"Rumba", un début plutôt marrant le seul moment d'ailleurs qui fera rire les personnes qui se trouvaient dans la salle. Je n'irai pas dire que j'ai détesté ce film sans pour autant dire que je l'ai adoré. C'est du cinéma étrange, burrelesque. Une danse ridicule, des personnages qui s'éloignent des physiques habituels des comédiens de cinéma, pas de paroles bref il faut un esprit plutôt ouvert pour apprécier complètement ce film. Mais je ne déconseillerai pas ce film non plus !
Pendant les 5 premières minutes, je me suis demandé ce qui m'arrivait à regarder un film à priori aussi navrant. J'ai bien dit à priori car la suite a été une heureuse surprise, celle de la connaissance de Fiona et Dom et surtout de leurs malheurs, car il est bien de cela dont il est question dans le film. De très bons moments de rire mais aussi d'émotions, un véritable OVNI cinématographique à découvrir !
L'univers de Tati et des Deschiens flotte sur ce film a l'humour burlesque,qui n'est pas aussi naturel et bien souvent trop téléphoner dans certaines scène pour arrivé a être du même niveau que ces modèles.Le film n'en reste pas moins sympathique a regarder.Mais ce n'est pas aussi génial que l'original.
quelque part entre tati et kaurismaki, un petit film tragi-poétique aux trouvailles visuelles intéressantes mais qui ne laisse pas un souvenir durable, lèger, trop léger???
Difficile d'adhérer à ce petit délire cinématographique très coloré, mais pas très bavard, pas très drôle, et malheureusement au final pas très intéressant.
Très étonnant. Il y a beaucoup d'influence de Chaplin dans le cinéma de ce trio d'acteur franco-belge. Très peu de dialogue. Tout passe par les gestes, les attitudes. Les situations sont comiques, loufoques mêmes burlesques. Le film est complétement déjanté et parvient a faire rire sur un thème qui n'est a la base pas très amusant. Il y a de très jolies scènes comme la scène où les ombres dansent, elle est très poétique. Simple et efficace !
Un film dont on peut saluer d'emblée l'originalité de forme, avec un traitement complètement déjanté, dans des scènes absurdes. Du burlesque, du cirque en quelque sorte. Les deux protagonistes sont des clowns-acrobates d'un nouveau genre. Des situations cocasses, un côté décalé pleinement assumé et revendiqué. On rit de cette folie. Quant au scénario à proprement parler, il est creux. Très peu de dialogues, mais ça ne gêne pas car le comique est surtout gestuel ou de situation, mais dans le fond, il ne se passe rien ! Une fois passée l'agréable surpise de l'originalité, on s'ennuie. Ca serait passé si c'était un court-métrage, mais voilà, c'est un long-métrage, et c'est difficilement supportable. Toutefois, une belle prouesse d'interprétation physique de la part des acteurs-acrobates-clowns.
Comédie franco-belge assez moyenne, Rumba arrive a nous faire decrocher quelques sourires sur certaines séquences, mais l'ensemble de l'oeuvre lorgnant vers Buster Keaton ou encore Charlie Chaplin ne restera pas dans les mémoires pour autant. 11/20
Une petite sucrerie débordante d'inventivité, de poésie et de tendresse, jouant à merveille la carte du burlesque et du non-sens. A regarder en boucle les jours de blues. Même quand on tient la forme d'ailleurs.
Il faut passer les 1O premieres minutes (faire un effort !!!) et se laisser entrainer par cet humour décalé et tres frais des acteurs-réalisateurs. C'est tres surprenant et l'on se retrouve dans un univers à la Tati (Jacques) que l'on avait pas revisité depuis ses films. A ne pas manquer, et vivement un nouvel opus.
Rumba est un OVNI comme l’étaient les films de Jacques Tati. Burlesque, quasi-muet et rempli de poésie. A l’instar de certaines œuvres de son illustre prédécesseur, le film connait aussi certaines longueurs. Que demande le peuple ? ‘’Ca ne fait pas trop bricolé ?’’ Non, même si les auteurs revendiquent ce côté bricolage : ‘’Les trucs, les astuces, les inventions artisanales (nuit américaine, cache-contre-cache, rétro projection,...) nous attirent davantage que les effets digitaux car ils ont une empreinte humaine à laquelle nous tenons. Ils alimentent la connivence que nous cherchons avec le public’’.