La situation est explosive entre la Tchétchénie, la Russie et les USA, et les circonstances amènent le monde à une guerre atomique imminente. Le sous-marin nucléaire USS Alabama aborde la côte asiatique avec la mission de dissuader ou de frapper, selon les circonstances qu’il rencontrera sur place. Après un spectaculaire duel de sous-marins dans les eaux coréennes, un ordre d’attaque tombe de l’Etat-major, hélas tronqué et inexploitable par une défaillance technique due aux dommages du combat..
Pressé par une hypothétique agression Russe, le commandant, intraitable officier expérimenté, pragmatique, efficace et belliqueux stratège, estime qu’il stipulait l’offensive, et par conséquent se prépare à déclencher les hostilités nucléaires. Son second, plus jeune mais plus à l’écoute de l’objectivité, du règlement et de la prise de conscience de l’horreur mondiale une fois engagée, s’y oppose farouchement devant les responsables d’équipage.
Dans une ambiance tendue entre un violent conflit interne et un terrible autre extérieur, dans un bâtiment endommagé et privé de radio, on assiste à une mutinerie, une succession de prises de pouvoir à bord, une rivalité idéologique, et un dénouement haletant qui se conclura par la réception tant attendue de l’ordre initial complet.
Plus un film d’aventures et de fiction que de guerre, ce duel entre Denzel Washington et Gene Hackman, qui sait maintenait l’action bouillonnante sans sombrer dans les caricatures de dialogues et de personnages, nous propose de réaliser les défaillances d’un système stratégique, et des erreurs conceptuelles humaines, libres d’aboutir si facilement à la catastrophe.