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septembergirl
602 abonnés
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2,5
Publiée le 27 août 2010
Un voyage improvisé aux côtés d'Antoine de Maximy, qui nous montre les facettes positives, mais aussi négatives, des Etats-Unis. A certains moments, on a l'impression que le globe-trotter s'éloigne un peu de son sujet, et certaines scènes semblent complètement inutiles. De plus, il s'attache seulement à rencontrer des marginaux et occulte complètement ce que sont la plupart des Américains, ce qui ne rend pas forcément une image très fidèle du pays. Une vision limitée et plutôt sombre qui gâche donc un peu ce documentaire au niveau du contenu. Pour ce qui est de la forme, cependant, on retrouve bien l'esprit de l'émission.
Pour "J'irai dormir à Hollywood", j'ai hésité entre 4 étoiles et... 1 étoile... Jamais je n'aurais imaginé être confronté à un tel dilemme ! Vu l'avalanche de 4 étoiles attribuées, je choisis la version 1 étoile pour contrebalancer. Il est vrai que ce film a d'immenses qualités. Jusqu'à présent, personne n'avait fait un travail semblable. Antoine de Maximy doit être salué pour son audace : il opère seul, cela lui permet une approche très authentique des personnes qu'il rencontre ( quand une équipe de télévision débarque ici ou là pour recueillir des confidences, il est évident que les réponses sont faussées ). Avec ce reportage, on plonge dans la vraie vie. Le montage du film est très bien fait, musique, etc. Evidemment la caméra sur l'épaule est très fatigante, mais on devait quand même s'y attendre. Ce que je reproche à ce film, c'est que le réalisateur n'a retenu que les confidences de gens " à problèmes " (à l'exception du charmant monsieur qui lui a prêté un vélo). Il n'y a pas que des cas sociaux aux USA. Je m'attendais à un éventail varié d'américains. Les vies des personnes rencontrées sont de vraies catastrophes ( le mot est faible ). J'ai eu les larmes au bord des yeux pendant toute la projection... et arrivé chez moi, j'ai dû me précipiter sur une boîte d'anxiolitiques... ! Si vous avez le moral un peu bas, n'allez pas voir ce film. De même si vous vous êtes un adepte du "rêve américain" ... : vous allez voir votre modèle s'effondrer ! Par contre, si vous avez la pêche, et si vous voulez en savoir plus sur la misère humaine, allez-y, vous vous instruirez... Je terminerai en ajoutant que j'aimerais débattre d'une chose : le gars qui partait en prison pour 15 ans à cause d'une arme non-déclarée, est-ce possible ? Est-ce que ce gars n'était pas mythomane ? Je vais aller sur le forum d'Allo-Ciné...
Cette émission de télévison tout juste correcte, méritait_elle d'être portée sur grand écran. Sans doute que non. Ce long documentaire donne une image peu reluisante des Etats-Unis et de ses habitants. Le genre de documentaire qui donne envie de rester chez soi.
Version longue et toilée. Le plaisir reste le même que celui de l'émission et le petit Antoine s'en donne à coeur et à corps. Il prend parfois des risques (scènes à la Nouvelle Orléans) pour mieux nous montrer le côté humain auquel on a parfois du mal à accéder par préjugés. En outre difficile de porter un regard critique et cinématographique tant cet "objet" est unique en sa forme. Ni docu. ni fiction encore moins cinématographique, c'est plus un exercice de style qu'une vraie preuve de mise en scène. Les caméras et système d'enregistrement inventé pour l'occasion serve cependant "l'action" par le fait qu'une filme le réalisateur et ses réactions et l'autre ce qu'il voit. Reste un parcours atypique (traversée des USA) avec quelques villes clés au bout du chemin. Au final cet "objet" parle beaucoup plus que certain documentaire. Parle d'humains et de moments nous laissant la bouche ouverte de stupéfaction face à l'idiotie d'un système US décousu, reflet d'un pauvre constat de ce qui se passe aussi près de "chez nous".
Ce n'est pas réellement un film de cinéma tant Antoine de Maximy nous dépeint une certaine idée de l'Amérique loin d'être rose, loin des clichés du cinéma américain. Cinéma dont De Maximy cherche à se rapprocher en voulant à tout prix rencontrer des acteurs inaccessibles. Pour autant, c'est une facette de l'Amérique assez saisissante qu'il nous montre avec sa caméra. Le principe du documentaire, et des émissions de télé car à la base c'est une émission de télé, est de partir à la rencontre des gens tout simplement en espérant se faire inviter chez eux à dormir. Certains vont l'aider en lui prêtant un vélo ou en lui rafistolant une voiture, d'autres, à la mine patibulaire, pas forcément net net, lui fouteront carrément les jetons. Et au spectateur aussi tant le principe du film fait que l'on a l'impression d'être à ses côtés, tour à tour émerveillé, amusé, effrayé, par cette Amérique profonde, et ses américains moyens, dont le pouvoir de fascination est intacte mais que l'on sent gangrénée par le racisme, la violence et la pauvreté en témoigne le barbu à la fin obligé de vivre sur la plage. Un docu assez original, culotté, drôle, humain qui permet de découvrir les Etats-Unis dans leur ensemble sans bouger de son fauteuil et sans payer un billet d'avion.
Déçu... De Maximy est super sympa et il a le chiche de nous plonger dans son aventure. Mais 1h35 pour faire Miami-Los Angeles c'est beaucoup trop court. On en fait que survoler les States, rien est approfondit. Les rencontres durent maximum 5mn ; pas le temps de vraiment prendre la température ni faire vraiment connaissance avec l'Amérique profonde. Il y a plein d'humour mais on sort du film comme d'une longue bande-annonce ou d'un résumé. Bref c'est sympa mais pas abouti.
Antoine de Maximy transpose son excellente émission télévisée « J'irai dormir chez vous » dans lequel il s’invitait chez les gens dans les différents pays qu’il visitait. Depuis maintenant quelques années sur France 5, on prenait plaisir à le voir dans des situations originales et drôles, cette fois-ci, c’est sous la forme d’un long-métrage qu’on le retrouve au court d’un énième périple, qui le mène aux Etats-Unis, avec pour seul compagnon, son barda habituel (à savoir : ses trois caméras, une sur l’épaule pour filmer son interlocuteur, une autre dans sa direction pour le filmer et enfin, une troisième dans sa main pour plus de liberté dans la réalisation des plans larges ou fixes). De Maximy ne change pas la recette, il parcourt les Etats-Unis en stop ou en transports en commun, avant d’acquérir un somptueux corbillard Cadillac qu’il repeint en rouge. Un road movie hilarant où les rencontres touchantes ou marquantes s’accumulent et ne se ressemblent pas (un futur prisonnier, une famille d’Amish, des Navajo, un psychopathe hyper-flippant, …), de New York à la Louisiane, de l’Arizona à la Californie en passant par Hollywood, de Maximy nous évade dans le rire et la bonne humeur !
Passée sur la chaîne Voyages, sur Canal+ et sur France 5, la série "J'irai dormir chez vous" est vite devenue une série télé très populaire. A la suite de cela, la logique est respectée : la sortie d'un film de cinéma long métrage. Sauf que ce film est un peu différent dans son principe des court-métrages de la télé : le fait de se faire inviter par des gens n'est pas l'élément important. On est plutôt en face d'un road movie dans lequel le spectateur, par l'intermédiaire d'Antoine, fait des tas de rencontres le long d'un trajet New-york - Los Angeles. Reconnaissons le : parmi les dizaines d'heures ramenées de son périple, Antoine de Maximy a su extraire un portrait tout à fait honnête et juste des habitants US de base. Ces petites gens à la fois terriblement attachants bien que très souvent irritants. On est donc bien en face d'un excellent documentaire sur les Etats-Unis et ses habitants, passionnant et riche. Finalement, le seul bémol de ce film réside dans la musique : il y avait matière à accompagner les images par un vaste panorama des musiques auxquelles ces populations ont été et restent attachées : blues, rock, les différentes formes de country selon les régions évoquées, etc. Malheureusement, à part une chanson de Marty Robbins qu'on entend à 2 reprises, la bande originale montre une absence de connaissance totale du sujet de la part de la superviseuse musicale, Béatrice Ardisson.
Dans la digne lignée de sa série télévisée "J'irai dormir chez vous", ce nouvel épisode adapté au cinéma arrive à se distinguer par le fait, justement, qu'Antoine de Maximy a pensé cette aventure pour le cinéma. Quelques originalités s'ajoute donc comme l'emploi de musiques, des plans de caméras pluis larges et un objectif fixé dès le début du voyage: la traversée des Etats-Unis de la côte est à la côte ouest. Tout ceux qui apprécient le travail, à la télévision, du globe trotteur, apprécieront cette nouvelle aventure au format long métrage. A la seule critique que je pourrai toutefois formuler vient du montage. En effet, les transitions sont souvent trop brutales et les renconters pas toujours bien expliquées.
Loin de nos Nans & Mouts dans le "Nus & Culottés" d'aujourd'hui... Antoine de Maximy est icibeaucoup moins sympathique, beaucoup moins ouvert et nous donne l'impression de ne pas "oser" son aventure...
Une excellente découverte de l'Amérique profonde, des morceaux bien choisis par Antoine, le seule regret: ne pas avoir accès aux images non gardées... Je vais maintenant m'attaquer à la série que je ne connais pas du tout.
Pour son premier essai cinématographique, Antoine de Maximy reprend le schéma qu'il avait adopté pour la télévision et le fait plutôt bien. En effet, difficile de ne pas être pris par ce sympathique globe-trotter philantrope, nous permettant de voir il est vrai les Etats-Unis d'un oeil nouveau, notamment en donnant la parole à ceux qui ne l'ont pas habituellement. On se promène ainsi de manière agréable, mais la démonstration a hélas légèrement tendance à être répétitive. Car si certaines rencontres s'avèrent vraiment agréables et touchantes, on a parfois du mal à trouver une crédibilité totale à l'entreprise tant les discussions semblent parfois vraiment choisies sur le volet, comme si nous n'avions en définitive pas une vraie vision globale de cette Amérique que Maximy voulait nous montrer. De plus, le film a quelques difficultés à tenir la distance, et on a parfois une légère tendance à s'ennuyer. Pourtant, malgré ces petites faiblesses, l'oeuvre arrive toujours à garder un minimum d'intérêt (même dans les moments de faiblesses d'ailleurs) et on se prend tout de même à beaucoup sourire, d'autant que ce réalisteur-acteur qui ne l'est pas vraiment se fait réellement attachant, et que quelques scènes sont tout de même assez enthousiasmantes. Bref, peut-être pas l'immense vent de fraîcheur que l'on pouvait atteindre, mais tout de même un documentaire intelligent et plaisant. C'est déja beaucoup.