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tomPSGcinema
750 abonnés
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2,5
Publiée le 26 septembre 2009
Film d'aventure sympathique, le Chevalier de la Vengeance possède son plus gros atout du côté de l'interprétation. En effet, entre un Tyrone Power excellent dans le rôle de Benjamin Black, une Gene Tierney envoutante et qui n'a jamais été aussi magnifique, un Georges Sanders efficace en méchant de service ou encore un Roddy Mc Dowall touchant et qui fit l'une des ses premieres apparitions dans le rôle du Benjamin Blake enfant, tout ce joli monde reste à mon sens la plus grosse qualité de l'oeuvre. Car, l'histoire est certes sympathique mais elle ne m'a jamais totalement enthousiasmer ( au contraire de l'excellent Les Naufrageurs des Mers du Sud réalisées la même année par Cecil B. De Mille et qui s'avère bien plus passionnant ), notamment à cause d'une première partie que j'ai trouvé peu intéressante, faute aussi à une mise en scène de John Cromwell pas toujours très inspirée. Ceci dit, la seconde partie de l'oeuvre ( qui se déroule en grande partie dans une île des mers du Sud ) est beaucoup plus captivante et sympathique à visionner, en grande partie grâce notamment à la belle musique d'Alfred Newman et de la jolie photographie en noir et blanc de Arthur Miller. Il ne s'agit donc pas d'un long métrage majeur des années 40 mais il en possède quelques qualités non négligeables,qui fait qu'il se doit d'être neanmoins découvert. 13/20
Le pur film exotique d’aventure des années 40. La belle sirène Gene Tierney joue une indigène d’une pure beauté qui séduit Tyrone Power. Que doit-on retenir de plus de ce film, il est dans la veine des bons films de cape et d’épée de l’époque, son héros courageux et persévérant est mis en scène avec panache et énergie. L’aventure est au rendez-vous, tous les ingrédients sont réunis et cela nous offre un beau spectacle Hollywoodien.
Quand sort sur les écrans « Le chevalier de la vengeance » de John Cromwell en 1942, Tyrone Power est alors la vedette incontestée de la Fox, lancé par le studio pour contrer la popularité immense d’Errol Flynn qui sous la houlette de Michael Curtiz fait depuis 1935 et « Le Capitaine Blood » les beaux jours de la Warner. Le jeune acteur au physique de jeune premier romantique a déjà triomphé dans « Suez » d’Allan Dwann (1938), « Le Brigand bien-aimé » d’Henry King (1939) et surtout dans « Le signe de Zorro » de Rouben Mamoulian (1940) aussitôt suivi d’« Arènes sanglantes » toujours sous la direction de Mamoulian qui dans le rôle du toréador fait de Power une émule du regretté Rudolph Valentino qui en 1922 avait déjà tenu le rôle (Fred Niblo). John Cromwell est un réalisateur expérimenté ne décevant jamais avec de solides références à son crédit comme « Ann Vickers » (1933) , « L’emprise » (1934), « Le petit Lord Fauntleroy » (1936), « Le Prisonnier de Zanda » (1937) ou encore « Casbah » en 1937 remake fort honorable de « Pépé Le Moko » de Jean Duvivier. Clairement « Le chevalier de la vengeance » se veut un véhicule pour accroître encore le glamour qui entoure Tyrone Power alors seulement âgé de 27 ans. Philip Dunne qui connaît bien Tyrone Power (« Suez », Johnny Appolo ») construit donc à dessein une intrigue aux enjeux classiques et fortement balisés. Le jeune Benjamin Blake fils d’un baronnet de très haute réputation, spoiler: dépossédé de ses biens est enlevé des mains de son grand-père par son oncle (George Sanders) qui le cantonne dans un rôle de garçon d’écurie afin de l’empêcher un jour de réclamer son héritage. Devenu adolescent, Ben qui est tombé amoureux de la fille de son oncle (Frances Farmer), s’enfuit pour chercher fortune et revenir pour réclamer son dû et épouser sa belle . Ses aventures le mènent jusqu’en Polynésie sur les traces du Lieutenant Fletcher des fameux « Révoltés du Bounty » où son destin amoureux va basculer (Gene Tierney). L’ensemble est savamment orchestré pour mettre en valeur la bravoure et le charisme de Tyrone Power qui ne déçoit pas. Le suspense assez éventé tient dans l’accomplissement de la vengeance de celui dont on a volé la vie. Les personnages sont plutôt bien dessinés malgré leur apparence parfois un peu caricaturale avec un George Sanders délectable à souhait en oncle indigne auquel s’ajoutent deux actrices en devenir certes un peu reléguées au second plan mais qui apportent charme suave (Frances Farmer) et candeur rafraîchissante (Gene Tierney). Mais le film manquant visiblement d’ampleur et peut-être de moyen, la partie aventure est un peu sacrifiée. Une bonne production tout de même comme savait en concocter la Fox de Darryl F. Zanuck
Dans le genre du cinéma d'aventures, la Warner avait Errol Flynn, la Fox avait Tyrone Power. Face à lui donc, la magnifique, la sublime, la mésestimée Gene Tierney, probablement le plus beau visage à avoir imprimé la pellicule. Son talent est ici un peu moins exploité, son rôle étant trop court et purement fonctionnel (le point d'ancrage du héros pour son retour final). La caméra est tenue par John Cromwell, un habitué de la série B tendance polar, et il signe un travail honnête, efficace et sans fioritures. C'est plutôt bien rythmé, et heureusement que le méchant est savoureux (magnifique George Sanders), et on a droit à quelques belles scène ici et là.
Film d'aventure qui a mal vieilli mais qui a beaucoup de charme grâce au couple d'acteurs à l'affiche Tyrone Power-Gene Tierney (radieuse). Jolie musique tout au long du film également.
Un film de cape et d'épée sans épées, mais avec des vahinés. L'histoire est assez plate, et très prévisible sauf peut-être le dernier quart d'heure. Malgré un Tyrone Power monolithique, ça se laisse volontiers regarder, Parmi les surprises du casting, George Sanders en gentleman boxeur, Elsa Manchester en prostituée au grand cœur, et surtout Gene Tiernay en vahiné (une merveille). Un bon petit film sympa sans prise de tête
Ca démarre fort avec une belle injustice qui frappe le personnage principal (Benjamin Blake-Tyrone Power) et un très bon George Sanders, toujours excellent quand il s'agit de jouer un 'salaud' suave et distingué. Ca s'égare ensuite dans les mers du Sud , lors d'un épisode fadasse dont on se demande s'il n'est pas juste destiné à focaliser sur la beauté de Gene Tierney - il faut dire qu'entre elle et Frances Farmer, le film a proposé deux des étoiles les plus parfaites de l'âge d'or des studios- Cependant , là où F Farmer possède un certain intérêt dans le scénario, là où Elsa Lanchester fait une apparition brève et remarquable, la pauvre Gene se contente de sourire et de pêcher des perles. Ca reprend de l'intérêt et de l'énergie avec le retour du héros. Inégal, donc.