un film sur l'horreur d'un fait divers, film très dérangeant et dont on ne sait finalement trop quoi penser, partagé entre la gêne et la force du coup de poing
Je mets 2 étoiles pour le film bien qu'il pourrait en mériter 4 selon de quel points de vue on se place , moi je me place que je regarde un film que ce soit horreur ou autres genres pour me détendre et pour que je passe un agréable moment , celui ci est totalement cru , autant j'ai aimé la saga des Saws pour les inventions au sujets des scènes de tortures que celui là est dépourvu de tout sentiments , c'esr cru c'est réaliste comme malheureusement des centaines d'histoires qui arrivent , alors moi là je rêve plus et je m'évade plus , j'ai juste à regarder les infos .Pour les autres amateurs de sensations dans l'horreur ils vont se régaler
Dans les années 60 dans une banlieue paisible, deux sœurs sont placées chez leur tante suite au décès de leurs parents. Elles vont rapidement devenir les souffre-douleurs et endurer les pires sévices…
A ne pas confondre avec le teen-movie éponyme (et inoffensif) de Luke Greenfield sorti 3ans plus tôt, The Girl Next Door (2007) de Gregory Wilson est adapté du roman à controverses de Jack Ketchum "Une fille comme les autres" (publié en 1989). Interdit aux moins de 18ans dans de nombreux pays, ce DTV reste interdit aux moins de 16ans dans l’hexagone et pour cause, ce film relate un effroyable fait divers ayant réellement existé et où il est question de séquestration, de menace, de mutilation, de sadisme, de torture, de viol, d’inceste, de nudité et autres « joyeusetés ».
Le film ne fait que parcourir cette histoire vraie, contrairement à An American Crime (2007) de Tommy O'Haver avec Ellen Page et sorti 6 mois plus tôt. Contrairement à la précédente adaptation, le film de Gregory Wilson ne s’intéresse pas à la psychologie des personnages (Sylvia Likens, décédée à l’âge de 16ans suites aux nombreuses tortures dont elle a été victime et encore moins à Gertrude Baniszewski, la tante).
Avec ses allures de téléfilm, Gregory Wilson fait le choix d’adapter ce fait divers au détriment d’une reconstitution et ne lésinera pas sur les effets dans le seul et unique but de choquer ses spectateurs (bien que les scènes de sévices soient suggérées plutôt que montrées frontalement). Sachant que les bourreaux sont tous mineurs, il ne pouvait bien évidemment pas mettre en scène des séquences de viols et de tortures perpétrés par des ados. Les séquences n’en restent pas moins perturbantes, d’autant plus quand ces dernières sont commises par des personnes aussi jeunes.
Le film est relativement long à se mettre en place et ne cherche pas à sonder l’âme des tortionnaires et encore moins à s’intéresser à la frêle victime, c’est un parti pris (celui qu’à fait la précédente adaptation). Le film mettant en scène des actes de tortures et à caractères sexuels impliquant des enfants, il va de soi que ce film n’est pas à mettre en toutes les mains (sa classification le justifie).
au contraire de "an american crime" qui raconte l'avant et l'après avec infiniment plus de subtilité dramaturgique, ce film se complait dans une démonstration malsaine qui finit par écœurer sans laisser de place à la réflexion sur ce crime odieux. Le résultat est une succession de scènes insupportable qui ne pourra satisfaire que les amateurs de films d'horreur. Un film "paresseux" dans le sens où l'on peut dénoncer, émouvoir, frapper la conscience sans passer par cette facilité stylistique.
Ignoble! Je parle du sujet qui s'avère être tiré d'une histoire vraie particulièrement atroce. Sinon c'est très bien réalisé et interpreté avec une mention toute spéciale pour Blanche Baker d'une cruauté sans nom...
THE GIRL NEXT DOOR n'a pas fait l'unanimité lors du dernier Festival Du Cinéma Américain De Deauville. Adapté d'un roman qui déjà se basé sur des faits réels, la controverse est d'autant plus grande. Le film dérange, un peu plus, de manière progressive, les scènes dans la cave sont insoutenables, on culpabiliserait presque de regarder le film. Comment percevoir ce film ? Du simple voyeurisme, un film prétexte ou une réelle envie de nous montrer la monstruosité de ce calvaire ? Malheureusement, on ressent une gratuité dans son adaptation avec une volonté incertaine de vraiment dénoncé ce genre de crime. Le réalisateur Gregory Wilson s'est fait hué, certains criaient au 'snuff movie' alors que d'autres soulignaient le caractère réel des faits, l‘atrocité simplement transposé à l‘écran. THE GIRL NEXT DOOR trouble, partage, laisse après sa projection un goût de provocation et de scandale. La perplexité est trop grande pour arriver à vraiment en parler... Peut être aussi parce qu’il n’y a pas grand chose en à en dire.
« The Girl Next Door » est un médiocre film d’horreur, qui ressemble fortement à une mauvaise tentative de faire de l’argent avec une sinistre histoire triste. Scénaristiquement et cinématographiquement c’est très faible. Il n’y a pas vraiment de suspense, il n’y a rien d’horrifique, les scènes de torture ne sont que suggérées et les scènes de viols sont nettement moins poignantes que dans « I Spit On your Grave » (2010). Le casting offre des prestations plutôt faibles, au mieux, insignifiantes. L’ensemble nous étant tout simplement apparu comme raté. Un sujet aussi fort aurait mérité un bien meilleur développement.
A part la mère sadique qui joue à merveille son rôle, il n'y a pas grand chose à retenir de ce film. Il est loin d'être aussi insoutenable que certains le prétendent. Horrible fait divers mis à l'écran dans ce film, on ne souhaite qu'une chose c'est de pouvoir l'aider. Et puis faire un film sur le fait divers de la petite Sylvia Likens sans utiliser son nom je trouve cela complètement nul, ça nous éloigne du sujet. An American Crime avec Ellen Page est mieux réussi et là on peut dire que le film nous marque plus. Il n'y a pas à hésiter si vous voulez en voir un des deux n'optez pas pour celui ci mais plutôt pour celui où Ellen Page interprète le rôle de Sylvia.
Film totalement en dedans de part sa réalisation typée téléfilm, vraiment dommage. Le thème sordide est inefficacement mis en valeur par des incohérences trop affligeantes (surtout la fin : même pas un verre d'eau ni se dépêcher de l'emmener ... etc ). Également, les doutes (certains) de l'entourage (c'est obligé) ne sont pas traduits, de plus, la fin plante le spectateur sur le "Après" ! (qu'ont-ils eu, la sœur ? que néni) ! toute l'importance du drame est véritablement bâclé par des attitudes superficiels (quelques regards parfois, bien peu. Les dialogues sur le doute, la prise de conscience : rien, même pas de réflexion) ce qui donne le doute sur la véracité du déroulé à l'écran. On sait désormais retranscrire tout cela, il suffisait de demander au cinéma Espagnol. Une fin, apparemment différente du livre ainsi que son traitement. Dommage !!! Un drame de ce type demande nettement mieux dans sa réalisation. 2/5 !!!
Plombé par de gros défauts, The Girl Next Door n’est au final qu’un film au potentiel bien mal exploité par un Gregory Wilson peu inspiré. La violence physique et morale subie par les deux sœurs survient de manière tellement ridicule qu’elle n’en est pas crédible, et qu’on ne se sent jamais vraiment concernés par leur effroyable destin. Non pas que les sévices qu’elles subissent ne sont pas assez choquants (au contraire, le parti pris de suggérer cette violence plutôt que de réellement la montrer enlève même toute idée de voyeurisme ou de complaisance de la part de Wilson) ; mais la lente détérioration des conditions de vie des deux adolescentes manque vraiment de plausibilité. Un manque de réalisme accentué par la totalité des personnages, tous vraiment mal joués, et qui réagissent de façon tellement invraisemblable qu’on se sent manipulés (Ruth agit n’importe comment et semble avoir été taillée à la hache, David ne réagit jamais et ce de manière totalement inexplicable, et les autres adolescents sont tous de gros vicieux dérangés capables des pires atrocités). Hormis ce gros souci, le film pâtit aussi d’une réalisation assez plate, révélatrice d’un manque d’ambition assez étonnant de la part de Wilson au vu du sujet (on croirait presque un vieux téléfilm). J’insiste peut-être un peu trop sur ses mauvais côtés, mais je le répète, The Girl Next Door a un potentiel si grand que le résultat final me déçoit trop.
Un film osé abordant des thèmes particuliers de la torture sur des mineurs : on ne peut rester vraiment insensible devant certaines scènes assez atroces de cynisme et d'inhumanité même si le métrage manque un peu de rythme et d'ambition, on ne peut que souligner l'audace du réalisateur qui apparemment se base sur des faits réels.
Inspiré d'un fait divers et du roman homonyme de Jack Ketchum, écrivain d'horreur américain - qui a au passage collaboré aux côtés de Lucky McKee pour le film choc 'The Woman' -, 'The Girl Next Door' est plutôt intéressant dans l'ensemble puisque le suspense est bien présent, une ambiance angoissante et particulièrement malsaine se dégage, suffisamment efficaces pour tenir en haleine le spectateur, malgré ses gros défauts. Car en effet 'The Girl Next Door' souffre d'abord de la médiocrité du jeu des acteurs, qui remet profondément en cause la crédibilité de l'intrigue (et plus précisément celle de la cruauté de la tante Ruth et de la plupart des enfants), ensuite de scènes peu vraisemblables (la petite soeur qui semble bien peu triste ou du moins pas choquée le moins du monde à la vision des sévices que subit Meg, le flic complètement incompétent et inutile,...) ou qui virent dans le pathos. La réalisation enfin n'est pas terrible, excessivement sobre dira-t-on (en tous cas à mon goût). En revanche, le fait de montrer une violence le plus souvent implicite est intéressant puisqu'elle est d'autant plus choquante et permet de jouer avec les sentiments du spectateurs, de le tester (comme le faisait Haneke - de façon plus originale encore - dans son 'Funny Games').
Le synopsis semblait intéressant, le film l'est beaucoup moins après visionnage! Déjà, il met un sacré temps à démarrer et très vite, l'ennui nous gagne. Puis, il ne se passe pas grand chose. Les acteurs sont vraiment mauvais. On se croirait dans un téléfilm. Heureusement que quelques scènes relèvent le niveau. Je suis surpris des bonnes critiques. Une perte de temps.