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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 avril 2009
Pour faire vite c'est une version japonaise de mémoires d'une geisha , en faite ça y ressemble sans l'être vraiment. Anna Tsuchiya est vraiment magnifique dans ce rôle et sa voix si particulière me fait encore plus aimer son personnage.
Superbe fresque envoûtante et colorée, rythmée par la BO de l'extraordinaire Shiina Ringo. L'esthétique se mêle à l'intemporel dans cette vision chatoyante du bordel japonais (on ne parle pas ici de geishas comme la presse a pu le dire mais bien de prostituées), à mi-chemin entre le manga d'où est tirée l'histoire et le conte traditionnel. La délicatesse des tableaux, tout en harmonies, courbes et couleurs, se laisse déguster comme un joli livres d'estampes revisitées façon pop art. A découvrir!
Ce film est un pendant intéressant a mémoire d'une geisha car même si la trame de l'histoire est semblable, Sakuran apporte une autre vision de l'univers des Geisha ( a découvrir dans le film). Le film contient également quelques magnifiques scènes ou les kimonos et les différents décors se mêlent ensemble pour crée de véritable tableaux. D'un point de vue esthétique, le film est exceptionnel. Sakuran est également l'occasion de revoir Anna Tsuchiya déjà aperçut dans le superbe Kamikaze Girls.
Film plus tôt pas mal avec une actrice principale magnifique qui interprète très bien son rôle de chieuse, ce qui rends le personnage attachant. Pour l'univers, à l'inverse de " Mémoire d'une geisha ", ici on y retrouve le quartier des plaisirs avec les Oirans, les prostituées japonaises. Bon question scènario, il n'est malheureusement pas aussi bien ficelé que "Mémoire d'une geisha " mais il reste tout de même intéressent à voir, même si il n'y a pas beaucoup d'action ( en même temps, vue le sujet, on ne pouvait pas s'attendre à des miracles ). Par contre une chose que j'ai remarquer c'est la qualité vidéo du film, on dirait un film des années 1900... j'ai trouver ça très dommage sa gâchait un peu l'univers très coloré qu’il y avait derrière.
Ce qui, de première abord, vous arrive en pleine tête c'est l'usage à foison des couleurs. Est-ce dû au faît ou non que le film est une adaptation de manga...??? en tout cas elle mets certainement le décor et l'histoire en valeurs, car un même film aux couleurs plus terne ou réaliste aurait paru plus triste et le sujet plus dramatique. La couleur n'est pas le seul caractère esthétique...chaque plan a été minutieusement calculé et certains d'entre eux apparaissent comme de vrais peintures. Et conséquence de tout ça, ajouté au personnage principal lui-même plutot moderne, l'histoire, malgré le lieu (un bordel "classe" japonais à l'ancienne) apparait être comme le récit d'une femme de caractère à laquelle rien mais alors rien ne prédestinait à l'amour, la gloire et le respect, et qui va devenir une sorte de "Madonna des geishas" lors de son ascension "professionnelle" au sein de la maison close. Ajouté à cela une bande sonore assez éclectique (rock, jazz, tango, musique tradionnelle japonaise), cela donne une oeuvre assez unique et agréable.
Quel plaisir visuel ! Ce festival chatoyant d'étoffes, de paravents et de coiffures savantes met des couleurs dans la grisaille ambiante. On en oublie presque le triste sort de ses courtisanes vendues petite fille.
Un très beau film, au sens visuel du terme. La photographie, les décors intérieurs et les costumes sont juste somptueux. La musique décalée colle également et paradoxalement très bien à l'ambiance générale. Quelques plans fixes sont de trop, mais il s'agit là d'erreurs mineures d'un premier film. Côté scénario, malgré quelques longueurs, on accroche très vite aux pas de Kiyoha, dans ce mélange, improbable sur le papier mais réussi à l'écran, de tradition et de modernité. On suit une histoire forte de femmes, écrite par une femme et réalisée par une femme. Est-ce pour autant un film qui ne plaira qu'aux femmes ? Je ne pense pas. Même si la plupart des personnages masculins en prennent pour leur grade, la caricature est évitée et on parvient à s'attacher aux "héros". Même s'il ne traite pas tout à fait du même sujet, Sakuran est bien meilleur que Geisha et il est bien dommage que sa distribution ait été aussi restreinte.
Oubliez la contrefaçon "Mémoires d’une geisha", "Sakuran" dépoussière le film de courtisanes japonaises. "Marie-Antoinette" de Sophia Coppola avait donné un coup de pied au film d'époque avec des couleurs acidulés, de la musique new wave, et les fameuses Converses. "Sakuran" suit le mouvement avec des couleurs éclatantes, de la musique jazzy et des tongues à semelles compensées !
Mika Ninagawa, photographe reconnue, signe ici son premier film et même si l'histoire est plutôt classique (le parcours d'une courtisane aspirant à la liberté et à l'amour), on peut dire que le résultat est plutôt réussi. Ne serait-ce que pour chacun des plans, admirablement cadrés et filmés, mettant en valeur les acteurs dans une déco flamboyante et des costumes raffinés, où une touche de modernité pointe subtilement son nez.
Chapeau à la mannequin-chanteuse-actrice Anna Tsuchiya, qui joue une Oïran (courtisane-prostituée de haut-rang) au caractère bien trempé et sensuelle. Sa voix de fumeuse est vraiment exquise dans le décor !
Le tableau est complété à merveille avec les chansons de Shiina Ringo, qui ne manquent pas de fraicheur et d'excentricité. Si le jazz est prédominant, le rock et l'éléctro ne sont pas en reste ! Coup de coeur.
Sakuran est une très belle surprise venue encore une fois de l'archipel du soleil levant, sorte de grande fable à fois drôle et cruelle, désespérée et enjouée, vive et contemplative, portée par une Anna Tsuchiya (star de la chanson au Japon, née de père russe et de mère japonaise) ahurissante dans ce rôle de prostituée rebelle de l'ère Edo.
Issu d'une oeuvre originale de Moyoco Anno (oui oui, le compagne d'Hideaki Anno, légendaire réalisateur d'Evangelion, Gunbuster, Nadia et KareKano !), ce film est une véritable prouesse visuelle où la perfection des angles de caméra n'a d'égal que la pureté et l'harmonie des couleurs, si bien que l'on a parfois l'impression de se retrouver plongés dans un tableau de grand maître.
Mais Sakuran est avant tout une très belle réflexion sur la femme moderne et son statut dans la société japonaise, mis en scène avec brio dans un Edo intemporel. Un grand moment de cinéma...
Un excellent film plein de couleurs dont la bande-son est à retenir qui plus est (je suis un fan de Shiina Ringo). L'interprétation est bonne et Anna Tsuchiya bien dans son rôle.
ATTENTION, ce n'est PAS un film parlant des geishas !!! On ne voit pas une seule d'entre elle dans films, par contre on voit plein de prostitués, ce que les geishas n'étaient PAS.
Magnifique, hyperpoétique, sensuel, érotique, symbolique, philosophique… Des couleurs flamboyantes, des scènes qui ressemblent (toutes) à des peintures (à la Klimt), un cocktail de musiques savamment amené comme le petit tango argentin pour la première initiation amoureuse de l’héroïne… Moi qui aime les symboles, j’ai été servie : les cerisiers en fleurs (d’où le titre du film, je crois), les poissons dans le bocal ou l’aquarium selon les états d’âme… Pour moi, c’est un film sur le cycle de la vie, la transmission, la destinée, la dualité beauté-vulgarité, sacrifice-liberté, espoir-renoncement, vérité-mensonge, plaisir-sentiments… Très chouette ! Et, bien sûr, l'actrice principale est superbe. Je le reverrai avec plaisir