Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrisbal
15 abonnés
694 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 3 janvier 2024
Un western en quasi huis clos qui mérite le detour avec un suspense savamment distillé et de bons acteurs (même si Jack Elam est un peu la caricature de lui même). Il y a peu d'action mais il n'y a pas de place pour l'ennui (spoiler: même si on attend fébrilement l'attaque de la malle poste qui n'arrivera malheureusement jamais... ). Tout ceci n'est pas sans rappeller "The hateful eight" de Quentin Tarantino qui, 65 ans plus tard, installera quasiment le même climat d'attente dans la mercerie de Minnie.
J’adore ces films noir et blanc des années 40/50 qui, à l’image de ceux de John Ford, ont un superbe grain lumineux. « L’attaque de la malle-poste » d’Henry Hathaway débute avec un superbe panoramique avec la malle-poste qui déboule au milieu de l’écran. La suite est plus intimiste. « L’attaque de la malle-poste » est western qui obéit plus aux codes du thriller qu’à ceux du western ; une sorte de huit-clos dans relai où se concentre toute l’action, elle-même centrée sur les rapports entre les différents protagonistes. Tous les personnages principaux et secondaires sont importants pour maintenir une tension et un suspens vers une fin attendue. Un papier, un couteau, un revolver… vont avoir leur importance pour maintenir cette tension. Du côté des « gentils », le séduisant Tyrone Power et la combattive Susan Hayward. Du côté des « méchants », Dean Jagger campe un chef de bande éduqué, alors que l’inoxydable Jack Elam est un véritable pervers-psychopathe. Sans parler de la gamine dont le rôle est prépondérant. Un joli film astucieux et bien ficelé. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Un autre beau western d'Hathaway, où la belle Susan Hayward, actrice fétiche du cinéaste, doit cohabiter bien malgré elle avec le commis d'un relais sur la route de la malle-poste. Confiné à l'auberge et à ses alentours, le récit dépeint la lutte de ce couple improvisé contre quatre malfrats décidés à mettre la main sur l'or transporté par une diligence. Parfaitement interprété et mis en scène, le film s'appuie sur un scénario solide de Dudley Nichols et distille un suspens intelligent, se servant de ressorts originaux qui fonctionnent à merveille (spoiler: l'enfant qui sort de la chambre par le trou percé en vue de la fuite du couple ).
Unité de lieu (un relais pour diligence) et de temps (se déroule sur moins de 24 heures): des bandits (avec à leur tête Hugh Marlowe (parfait dans un western) veulent attaquer une diligence remplie d'or. Ils séquestrent Tyrone Power (l'homme de main du relais) et Susan Hayward (une passagère en escale) jusqu'à l'arrivée de la diligence remplie d'or. Le groupe de bandits est constitué d'évadés de prison. Ils ne sont pas complètement assortis entre eux et arrivent avec des tensions. Avec un des bandits, Jack Elam, dans un de ses premiers rolles, littéralement fou et obsédé par Susan Hayward. Et avec Hugh Marlowe pour un personnage de méchant en chef, mais éduqué, pas une grosse brute, qui doit gérer le fou Jack Elam et les deux autres qui semblent avoir le QI d'une huitre. Et avec Tyrone Power encore dans un rôle de personnage simple qui qui arrive à faire passer des émotions avec pas grand-chose. Qui va devoir composer avec Susan Hayward s'ils souhaitent s'en sortir, tous les deux, ou mieux, tous les trois, car Susan Hayward a une petite fille avec elle. Petite fille, bébé qui marche à peine, qui donnera lieu à une scène impressionnante du film où Jack Elam tire à côté de la petite fille (qui par accident est sortie de la maison) pour faire peur à sa mère: les explosifs (impacts de balle au sol) sont clairement à côté de la petite fille pendant cette séquence. C'est une bonne histoire.
Henry Hathaway, réalise en 1951 ce huis-clos westernien sans véritable faille. Les grandes réussites sont d'avoir nuancé les caractères des personnages d'une part (Tyrone power n'incarne pas un héros sans peur et sans reproche, Hugh Marlowe est un hors-la-loi qui garde une certaine éthique ... A contrario, Jack Elam crève l'écran en interprétant un affreux qui annonce déjà les outrances du western spaghetti) , et d'avoir installé des moments de suspense tout au long du récit. Présence aussi de la petite Callie qui occupe une place rarement dévolue aux enfants (surtout si peu âgés) dans les westerns. Hathaway retrouvera Susan Hayward et Hugh Marlowe dans 'le jardin du diable' ainsi que dans le dispensable 'sorcière blanche', pour cette dernière. Il avait déjà collaboré avec Tyrone Power (et le fera encore) et Dean Jagger dans 'L'odyssée des Mormons', un des rares films sur le sujet.
Une aventure en huis-clos captivante et tendue avec les caractères bien trempés des assaillants et surtout une enfant au milieu, chose plutôt rare, qui va catalyser la folie et les comportements parfois surprenants des personnages. Le voyage ne sera pas de longue durée pour certains.
Les interactions et les relations entre les quatre bandits restent particulièrement intéressants. Par là même, le duo star joue des personnages presque inédits, l'homme (Power) étant quasi un apprenti qui reste dans les limites d'un courage "à hauteur d'homme", tandis que la femme (Hayward) est une femme forte au tempérament impétueux. Outre un récit évolutif classique mais particulièrement prenant on notera quelques scènes marquantes dont une avec une fillette qui reste audacieuse vis à vis de la censure de l'époque. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Encore un bon western signé par ce vieux routier d'H. Hathaway, qui mélange ici deux de ses genres de prédilection : le polar et le western. Bien aidé par un casting en or et un scénario précis, le bougre signe donc un pur film noir en huis clos, le tout dans un relais de diligence (une des inspirations directes de Tarantino pour "Les 8 salopards"). le héros campé par T. Power est classique dans son caractère, mais il a un background intéressant, tout comme celui de la femme forte campée par la sublime S. Hayward, sans oublier un bad guy ambivalent qui se révèle peu à peu. Sauf qu'autour, c'est un peu le désert et que les autres protagonistes sont trop peu développés, y compris le méchant joué par J. Elam, véritable brute perverse comme il savait si bien le faire. Un film brutal, prenant, aux gros plans bien choisis et au contrastes très marqués (superbe photo en N&B, choix artistique payant et justifié), avec comme toujours un découpage précis et efficace d'Hathaway. Le scénario et la mise en scène se mettent régulièrement de concert pour créer des scènes de suspense vraiment prenantes, comme le repas du soir avec les passagers de la diligence, tendu à l'extrême, ou bien encore le truc du message écrit sur une feuille. Bref, du travail solide, pour un western divertissant, qui a pour menus défauts et un prologue et un épilogue sans aucun rapport avec le film et des personnages trop stéréotypés, mais pour le reste, un pur régal. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Très bon western avec un superbe scénario entremêlé de formidables suspenses digne de Hitchcock . Chaque scène , chaque dialogue, chaque silence et chaque geste ont leur importance . Henry Hathaway a privilégie l'intensité dramatique de ce huis clos qui se passe dans un relais post qui voit passer deux diligences par jour en pleine zone désertique au détriment de bagarres et de scènes plus spectaculaires .
Tyrone Power, la sublime Susan Hayward, Dean Jagger et Jack Elam sous l’œil d'Henry Hathaway, dans un huis-clos au cadre incontestablement westernien mais à l'intrigue de thriller, je signe tout de suite évidemment. Bon, une réserve tout de même, qu'est qui a pris le compositeur du film de mettre une musique aussi incompatible avec l'ambiance pesante du film que "Oh! Susanna". En plus, à chaque fois que j'entends cette musique je pense à Charlie le Coq (trop vu de cartoons Warner dans mon enfance !!!). Heureusement qu'on ne l'entend qu'au début et à qu'à la fin, parce que sinon... Autrement, c'est du bon... Jack Elam incarne sans conteste un des pires psychopathes complètement tarés que le genre ait connu. L'acteur pour son quasi-premier rôle assure à mort. La réalisation d'Hathaway est d'une sécheresse et d'une efficacité qui ne font que mieux ressortir la violence physique et psychologique de l'ensemble. La séquence avec la gamine, ouah... on ne pourrait plus la refaire aujourd'hui et il n'est guère étonnant que le film ait eu quelques problèmes avec la censure et qu'il ait été interdit dans quelques pays. Et puis le protagoniste a le "mérite" de ne pas être un héros fort et courageux à toute épreuve mais quelqu'un qui a la pétoche et qui veut juste survivre. Et puis j'aime bien les personnages de femme forte qui ne s'en laissent pas conter et Dieu sait que Susan Hayward assurait dans ce registre. "Rawhide" ("fouet de cuir" en anglais !!!) est un petit western-film noir de derrière les fagots intense, sec, nerveux et sans fioriture qui donc porte bien son titre.
Ce film renferme d'excellentes choses, et frappe notamment par son absence de manichéisme : à part Jack Elam (le méchant irrécupérable) les méchants ne le sont jamais complètement et les gentils ne sont que des héros que malgré eux. C'est bien cadré, l'hui-clos arrive à tenir la distance et les acteurs sont excellents. On retiendra quelques scènes cultes comme la môme qui s'en va tailler la route toute seule dans le désert entourant le relais. On regrettera tout de même quelques inepties comme ce morceau de papier qu'on empoche roulé en boule et qu'on ressort plié en quatre, ou peut-être pire, les deux bandits qui laisse le couteau à Suzan Hayward… parce qu'il est ébréché ! Et le suspense étant artificiel, la question "vont-ils survivre" ne se posant plus, elle est remplacé par "comment vont-ils s'en sortir ?" ce qui est tout de même moins intéressant. Quant à la bande son (Oh ! Susanna) ils ne se sont pas foulés ! Globalement l'attaque de la malle poste reste un bon western qu'on prend plaisir à voir et à revoir.
Avant d’être un beau western, car il est difficile de dire qu’il n’en est pas un, c’est un beau film superbement réalisé. Hathaway était dans de grands jours et Dudley Nichols aussi. Il foisonne de trouvailles toutes plus intelligentes les unes que les autres, le suspense est constant et la fin inattendue. Les acteurs sont parfaits à commencer par Susan Hayward, en plus magnifiquement photographiée. On comprend mieux après avoir vu ce western pourquoi tant d’autres cinéastes ont voulu avoir Jack Elam comme méchant. La particularité de ce western est de plaire aux femmes grâce à l’héroïne et à la petite fille que curieusement personne n’oublie, son souvenir s’inscrit plus dans les mémoires que bien d’autres séquences vues ailleurs, pourtant infiniment plus spectaculaires. Curieusement aussi, ce film est un plaidoyer pour la famille puisque c’est elle qui protégera Tom,Vinnie et Callie bien que aucun des trois n’en fasse officiellement partie. On attendra longtemps l’attaque de la malle poste. Ah ! Ces titres français qui dénaturent les scénarios. Hathaway n’est pas un grand maître du Septième art, il arrive juste en dessous des très grands On lui doit cependant de superbes films noir, des films d’aventures passionnants et un chef d’œuvre surprenant de sa part : le très romantique ‘’Peter Ibbetson’’.
Avec "l'attaque de la malle-poste", nous somme en présence d'un excellent western de la part de Henry Hathaway. En gros, l'histoire qui ressemble beaucoup à ce que l'on pourrait voir dans un thriller est celle de quelques hors-la-loi qui prennent en otages des voyageurs dans un relais de diligence. Il n'y a certes pas beaucoup d'action, mais nous avons le droit à une bonne dose de suspense et le casting est vraiment très brillant. On y retrouve notamment Hugh Marlowe, Jack Elam et Dean Jagger dans le rôle des bandits, alors que Tyrone Power et la charmante Susan Hayward forme "un couple" auquel on finit par s'attacher. Un western que l'on prend donc bien plaisir à visionner et qui s'avère l'un des plus réussi chez ce réalisateur.
Un des cinq meilleurs westerns de Henry Hathaway,un très bon(100 dollars pour un shérif),trois sont très bien réussis et un Masterpierce(La fureur des hommes).
Rawhide désignera dans ce western deux choses,la première c'est le nom d'un grand fouet spécialement conçut pour les chevaux,la deuxième est le nom de la station du relai de diligence où se déroulera l'intrigue en huis-clos.
Ce western avec son intrigue très sombre ressemble à un film noir dont la partition musicale est absent dans les 20 dernière minutes,par ailleurs ce n'est pas plus mal,car le début l'air musical du générique est du n'importe quoi ,trop dynamique pour un western noir et tragique.Saul kaplan le compositeur de la Fox était imposé par Darryl Zannuck le fondateur de cette Major dans tout les westerns de l'époque appartenant à la firme.Je ne pense pas que c'était la volonté de Hathaway de choisir ce compositeur pour son western.
À part ce petit défaut musical,l'intrigue est solide,elle fut écrite par Dudley Nichols l'un des scénaristes préférés de John Ford ,au mieux de tirer les ficelles comme dans un polar ordinaire,il présenta son scenario comme un western tragédien. C'était l'un des western des années 50 qui fut interdit en France aux - de 16 ans,tandis que dans d'autre pays ce film fut complètement interdit,sans doute à cause de la célèbre scène d'anthologie avec l'immense second rôle de méchant garçon interprété par un grand acteur,Jack Elam,spoiler: tirant sur une gamine qui sans doute à l'époque devait avoir entre 2 à 3 ans sans la tuer c'était la scène la plus marquant dans ce western.
Hathaway maitrisait bien sa mise en scène avec son jeu de caméra tourné en huis clos avec uniquement deux pièces,une avec sans fenêtre ,et l'autre avec trois fenêtre,la grande chambre du héros.Les acteur sont tous excellents,particulièrement Hugh Marlow ,Jack Elam et susan Hayward très jeune à l'époque,tandis que Tyronne Power dans ce western était un peut effacé,probablement que c'était un choix de la star,qui ne voulait plus interprété des rôles de jeunes premiers qui firent sa gloire il y a quelque décennies en arrière.
Ce western fait partie de ceux que l'on pourrait ranger dans la catégorie "huis-clos" au même titre par exemple que "la ville abandonnée", "3h10 pour yuma "ou le train sifflera trois fois" et ce dans la mesure ou la dimension spatiale du western cède la place à une inscription des personnages dans une problématique temporelle . Dans le genre le film fonctionne plutôt bien et à l'instar de ces westerns de la fin des 40's fait même preuve d'innovations ,notamment visuelle ou en faisant d'une innocente petite fille de 18 mois un personnage à part entière.