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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 février 2009
Un très beau film, au sens visuel du terme. La photographie, les décors intérieurs et les costumes sont juste somptueux. La musique décalée colle également et paradoxalement très bien à l'ambiance générale. Quelques plans fixes sont de trop, mais il s'agit là d'erreurs mineures d'un premier film. Côté scénario, malgré quelques longueurs, on accroche très vite aux pas de Kiyoha, dans ce mélange, improbable sur le papier mais réussi à l'écran, de tradition et de modernité. On suit une histoire forte de femmes, écrite par une femme et réalisée par une femme. Est-ce pour autant un film qui ne plaira qu'aux femmes ? Je ne pense pas. Même si la plupart des personnages masculins en prennent pour leur grade, la caricature est évitée et on parvient à s'attacher aux "héros". Même s'il ne traite pas tout à fait du même sujet, Sakuran est bien meilleur que Geisha et il est bien dommage que sa distribution ait été aussi restreinte.
Pour faire vite c'est une version japonaise de mémoires d'une geisha , en faite ça y ressemble sans l'être vraiment. Anna Tsuchiya est vraiment magnifique dans ce rôle et sa voix si particulière me fait encore plus aimer son personnage.
Un superbe film où toutes les couleurs éclatent merveilleusement aux yeux. On voit le savoir faire de Mika Ninagawa en matière de composition de l’image et du choix des couleurs. Chaque plan nous fait penser à un tableau. Une adaptation très réussite du manga éponyme. La prestation d’Anna Tsuchiya est grandiose. Seule la musique est inappropriée et ne colle pas l’ambiance du film.
La réalisatrice a suffisamment étoffé le récit de cet objet d'art cinématographique pour que je sois subjugué, le destin de cette héroïne de rêve à suscité mon plus grand intérêt!
Bizarre !... Film classique sur le fond, courtisane de bas étage qui gravit les échelons dans une guerre entre prostituées qui n'est pas pire que celle des hommes. Des costumes et des décors aux couleurs chatoyantes et une héroïnes superbes (Anna Tsuchiya sosie asiatique et encore plus belle de Thandie Newton). Cependant quelle BO horrible et complètement à côté de la plaque ! Des morceaux tendance paso Doble nippon à des styles rock et electro sauce nippone qui ne colle en rien au film. Ceux qui compare le film au "Marie-Antoinette" de Sofia Coppola (je pourrais dire aussi "Guns 1748" de fiston Scott) oublie que la mise en scène est travailléeautour de la musique. Dans "Sakuran" la musique ne suit en rien de rythme des scènes et surtout ne se marrie pas à la dramatique du film. La BO gâche le film, il faut l'oublier pour apprécier une mise en scène mêlant habilement trdaition et modernité d'aujourd'hui. Dommage.
Oubliez la contrefaçon "Mémoires d’une geisha", "Sakuran" dépoussière le film de courtisanes japonaises. "Marie-Antoinette" de Sophia Coppola avait donné un coup de pied au film d'époque avec des couleurs acidulés, de la musique new wave, et les fameuses Converses. "Sakuran" suit le mouvement avec des couleurs éclatantes, de la musique jazzy et des tongues à semelles compensées !
Mika Ninagawa, photographe reconnue, signe ici son premier film et même si l'histoire est plutôt classique (le parcours d'une courtisane aspirant à la liberté et à l'amour), on peut dire que le résultat est plutôt réussi. Ne serait-ce que pour chacun des plans, admirablement cadrés et filmés, mettant en valeur les acteurs dans une déco flamboyante et des costumes raffinés, où une touche de modernité pointe subtilement son nez.
Chapeau à la mannequin-chanteuse-actrice Anna Tsuchiya, qui joue une Oïran (courtisane-prostituée de haut-rang) au caractère bien trempé et sensuelle. Sa voix de fumeuse est vraiment exquise dans le décor !
Le tableau est complété à merveille avec les chansons de Shiina Ringo, qui ne manquent pas de fraicheur et d'excentricité. Si le jazz est prédominant, le rock et l'éléctro ne sont pas en reste ! Coup de coeur.
Entre "Mémoires d'une Geisha" et "L'empire des sens", "Sakuran" fait preuve d'un sans-gêne plutôt remarquable. Etrange ballet sexuel sur la condition féminine au Japon et plus précisément sur l'ascension d'une jeune fille dans le monde des Plaisirs Tokyoïtes, puis son émancipation, cette oeuvre d'un autre âge fascine par sa détermination de feu à aller jusqu'au bout de ses idées. En adoptant un ton résolument léger, sur une histoire somme toute banale, la réalisatrice japonaise, qui semble fascinée par la photographie et les peintures new age, lui donne une saveur encore jamais vue jusque-là. Mélange de traditionnel et de techno, d'éclairages contemporains dans des décors antiques parfois épicés de touches high-tech, cette étrange adaptation du manga éponyme parvient à transmettre des délices instantanés dans l'utilisation cheap de mille couleurs à la seconde. Adoptant une structure commune à un mini-opéra, cette odyssée au-delà des temps (les dates ne sont pas mentionnées, et il est impossible de dire quand l'action se déroule), admirablement interprétée par la superbe Anna Tsuchiya, est une oeuvre déroutante qui n'a pas peur de prendre son temps, un premier long-métrage qui fonce droit dans le ridicule pour s'en affranchir la seconde d'après. Certains trouveront ça épouvantable, d'autres tellement original et sidérant d'inventivité esthétique que le plaisir le plus vulgaire se mêle aux traits d'un film pourtant pas si inutile qu'il en a l'air. Parce que la cinéaste mêle à l'érotisme le plus cru, véritable valeur du cinéma de fond japonais, les émotions charnelles d'un désir suggéré. Cette modification totale des codes bouleverse un peu plus le langage propre d'un cinéma asiatique souvent confondu dans sa propre pudeur. Hors cinéma, le film affiche un féminisme savoureux, tour à tour édifice de la chair et protestation anti-machisme. L'audace aussi de remettre en cause les établissements privés dans lesquels exercent encore chaque jour le charme de milliers de cour
Sakuran est une très belle surprise venue encore une fois de l'archipel du soleil levant, sorte de grande fable à fois drôle et cruelle, désespérée et enjouée, vive et contemplative, portée par une Anna Tsuchiya (star de la chanson au Japon, née de père russe et de mère japonaise) ahurissante dans ce rôle de prostituée rebelle de l'ère Edo.
Issu d'une oeuvre originale de Moyoco Anno (oui oui, le compagne d'Hideaki Anno, légendaire réalisateur d'Evangelion, Gunbuster, Nadia et KareKano !), ce film est une véritable prouesse visuelle où la perfection des angles de caméra n'a d'égal que la pureté et l'harmonie des couleurs, si bien que l'on a parfois l'impression de se retrouver plongés dans un tableau de grand maître.
Mais Sakuran est avant tout une très belle réflexion sur la femme moderne et son statut dans la société japonaise, mis en scène avec brio dans un Edo intemporel. Un grand moment de cinéma...
Superbe fresque envoûtante et colorée, rythmée par la BO de l'extraordinaire Shiina Ringo. L'esthétique se mêle à l'intemporel dans cette vision chatoyante du bordel japonais (on ne parle pas ici de geishas comme la presse a pu le dire mais bien de prostituées), à mi-chemin entre le manga d'où est tirée l'histoire et le conte traditionnel. La délicatesse des tableaux, tout en harmonies, courbes et couleurs, se laisse déguster comme un joli livres d'estampes revisitées façon pop art. A découvrir!
Un excellent film plein de couleurs dont la bande-son est à retenir qui plus est (je suis un fan de Shiina Ringo). L'interprétation est bonne et Anna Tsuchiya bien dans son rôle.
ATTENTION, ce n'est PAS un film parlant des geishas !!! On ne voit pas une seule d'entre elle dans films, par contre on voit plein de prostitués, ce que les geishas n'étaient PAS.
Ce qui, de première abord, vous arrive en pleine tête c'est l'usage à foison des couleurs. Est-ce dû au faît ou non que le film est une adaptation de manga...??? en tout cas elle mets certainement le décor et l'histoire en valeurs, car un même film aux couleurs plus terne ou réaliste aurait paru plus triste et le sujet plus dramatique. La couleur n'est pas le seul caractère esthétique...chaque plan a été minutieusement calculé et certains d'entre eux apparaissent comme de vrais peintures. Et conséquence de tout ça, ajouté au personnage principal lui-même plutot moderne, l'histoire, malgré le lieu (un bordel "classe" japonais à l'ancienne) apparait être comme le récit d'une femme de caractère à laquelle rien mais alors rien ne prédestinait à l'amour, la gloire et le respect, et qui va devenir une sorte de "Madonna des geishas" lors de son ascension "professionnelle" au sein de la maison close. Ajouté à cela une bande sonore assez éclectique (rock, jazz, tango, musique tradionnelle japonaise), cela donne une oeuvre assez unique et agréable.
Ce film est un pendant intéressant a mémoire d'une geisha car même si la trame de l'histoire est semblable, Sakuran apporte une autre vision de l'univers des Geisha ( a découvrir dans le film). Le film contient également quelques magnifiques scènes ou les kimonos et les différents décors se mêlent ensemble pour crée de véritable tableaux. D'un point de vue esthétique, le film est exceptionnel. Sakuran est également l'occasion de revoir Anna Tsuchiya déjà aperçut dans le superbe Kamikaze Girls.
Excellent film. Vraiment bien réalisé avec de très bons acteurs et une Anna Tsuchiya magnifique. L'histoire est originale et fort bien amené, on rit et on vit au rythme de Kiyoha sans jamais s'en lasser, vraiment je n'ai pas été déçue et je suis une nouvelle fois émerveillée devant un film japonais.