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Hakim G
47 abonnés
655 critiques
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2,5
Publiée le 13 avril 2009
Ces réalisateurs sont les dignes héritiers du genre burlesque. Rumba est cinéma bricolo avec de l'humour surtout physique c'est très réussis et on attend vite le prochain.
Deux ans après leur premier long métrage "L'Iceberg" (2006), le trio le plus pittoresque de ces dernières années fait monter la température avec une "Rumba" aussi inattendue qu'exaltante. Bruno Romy et ses deux acolytes aux silhouettes dégingandées, les inimitables Dominique Abel et Fiona Gordon, se sont débarrassés des (menues) imperfections qui entachaient "Merci, Cupidon" et "L'Iceberg" en signant une oeuvre au rythme trépidant où les gags s'enchaînent sans temps mort. Les plans séquences chers au trio sont ici incroyablement vivants et pétillants, notamment grâce à leur sens consommé du cadrage et à leur incroyable inventivité. Les surprenants numéros de danse valent le détour et prouvent qu'Abel et Gordon, en plus de savoir "mettre le feu" mieux que personne (!), ont bien d'autres talents. On pourrait trouver dans ce trio hors normes les dignes héritiers des génies burlesques du muet, mais ils ont su s'affranchir de cette filiation pour créer leur propre marque de fabrique, un label à la qualité garantie.
Dès le début, on est enchanté par un genre un peu nouveau, et un humour certain. Et pourtant.... Le film dure une heure, et on s'ennuie déjà à la moitié. Dire qu'il partait très bien, et toute la salle regardait son mobile pour connaître l'heure...
J'attendais cette "Rumba" avec impatience, fan de "burlesque distancié" et éternel admirateur de Keaton et Tati que je suis. Ma déception a été à la hauteur de mes espérances, tant j'ai eu le sentiment d'assister à un film "mort", voire "macabre", le fameux esprit burlesque ressuscité par le trio Abel / Gordon / Rémy ne semblant avoir pour but que de nous faire rire "aux dépends" de ses personnages, caricaturalement typés dans leurs déficiences comme leur déraison : on n'est jamais loin ici d'un esprit "bête et méchant", mais loin de toute critique politique, sociale ou même de tout discours artistique. Voici donc un film autiste et asphyxié, qui se crispe méchamment sur des mécanismes si mesquins et laids qu'ils en deviennent littéralement odieux : et ce ne sont pas les très rares inspirations un peu poétiques ni les encore plus rares moments de danse qui nous sauveront de la détestation absolue de ce film foncièrement antipathique, dont on sort consternés, voire profondément abattus...
Film navrant. Comment les critiques ont-ils pu comparer ça à Tati. Aucune idée nouvelle, des acteurs mauvais comme des cochons et une histoire d'un ennui abyssal. Passez votre chemin et courez plutôt voir ELDORADO, petit bijou du cinéma belge.
Après un Iceberg quelque peu déroutant qui m'a laissé perplexe, voici une Rumba, dépotante et détonnante ! Rumba no, Rumba si, si et tu n'es même pas impératrice, Joyce !
Les personnages subissent des choses sans raisons apparentes juste pour faire rire. D'ailleurs, à la fin cela fait plus pitié qu'autre chose. Je ne suis pas sure d'avoir saisi le but de ce film qui je trouve est plutôt immoral...
NUL, DEBILE, LAMENTABLE, EXECRABLE, INSIGNIFIANT, INUTILE!!! Pas de mots à la hauteur de ma déception après avoir vu le navet du siècle. Je dis bien du siècle car je serais surpris qu'on puisse faire pire. Pour votre tranquillité et pour ne pas gaspiller votre temps, je ne parle même pas de votre argent, refusez à tout prix d'aller voir ce film. Comment des critiques de presse peuvent faire une critique aussi positive de cette abomination. C'est une insulte voir une infamie de rapprocher cette nullité des chez d'oeuvres de Charlot. J'hésitais entre quitter la salle, attendre quelque chose qui aurait pu valoir le coup, ..., Mais rien, jamais une scène ne m'a laissé penser qu'il pouvait y avoir un intérêt. Je me suis efforcé de regarder jusqu'au bout avec ma femme -les 2 seuls spectateurs égarés de la salle et oui on était venus voir autre chose, mais qui passait trop tard- pour avoir le droit d'écrire ce que j'écris là. Les scènes absurdes, au-delà du ridicule ; des chutes tellement prévisibles dans l'absolu lamentable... J’arrête car je vais m'empresser d'essayer d'oublier, mais de m'en souvenir juste assez pour ne pas reproduire les mêmes erreurs d'aller assister à une caricature aussi affligeante. J'en aurai fini en disant que je ne peux pas comprendre, et encore moins sous prétexte de soutenir la culture (Oh non ce n'en est pas...), que les conseils généraux aient pu cautionner quelque chose aussi lamentable ; bon pour une petite note "moins pire" le paysage littoral, la mer et cette plage de galet était tout ce qui pouvait ne pas être considéré comme à vomir. Je dirai c'est normal, car c'est la nature dans sa splendeur et non pas la "création" de ce scénariste ou metteur en scène qui a signé là le pire du pire. J'en suis écoeuré ! = c'était ABOMINABLE !!!!!!!!
Rumba ! Voilà un joli film.Un film où se mêlent poésie du quotidien et tendre dérision, lointains échos cubains et ciels nordiques.Un film qui ne livre pas tous ses charmes d'emblée, mais qui nous conquiert peu à peu comme le rythme de la rumba, qui va s'accélèrant.On commence par sourire timidement, surpris par le décor rudimentaire et les débuts presque muets, mais trèsvite, on succombe...
Drôle, poétique, beau, étonnant, différent. Deux trois scènes en trop mais c'est pas grand chose tellement on est content que ce genre de cinéma-là existe encore.
Rumba se regarde comme si on écoutait un vieux vinyl. Nous revoilà au tout début du cinéma, avec des situations tragicomiques mises en scène et interprétées par des amuseurs consentants. La caméra souvent immobile capte des situations parfaitement synchronisées (dialogues minimalistes et très belle photographie)et les effets sont d'autant plus réussis. Rumba doit être montré dans les écoles de cinéma et d'audiovisuel. En dehors de ses qualités esthétiques, on rit beaucoup avec des acteurs aux multiples talents.
Un des plus mauvais film que j'ai jamais vu! Je trouve que les acteurs sont mauvais, ils dansent mal, le film est particulièrement lent, en plus l'humour décalé du film est de mauvais goût. Aucune originalité dans le scénario.
Il y a une polémique qui voudrait différencier au cinéma le «plan» du «tableau». Par cette nuance étymologique on en revient à l’éternelle dichotomie du cinéma qui partage les cinéastes entre l’école Lumière (le plan, la vue) et l’école Méliès (le tableau). «Rumba» (France, 2008) de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy s’inscrit dans la seconde. Leur film, d’une coloration soutenue à faire pâlir Tati, enchaîne les tableaux dans une mise en scène du monde comme plateau de jeu burlesque et implosant de tonalités vives. Dans cette figure du comique à la mécanique huilée, le plaisir est immédiat, il est celui-là même qu’éprouve l’enfant guilleret devant une saynète de Guignol. Le travail effectué sur la saturation flash des décors de Nicolas Girault laisse l’impression d’assister à des images, des tableaux, plus que des plans, réalisés selon l’esprit de l’illustration. Cette réductibilité du corps dans un cadre rigide et resserré comme sur une page de livre pour enfant donne au trio burlesque l’intrigante sensation d’être confiné dans des cases, réduits à laisser leur corps s’affoler de tristesse ou de naïveté dans des situations inextricables. La relation du couple heureux (même encore quand s’enflamme par mégarde leur maison) avec le suicidaire met en pratique un comique de situation reposant sur le décalage. Face à la joyeuse esthétique du film, inspirée d’une plastique puérile euphorisante, «Rumba» atteint des limites en ne faisant que reformuler dans une culture de l’explosion bariolée les différents registres de comique. Le plus courant, avec le comique de personnalité, est celui du comique de situation, basé sur le déphasage des circonstances entre elles. Abel, Gordon et Romy ont la tendresse des clowns. Ce statut, a priori, les éloigne de l’écran cinématographique. Le défaut reste qu’ils ne réussissent pas à outrepasser cet a priori et demeure dans le tableau du cirque, omettant la vive énergie dont disposent les moyens du cinéma.