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Teresa L.
19 abonnés
148 critiques
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4,5
Publiée le 10 mars 2013
Côté pile ("je meurs"): la scarification, le repli sur soi. Côté face ("je vais mieux"): la transgression des interdits, la réunion de malfaiteurs, la mise en ridicule de la sacro-sainte propriété. Martial finit par ressembler à son prénom à la toute fin du film (piquée, comme il se doit, à Chaplin et Renoir). Il faut aimer le cinéma de la réalisatrice, son approche sans préjugés, notre regard s'affirme lentement, on aimera ou pas. De mon côté oui.
DANGEREUSE ALLIANCE. Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel, mais François Civil n'est pas normal. Pour son premier rôle, il traque la camera de Barbosa. En mere perdue, Florence Thmassin est elle comme d'habitude excepionnelle.
Le début du film est assez réussi, variant efficacement le rythme et installant mystère et tension autour des deux sœurs. Mais une fois les personnages enfermés dans leur solitude, l'ennui s'installe, les personnages secondaires n'étant plus là pour apporter du souffle au récit.
Avons-nous à faire à une comédie très second degré? Si oui, le pari est réussi, le public se bidonne tout le long du film... Si non, c'est un échec. Les personnages, inconsistants, n'ont aucune réaction crédible et ce n'est pas la faute aux acteurs surnageant dans ce marasme. Les dialogues sortent de nulle part et les situations totalement grotesques laissent indifférents.
« Soit je meurs, soit je vais mieux » de Laurence Ferreira Barbosa (2008) est loin d’être son premier film. Son père ayant quitté le foyer conjugal, Martial Dulac (François Civil), 16 ans, déménage avec sa mère, Sabine (Florence Thomassin), dans un appartement plus modeste. D’abord plutôt antipathique, Martial a du mal à s’intégrer dans son nouveau lycée et se sentant exclu, il va se rapprocher de 2 jumelles (Karine et Martine Barbosa), bien mystérieuses et qui s’avéreront rapidement être des marginales. Durant ce film de près de 2 h, les 2 filles qui parlent peu et de façon très énigmatique et avec souvent un visage sans expression, vont entraîner Martial dans l’alcool, la drogue, le sexe et – c’est leur grande marotte - la visite d’appartements dont les occupants ne sont pas toujours absents… Bref un film sans fioriture technique, bien étrange et rapidement répétitif... dont on a un grand mal à suivre la ligne directrice et pour lequel la fin est plus que prévisible !
Soit je meurs soit je vais mieux est un film raté, ennuyeux et prétentieux doublement décevant quand on se souvient des précédents films de Laurence Fereira Barbosa dont surtout Une vie moderne. Long et usant, ce film tenait relativement la route la première demi heure mais il patine ensuite malgré la remarquable Florence Thomassin, en mère paumée. Les deux kebla en jumelles sont pathétiques bien qu'au départ la façon dont elles sont filmées (faisant penser aux deux petites filles de Shining) pouvait faire illusion et donner une impression de mystère. Le film est caricatural et rempli de clichés sur le passage à l'âge adulte comme en témoignent les rites subis par le jeune homme : il entre dans la trangression grâce aux deux jumelles, la mère se sépare de lui, il boit du vin, vomit et baise les deux filles puis la police arrive. Le film n'est pas nul mais fade et se laisse vite oublier.
Allez une petite étoile pour le jeu du jeune adolescent et des deux jumelles. Pour le reste, c'est assez ennuyeux et très peu captivant. Tu veux jouer au captif avec moi, Joyce ?
Jamais un film ne nous aura porté, vers autant d'émotion, de rires, et de pleurs. C'est grâce à François Civil qui est magnique et à sa mére Florence Thomassin, elle trés bien. Dommage que le film ne soit pas aussi rémarqué.
Elle est bien gentille cette bluette même si ce qui choque à première vue c'est son manque de mise en forme, aussi bien d'un point de vue réalisation, mise en scène, que jeu d'acteur. C'est que le thème du malaise relationnel des adolescents mais aussi des adultes est traité au fond avec beaucoup de classicisme et assez peu de relief pendant une bonne heure. D'ailleurs, pour qui ne connaissait pas le pitch du film avant d'entrer dans la salle, le temps peut sembler bien long. Mais le film réserve quelques surprises agréables, notamment autour des personnages des deux jumelles qui sont d'ailleurs la seule vraie source d'intrigue et de fraicheur. Il y a un peu de la "Naissance des pieuvres" dans ce film, notamment sa façon crue et suave à la fois de vouloir filmer la sexualité adolescente, même si malheureusement c'est avec beaucoup moins de savoir-faire. On n'est donc pas déçu d'avoir vu ce film, car c'est un spectacle qui sait se faire simple et honnête, mais on ne peut s'empêcher de regretter un certain manque d'imagination dans la forme surtout, mais aussi dans le fond. Un film qui peut se voir donc, mais à réserver peut-être aux curieux.
On aimait bien les premiers films, sensibles et drôles de Ferreira Barbosa. Ici, cette histoire d'ados à la masse ne décolle jamais et l'on ne sait guère trop où vous nous mener la réalisatrice. En dépit du joli minois boudeur de François Civil, le film tourne en rond.
le film a une première partie très réussie, gràce au mystère qu'entretient la réalisatrice avec les deux personnages féminins et à ce jeune garçon au mal être certain mais pas franchement antipathique. Le problème c'est qu'au bout d'une heure le film s'étant installé, il se trouve figé et n'arrive plus à nous tenir en attente de la suite car la mise en scène s'apesantie et nous ne faisons que subir la bétise engendré par ces jeunes laissés quasi à l'abandon. Dommage.