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AlphaWolf
75 abonnés
823 critiques
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2,5
Publiée le 13 février 2013
Si le film démarre plutôt bien et paraît relativement accrocheur au premier abord, il s'essouffle trop rapidement une fois les éléments de l'histoire en place. Le scénario, beaucoup trop linéaire et manquant de rythme, patine déjà au bout d'une quarantaine de minutes, se perdant dans des méandres judiciaires rébarbatifs. Le dernier quart d'heure est laborieux et le dénouement, un peu tiré par les cheveux, décrédibilise l'ensemble. Nothing But The Truth ne propose en fin de compte qu'une suite balisée de scènes sans réelle saveur où les acteurs tentent de se démener tant bien que mal, Vera Farmiga et Matt Dillon tirant plus particulièrement leur épingle du jeu. La réalisation quant à elle, académique et ultra classique, accentue un peu plus la platitude qui ressort de ce drame qu'on oubliera finalement assez rapidement.
Un bon film avec de bons acteurs et un bon scénario , je ne m'attendai pas à voir un film d'une telle qualité , superbe et on est tenu en haleine jusqu'à la derniere minute du film
La déception l'emporte haut la main ! Pourtant tout commence bien avec une scène d'action caméra au poing qui laisse augurer le meilleur. Mais le film s'épuise au bout de seulement 30 minutes. Et la dernière demie heure fut pour moi un calvaire. En fait, de par sa forme, Nothing But The Truth (a.k.a. Le prix du Silence) tient plus du téléfilm que du film de cinéma (pas si étonnant de la part de Lurie), bref passe encore... Mais le plus affligeant, peut-être, est ce beau casting pour le moins sous-employé - vraiment dommage. Vera Farmiga et Matt Dillon sont ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Angela Bassett fait ce qu'elle peut, quand bien même son rôle n'est pas à la hauteur de son talent, loin de là. Quant à Kate Beckinsale, tient parlons-en. Le problème majeur concerne son personnage pour lequel le spectateur ne ressent jamais d'émotion (et encore moins de compassion). Beckinsale a beau s'évertuer à pleurer, crier, s'énerver... le spectateur s'en fout ro-ya-le-ment ! Je vous avouerais même qu'à la fin du métrage on aurait presque envie de la baffer tant elle devient de plus en plus irritante. Et le réalisateur Rod Lurie, connu du grand public principalement pour son brillant "Dernier Château" (avec Redford), n'est pas totalement étranger à cet état de fait. Parfois on en vient même à se demander si les acteurs étaient réellement dirigés ou s'ils se dirigeaient tant bien que mal par leur propre moyen. Un coup d'épée dans l'eau, assurément ! Ah oui, et la dite "révélation finale" est juste... complètement risible et des plus ridicule.
Tout ça pour ça. Il ne se passe absolument rien dans ce film qu’on aurait pu tourner en un quart d’heures. Une journaliste intègre qui refuse de divulguer sa source et qui en paye le prix. La fin nous laisse songeurs.
Malgré quelques incohérencesspoiler: (après la mort de Farmiga, il n'y avait plus de source à protéger si l'on prend en compte la fin du film, mais cette fin est elle-même incongrue) Le film est passionnant avec une tension omniprésente, c'est d'ailleurs très astucieux car l'identité de la source passe au second point, la question étant de savoir combien de temps Beckinsale va-t-elle pouvoir tenir ? Coté interprétation si Beckinsale fait correctement le boulot, elle est surpassée par la présence magnétique de Vera Farmiga. Matt Dillon campe un "salaud ordinaire", Petit problème avec Alan Alda qui devrait nous paraître sympathique mais qui ne parvient pas à l'être, quant à Angela Bassett, elle ne fait, hélas, que de la figuration. Un film passionnant malgré ses défauts
Un bon film sur l'éthique journalistique. Inspiré d'une histoire vraie. L'intrigue est bien menè. L'histoire montre la férocité du gouvernement et celle de son héroïne qui ne reculera devant rien pour protéger ce en quoi elle croit. La révélation de fin spoiler: sur le mystérieuse source est surprenante quand on découvre qu'il s’agissait de la petite fille d'Erica Van Doren . Kate Beckinsale livre une bonne prestation dans le rôle de Rachel Armstrong, une journaliste prête à tout pour protéger son informateur et Matt Dillon joue très bien le rôle du procureur acharné à la poursuivre. Avec de bons seconds rôles : Angela Bassett, Alan Alda, Vera Farmiga, David Schwimmer, Courtney B. Vance et Noah Wyle.
Un bon film qui nous montre la perversion du système juridique des Etats unis. On a le droit de divulguer le nom d'un agent de la CIA, mais à condition... de dénoncer sa ou ses sources, ce qu'aucun journaliste ne peut faire. L'héroine porte toutefois une assez lourde responsabilité, puisque l'espionne démasquée paiera cette révélation de sa vie. Le réalisateur insiste peut sur cet aspect qui éclaire l'héroïne sous un jour un peu moins sympathique, quoi qu'on puisse penser de la CIA, car ce n'est pas le rôle de l'Agence de Langley qu'elle met en cause. Mais le film nous tient en haleine d'un bout à l'autre.
J'ai était vraiment passionné par ce film. L'histoire est vraiment palpitante. Les mots sont justes, et le déroulement de toute beauté. Le seul point négatif de ce film est qu'il soit méconnu...
Une journaliste refuse de donner sa source lorsque son article de presse donne le nom d'un agent de la CIA. S'en suit de nombreuses représailles. On comprend à la fois la journaliste qui protège ses sources et le gouvernement qui agit pour des raisons de sécurité nationale. Une bonne interprétation avec un scénario qui laisse à penser que beaucoup d'affaires finissent oubliées ou presque du public alors que le jugement est encore en cours. Le temps passe vite.
Rod Lurie est le fils de Ranan Lurie dessinateur de presse politique israélien. Après un passage à West Point, il se lance dans la critique cinématographique pour des magazines réputés comme New York Daily News, Premiere ou Movieline pour finir pas embrasser la carrière de réalisateur/scénariste. De son père, il a hérité un intérêt prononcé pour la politique. La plupart de ses films seront dès lors portés par des sujets forts et polémiques. « La loi du silence », son cinquième long métrage lui a été inspirée par l’affaire Judith Miller/Valérie Plame qui en 2005 avait vu une journaliste inculpée puis emprisonnée pour avoir refusé de donner ses sources avoir prouvé dans un de ses articles que derrière une romancière à succès se cachait un agent de la CIA. Rod Lurie s’empare du sujet en le tordant quelque peu pour lui donner la tonalité d’un thriller. Après une entame quelques peu confuse les enjeux se mettent rapidement en place pour dérouler une intrigue prenante à la conclusion surprenante tendant à démontrer que la gente féminine n’a rien à envié à sa consœur masculine quand il s’agit de faire preuve d’avidité pour sortir de l’anonymat et récolter son moment de gloire. Kate Beckinsale alors au fait de sa courte période de gloire incarne avec justesse la journaliste prête à tout pour décrocher le Pulitzer . Lui fait face la formidable Vera Farmiga qui incarne l’agent de la CIA démasqué dont la vie va être brisée par la révélation de son activité secrète. On a reproché au film certaines de ses incohérences notamment la proximité factice des deux « belligérantes » dont le fils et la fille fréquentent la même école. On a vu bien pire dans le genre et Rod Lurie use de ses artifices pour mener un suspense qu’il maîtrise parfaitement de bout en bout tout en relevant certaines évidences qu’il ne serait sans doute pas d’exposer douze ans plus tard. A leurs côtés, Alan Alda complétement à contre-courant en avocat égocentrique dissertant à tout moment de la qualité et surtout du prix de sa garde-robe est impeccable comme toujours. Matt Dillon quant à lui est la représentation parfaite du haut fonctionnaire zélé qui aurait été tout aussi à l’aise pour mener les interrogatoires devant le HUAC (House Un-American Activités Committee) du tristement célèbre sénateur Joseph McCarthy. Du cinéma qui sans être renversant se révèle de très bonne facture mais malheureusement semble avoir de moins en moins d’adeptes (le film a été un sévère échec commercial).