète admirablement Kierston Wareing! C'est une plongèe au coeur d'un système à la dèrive, un système dans lequel les rôles peuvent rapidement s'inverser! il suffit d'un rien pour que l'oppresseur ne devienne victime à son tour! il n'y a plus de règles, plus de frontières entre le bien et le mal, chacun ne pense qu'à son fric et à sa peau! Angie est en fait le pur produit des annèes Thatcher! Une individualiste forcenèe et cynique mais Loach se garde bien de porter le moindre jugement sur son personnage, se contentant de les regarder se dèbattre! Seulement le mal court, il galope, même...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Après un décevant "vent se lève", Ken Loach revient avec un cinéma qui a des choses à dire et cela fait plaisir. Agrémentée d’une interprétation remarquable, ce film parvient, malgré quelques longueurs parfois, à souligner avec beaucoup de finesse un aspect économique, social, et surtout humain, de notre monde « libre » d’aujourd’hui. A voir.
    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2008
    Après le léger académisme de la palme d’or “le vent se lève”, Ken Loach revient à ce qu’il sait bien mieux faire : un regard acide et engagé sur la société d’aujourd’hui. Et ça fait mal, très mal.
    Il avait jusqu’alors habitué les spectateurs à se mettre du côté des victimes du système pour mieux le dénoncer, sans pour autant oublier de montrer les décideurs ou les profiteurs, mais ceux-ci restaient des personnages secondaires. Ses démonstrations étaient fortes, mais sans surprises.
    Ici, délibérément, il choisit de suivre un personnage touché par une injustice, et qui, par un jeu de choix et de conséquences pourtant évitables, va se retrouver de l’autre côté de la barrière. Cette Angie est terriblement attachante parce que pleine de vie et de volonté, impétueuse, capable du meilleur et du pire. On imagine le même film qui aurait montré la fille avec laquelle elle s’associe, raisonnable et pondérée, quel ennui cela aurait été !
    Ken Loach nous emmène donc sur les traces d’une jeune femme qui pourrait être une amie, une battante, puis il nous retourne comme une crêpe (ou un billet de banque) pour nous montrer dans quelle inhumanité nous pouvons tomber, le grand mépris des autres vers lequel nous emmène l'économie libérale.
    C’est dur, très dur, car il pointe non pas l’arrogance des puissants mais le monstre qui est en nous.
    La mise en scène, sèche, nerveuse, sur le vif, renforce cette impression de malaise. On sort de la projection honteux de vivre dans ce monde-là. Mais c’est fait aussi pour cela, le cinéma : prendre des coups (moralement).
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