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gemini-hell
26 abonnés
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2,0
Publiée le 12 février 2011
Cette déambulation poético-burlesque d’un chanteur qui retourne malgré lui sur les lieux de sa jeunesse aurait certainement gagné en qualité si le scénario (pourtant écrit à 6 mains !) et la mise en scène (confondante de banalité) avaient davantage été maîtrisés. Surnagent heureusement quelques bonnes scènes, notamment celles nous montrant les parents du héros principal, formidablement interprétées par Jackie Berroyer et la toujours belle Aurore Clément, qui sauvent le film de l’ennui.
Ce film de Thierry Jousse , est une transcription réussie d'images et de sensations tristes, enfantines, pleines d'espoir, appartenant au passé du cinéaste, dans laquelle chacun peut se retrouver, grâce l'extrême sensibilité de Philippe Katerine .
La Daube de l'année, j'apprécie le coté loufoque de PHilippe Katherine mais là c'est trop. Du grand n'importe quoi, c'est long c'est chiant c'est moche et encore tout autres attributs négatif qu'on pourrait lui trouvais serai appropriés. Du grand n'importe quoi sur pellicule, Ce n'est plus du cinéma à ce niveau, mais du foutage de gueule.
P. Katerine nous offre un film à son image: loufoque et décalé.Il est à classer au Cabinet des curiosités du cinéma .Beaucoup de sensibilité et une bonne dose de nostalgie nous font passer un agréable moment.
En construisant son film sur trois niveaux illustrés par les trois tenues de son protagoniste, Thierry Jousse réussit l’incroyable alchimie de la coexistence de plusieurs univers et thèmes dans une campagne bourguignonne particulièrement champêtre et délicieusement anachronique (voitures, baby-foot, mobylette et les différents objets exhumés dans la chambre du chanteur). Il parvient également à installer un décalage ténu, nullement ostentatoire, avec par exemple le contre-emploi de Jackie Berroyer, composant sans ironie ni cocasserie le personnage du père. Je suis un no man’s land est donc un film sur la transition que les plans de Philippe Katerine au seuil des portes ou prenant la poudre d’escampette par les fenêtres mettent à jour. Jouant de l’artificialité des couleurs qui participe à l’impression d’onirisme et de l’habillage musical aérien et synthétique, qui lui donne parfois des allures de science-fiction, Thierry Jousse offre un film décalé, au charme nostalgique et gentiment saugrenu, sachant tenir les émotions à une juste distance et se nourrissant sans indigestion de l’univers fantasmagorique de son principal interprète.
Quoi penser de ce no mans'land? On peut s'y amuser avec bonheur et s'ennuyer avec agacement. C'est un non-film onirique, à la fois un rêve et un mauvais voyage, dont on se souviendrait de tous les moments mêmes inutiles, avec des non-décors, des non-plans (la sortie de la voiture de Chloé), des personnages absents-là, des comédiens justes faux, des non-dialogues, construits sur de vrais silences. A noter Judith Chemla savoureuse et bonne en nymphomane délirante. Ce film est un ovni, avec des interludes chantés plaisants: notamment la belle chanson de la cigarette au fantôme de la mère.
Un film à l'image de son personnage principal : ovniesque. C'est complétement barré, métaphorique, interstellaire, délicieux et insupportable à la fois mais une chose est néanmoins sûre, Je Suis Un No Man's Land ne peut laisser le spectateur indifférent.
Un Philippe Katrine dans un role que je ne lui connaissais pas , une histoire hors du contexte cinémathographique ,enfin on s'y attache au fur et à mesure du film , moi je dit ,pourquoi pas ce scénario !
Après une scène introductive d'anthologie – avec une comédienne à ne pas oublier : Judith Chemla- , Je suis un No man's land est un poncif de délire intello sans intérêt et sans rythme.
Ouai, bof... Il ne se passe pas grand chose. C'est extrêmement naïf, pour ne pas dire niais. Evidemment c'est volontaire, avec des petites touches de kitch. Katerine se retrouve pris dans une "bulle spatio-temporelle", type années 50-film fauché... à la ferme de son popo et de sa moman. Ca se veut film OVNI mais ça rate un peu son objectif. Ceci dit ça se tient.
Second long métrage (2010) de l'ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, Thierry Jousse, après "les invisibles", il n' est pas beaucoup plus convaincant que ce dernier.
Un chanteur est sollicité par une groupie, en tentant de lui échapper, il se retrouve dans la maison ou il a grandi.
On ne peut nier à Jousse son talent pour choisir un casting de qualité. Judith Chemla est formidable ( on la voit malheureusement trop peu), Katherine dans son rôle décalé ( sa tenue vestimentaire en dit long ).
Les premières dix minutes et la dernière demi-heure sont les plus réussies de ce film qui manque cruellement de scénario ( c'est son défaut majeur).
Le regard que le cinéaste porte peut-être sur ses parents ( le manque de communication, remarques acides du père, refuge dans la musique, difficulté de s'extraire de l'ambiance familiale...) constitue sans doute l'aspect le plus intéressant de " je suis...".
Le talent d'acteur de Philippe Katherine a la même limite que son talent de chanteur, c'est à dire qu'il ne sait QUE faire le con. Ce scénario lui demandant d'être tour à tour effrayé, ému, énervé, triste et amoureux ne pouvait donc le rendre que ridiculement mauvais... Certes, il n’y avait rien à y attendre de sérieux, mais ce gros n'importe quoi aussi mal rythmé que mal écrit est triste à voir: Le premier quart d'heure, sorte de parodie de Misery avec une groupie nymphomane, était amusant mais après ça plus rien n'avait de sens, sans pour autant atteindre un burlesque cocasse! Jackie Berroyer, sans doute le meilleur acteur du casting, nous fait partager une séquence très émouvante, chose que n'aurais pu faire le personnage principal qui se contente de partir en foret, de danser et de chanter... Peut-être les fans apprécieront-ils davantage ce film sinon vous n’y trouverez qu'une piètre comédie.
Si certains se contentaient de faire ce qu'il savent faire (de la télé, des BD, de la musique, diriger des revues de cinéma), cela nous épargnerait la vision de mauvais films qui ne ressemblent à rien comme Mammuth, Gainsbourg, Rubber et le présent Je suis un no man's land.
Parce qu'on ne s'improvise pas cinéaste. Ce que n'a pas compris Thierry Jousse, comme ses collègues qui ont commis les longs-métrages ci-dessus, c'est qu'un film ce n'est pas seulement un enchaînement d'idées qu'il suffit de filmer.
Une fan envahissante, un costume de cosmonaute, des parents émouvants, un pitch surnaturel, une chanson de Katerine, un look seventies, une partie de baby-foot mélangés ne font pas une oeuvre cinématographique.
Il faudrait un point de vue, une sensualité, une progression, et de vrais choix. A force d'hésiter entre le drame familial, l'ambiance mystérieuse (on songe à la série Le Prisonnier), la comédie sentimentale (avec morceaux chantés), le portrait d'artiste (Philippe Katerine) et le délire foutraque, le film finit par ressembler à une mayonnaise dont les ingrédients n'ont pas pris.
Une fois que c'est raté, c'est raté. Et même les quelques fulgurances sympathiques, plutôt situées dans la deuxième partie du film, ne réussissent pas à sauver l'ensemble, d'autant plus que la fin est particulièrement mauvaise. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/