Idée de départ intéressante mais bon 2h sur le seul sujet IVG et pilule ça fait un peu long quand même. La musique est juste insupportable!!!! Les jeunes acteurs inconnus jouent toutefois très bien. Mention spéciale à tania petrovna. Pour faire l'éducation des ados pourquoi pas mais que des extraits!
Contraception, avortement,... le quotidien du planning familial - Entre faux documentaire et docu fiction, Claire Simon filme le quotidien d'un planning familiale avec justesse. Durant des années, elle a enregistré des entretiens menés par des conseillers familiaux et les retranscrit dans ce long métrage. Mélangeant comédiennes de renom (Carré, Baye, Dalle, Brakni, Garcia) et de totales inconnues (amatrices) avec talent, elle livre une superbe réflexion sur la sexualité et la contraception; un film utile voire même une éducation sexuelle sérieuse, pertinente et moderne. Bien dans l'air du temps, la société transparaît dans toutes ces complexités. - Les bémols: - Emmanuel Mouret a bien fait de passer derrière la caméra, je le trouve à la limite du supportable... c'est peut être le rôle qui veut çà; - les saynètes ne sont pas toujours prenantes, le film est donc un peu long
Entre les murs d’un planning familial, Claire Simon délie les langues et s’intéressent au dialogue, à sa fonction sociale et psychologique, dans «Les bureaux de Dieu» (France, 2008). Constituée d’un prestigieux casting, la distribution artistique réunit de grandes comédiennes et un comédien doué (Emmanuel Mouret) pour échanger avec des acteurs non-professionnels une conversation qui reproduit des dialogues enregistrés par Simon durant plusieurs années. Reposant en très grande majorité sur des échanges, sur la diffusion de la parole, sur la maïeutique des discours, «Les bureaux de Dieu» s’octroie un titre provocateur alors qu’il est un film qui se contente de dresser le constat d’une époque dans un milieu précis sur la condition féminine aujourd’hui. La beauté du film n’est pas dans sa dialectique du champ-contre champ mais dans l’authenticité simple avec laquelle un tel procédé permet de tisser un rapport entre professionnel (les conseillères du planning) et particulier. L’économie de la mise en scène permet une transparence suffisante pour laisser jaillir les personnages et surtout les relations qui régissent leur affinité. Constitué d’une multitude de personnalités, le planning familial accueille une pléthore de femmes. Mère de famille, immigrée en détresse, jeune adolescente… Ce panel de visages et d’origines reconstituent le patchwork de la féminité française. Le féminisme du film (certainement plus choquant que les pratiques d’avortements abordées) n’est pas revendicatif ou plaignant, la force de ce féminisme est de se positionner en vérité admise dans le planning familial. Ces femmes libres et égales aux hommes, qui caractérisent le champ de liberté du film, permettent à Claire Simon de développer un portrait de la femme au début du XXIème siècle. La fougue féministe se dissipant, à mesure que le flegmatisme ambiant étouffe les luttes sociales, des œuvres comme «Les bureaux de Dieu» permettent d’éveiller l’ardeur égalitaire.
Excellente idée. Le film s'inscrit comme un témoignage social. Maintenant il ya de nombreux bémols en terme de réalisation. Le choix de têtes d'affiches pour l'interprétation des rôles est largement critiquable,le scénario met en lumière trop de personnages, le montage affiche trop de longueurs, les dialogues et la mise en scène manquent de rythme, le choix de la camera épaule est pas mal mais rend une image moyenne. Lumière trop grise...
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en allant voir ce film qui n'était franchement pas mal du tout. Deux bémols à la réalisation : la trompette qui jouait pendant que les gens parlaient à un moment était en trop, et la dernière demi-heure avait tendance à tirer en longueur.
J'aurais beaucoup aimé ce film davantage. Mais il est un peu longuet. Deux scènes sont absolument stupéfiantes tout de même et ce sont les 2 dernières: avec l'italienne et la bulgare. Ces 2 comédiennes sont inouies. Les stars sont plutôt bien même si leurs personnages ne sont pas passionnants. (seuls Lolita Chammah et Emmanuel Mouret sont à mettre à la poubelle tant ils sont mauvais)
J'ai vraiment beaucoup aimé le début du film que j'avais trouvé, beau, juste, tendre, et surtout très vrai… la suite l'est toujours mais on tombe toujours sur le même schéma et au final on s'ennuie un peu, une demi heure de moins aurait été bienvenue.
Le film parle de contraception et d'avortement pendant 2 heures sans être racoleur ni ennuyeux, et les actrices sont vraiment justes ; l'exercice est donc plutôt réussi. Cela dit on oublie vite ce qu'on a vu, signe qu'il n'y a pas grand-chose de marquant...
Un film plein de qualités, à conseiller vivement aux jeunes femmes pour qu'elles prennent conscience de ce que permettent les organismes sociaux en France. Cependant, sur le fond, on peut s'étonner de ne voir dans ce film que des situations de détresses et pas une seule personne voulant avorter pour de "mauvaises raisons" (soit des raisons correspondant à une banalisation de la pratique de l'avortement). En cela, le film est militant et non descriptif. C'est un bémol. Sur la forme, on peut être séduit au début par la collection de grandes actrices mais cette impression s'évapore à mesure qu'on réalise l'utilisation limitée de cette somme de talents. Il y a trop d'actrices et donc peu de scènes par actrices. C'est dommage. Néanmoins, Nicole Garcia est excellente malgré le peu de scènes dont elle dispose. A voir donc malgré les faiblesses et je m'insurge contre tous ceux qui se plaignent de la lenteur du film: c'est un docu-fiction, c'est marqué partout! Pour les cascades, allez voir autre chose.
J'ai été très surprise par la façon dont Claire Simon a tourné son film : le sujet est là, mais le rythme ne suit pas. On s'ennuie à la dernière demi-heure, mais le thème est tellement intéressant et captivant qu'on ne peut que apprécier ce film.
Claire Simon fait partie de ces réalisateurs qui n'arrivent pas à choisir entre documentaire et fiction. Elle n'arrive pas non plus à choisir entre excellence ("Coûte que coûte") et catastrophe ("Ca brule"). A la vision de son dernier film, "Les bureaux de Dieu", on se dit qu'elle n'est pas près de choisir, car ce film est à la fois une fiction et un documentaire et il est, à la fois, excellent et, parfois, presque catastrophique. "Les bureaux de Dieu" relate le quotidien d'un centre du planning familial. Les conseillères sont jouées par des actrices connues, voire célèbres (Nathalie Baye, Nicole Garcia, Isabelle Carré, etc.). Les femmes et les jeunes filles qui viennent consulter ne sont pas des comédiennes professionnelles. Les dialogues sont, parait il, de véritables dialogues, au mot près, entendus lors d'entretiens se déroulant dans des centres du Planning Familial. Les cas présentés sont douloureux, parfois tragiques. Pour égayer son film, Claire Simon cherche à le faire bifurquer vers une certaine forme de poésie, voire de burlesque, mais ces séquences ne sont absolument pas réussies et elles plombent le film plutôt que de le rendre plus léger. Par ailleurs, une fois de plus, ce film aurait gagné à être raccourci, car, sur 2 heures, il n'arrive pas à échapper à la répétition.