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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 2 avril 2021
On dirait que quelqu'un qui a lu le scénario avant le tournage a rappelé à Claire Simon que le film est un support visuel et après avoir écouté et accepté elle a pris la décision bizarre de le ponctuer ce qui équivaut à deux heures de dialogues avec un panoramique continu d'une personne à l'autre. Les scènes elles-mêmes sont ponctuées de plans en solo en duo ou en trio du personnel du Planning familial. Le principal voire l'unique décor du film est ce Planning regardant la ville de Paris pour ce que j'en sais dans le but d'affirmer symboliquement qu'ils sont meilleurs qui peuplent la ville. J'ai regardé ce film à l'aveuglette en me basant sur le casting qui comprend Anne Alvaro, Nathalie Baye, Nicole Garcia, Isabelle Carre et Emmanuel Mouret et en me disant qu'il était impossible qu'ils se trompent tous. Il s'agit ici d'un semi-documentaire avec une série de clients qui viennent à la clinique et parlent longuement à un ou plusieurs membres du personnel. Il semble que Claire Simon pense que la parole soit la meilleure contraception qui soit...
Le sujet est intéressant (une incursion au cœur d’un centre de planning familial), on aura pourtant du mal à adhérer à l’intégralité du film. La réalisatrice prend le parti de rendre son film sous forme de documentaire fictionnel où divers protagonistes (ados, adultes, familles, couples, …) viennent se livrer face caméra devant le ou la conseiller(e). Si certains « sujets » sont intéressants, le fait que la réalisatrice fasse à chaque fois des plans fixes interminables, rend les scènes ennuyantes et trop souvent répétitives. De plus, le fait d’avoir des acteurs de renom (Nathalie Baye, Michel Boujenah, Rachida Brakni, Isabelle Carré, Béatrice Dalle & Nicole Garcia) dans les rôles de conseiller(e) décrédibilise les scènes, les rendant moins percutantes, mais cela ne remet pas en cause leur qualité de jeu !
Rien de cinématographique dans ce film de docu-fiction... Son exécrable et musique inadéquate autant dans le choix qu'à sa place. Le montage est trop découpé on dirait une suite de scénettes. Intéressant dans l'idée et dans le fond on s'aperçoit vite que ce film n'est pas indispensables car c'est beaucoup trop survolé (mettre une capote par exemple, cette scène ne va pas au bout), il s'agit avant tout d'une accumulation de témoignages. Les actrices sont elles, investies et toutes superbes de justesse mais ce n'est pas suffisant pour le grand écran. A la rigueur c'est un film pédagogique pour le collège et les lycées , pour une diffusion sur F3 et/ou Arte mais ce film n'a absolument rien à voir avec le cinéma.
Probablement ai-je regardé ce faux-documentaire avec de mauvaises intentions.J'ai été attiré par l'idée de voir de grandes actrices au naturel,sans fard,dans des rôles où il ne faut pas jouer mais être,tout simplement.De ce point de vue,Nathalie Baye,Nicole Garcia,Isabelle Carré,Béatrice Dalle et d'autres reviennent à la source de leur métier,et apparaissent plus humaines que jamais.Ce sont des conseillères du Planning familial,un métier qui s'apparente avant-tout à de la psychanalyse de proximité.Des lieux trop souvent méconnus des jeunes filles,qui ne savent pas comment aborder le sujet de la sexualité avec leurs parents,ou comment réagir en cas de grossesse.On y parle IVG,stérilet,préservatifs,pilule et des différents moyens de contraception."Les bureaux de Dieu" a une double fonction:informer les jeunes femmes,et interpeller les hommes sur un sujet qui ne les concerne qu'indirectement.Honorable tâche.Mais il n'est pas un film.Plus un reportage,qui de plus,comporte de nombreuses longueurs,de redites.Et plus grave,au final,on n'y apprend pas grand chose.Complètement passé à côté.
Avec Les bureaux de Dieu, Claire Simon a dressé elle-même plusieurs obstacles sur sa route. 1. Le mélange du documentaire et de la fiction (comme dans Entre les murs). 2. Le choix de faire appel à des vedettes confirmées face à des amateurs. 3. La multiplication de saynètes qui aboutit à une sorte de film à "sketches". Ces trois écueils, la cinéaste les franchit allègrement parce que son film est un concentré de sincérité, de pudeur (et parfois d'impudeur) et de vérité. Autant qu'un hommage (magnifique) aux femmes du planning familial, c'est un plaidoyer pour des valeurs, tels que l'écoute, le dialogue, l'empathie, qui ne sont pas vraiment l'apanage de notre société moderne. La dernière scène entre Rachida Brakni et une prostituée bulgare clôt de façon sublime ce film indispensable. Claire Simon ne dit rien d'autre que "Femmes, je vous aime." Nous, aussi !
J'ai vraiment beaucoup aimé le début du film que j'avais trouvé, beau, juste, tendre, et surtout très vrai… la suite l'est toujours mais on tombe toujours sur le même schéma et au final on s'ennuie un peu, une demi heure de moins aurait été bienvenue.
Sueurs froides, nausées, hauts le coeur...Voilà encore un film réalisé avec les pieds donc le syndrome Graine et mulet et Cloverfield a encore frappé ! Résultat sortie de salle au bout de 30 minutes ! Dommage le sujet me plaisait et je me faisait une joie de voir toutes ses grandes actrices dont Marie Laforêt trop rare sur les écrans. J'attendrai le passage télé...
Avant de tourner « Le Concours » qui est sorti le 8 février sur nos écrans ou « Le Bois dont les rêves sont faits » en 2016, Claire Simon avait réalisé en 2008 ce film sur le planning familial.
La documentariste aime circonscrire son sujet et n’en pas sortir : la Femis, le bois de Vincennes ou la gare du Nord. Ici, elle installe sa caméra dans les locaux d’une agence du Planning familial et n’en sort pas. Défilent des femmes qui cherchent des réponses à leurs questions sur la sexualité, la contraception, l’avortement.
Les saynètes se succèdent, avec le risque parfois de créer un effet de monotonie. Telle jeune fille se plaint d’un retard de règles et demande la pilule du lendemain. Telle autre a passé les délais légaux pour une IVG en France et se voit recommander d’aller en Espagne.
Aucun militantisme dans l’attitude des personnels du Planning. C’est le bien-être des patients qui leur importe. Ils ne les poussent ni à interrompre ni à poursuivre leur grossesse, mais à prendre un choix éclairé et libre.
Le procédé utilisé par Claire Simon pour réaliser ce quasi-documentaire soulève quelques interrogations. Elle a choisi de confier les rôles des personnels sociaux à des acteurs connus : Nathalie Baye, Nicole Garcia, Béatrice Dalle, Michel Boujenah… On imagine qu’il y a derrière chacune de ces participations un engagement personnel. Cet engagement n’a en soi rien de critiquable. Mais c’est le résultat qui l’est plus : le mélange d’acteurs professionnels et amateurs et la reconstitution (sur)jouée de situations qu’on imagine volontiers que la documentariste a rencontrées en période d’observation.
Claire Simon fait partie de ces réalisateurs qui n'arrivent pas à choisir entre documentaire et fiction. Elle n'arrive pas non plus à choisir entre excellence ("Coûte que coûte") et catastrophe ("Ca brule"). A la vision de son dernier film, "Les bureaux de Dieu", on se dit qu'elle n'est pas près de choisir, car ce film est à la fois une fiction et un documentaire et il est, à la fois, excellent et, parfois, presque catastrophique. "Les bureaux de Dieu" relate le quotidien d'un centre du planning familial. Les conseillères sont jouées par des actrices connues, voire célèbres (Nathalie Baye, Nicole Garcia, Isabelle Carré, etc.). Les femmes et les jeunes filles qui viennent consulter ne sont pas des comédiennes professionnelles. Les dialogues sont, parait il, de véritables dialogues, au mot près, entendus lors d'entretiens se déroulant dans des centres du Planning Familial. Les cas présentés sont douloureux, parfois tragiques. Pour égayer son film, Claire Simon cherche à le faire bifurquer vers une certaine forme de poésie, voire de burlesque, mais ces séquences ne sont absolument pas réussies et elles plombent le film plutôt que de le rendre plus léger. Par ailleurs, une fois de plus, ce film aurait gagné à être raccourci, car, sur 2 heures, il n'arrive pas à échapper à la répétition.
Dommage,dommage...De bonnes idées,de belles actrices mais du très mauvais cinéma filmé avec les pieds.Reste le fond,riche,passionnant,humain et terriblement actuel...Mais,on sort un peu désespéré car en dehors de l'accueil de Boujenah,on se dit qu'il ne faut pas tomber sur les autres qui manquent beaucoup d'humanité.Aucune compassion ni aucune consolation n'apparaissent.A force de vouloir rester neutre on pose des questions indiscrètes sans rapport avec le but de la visite.De nombreuses erreurs sont commises et la publicité pour l'IVG espagnole passée les 12 semaines est flagrante. Montrer la détresse de certaines femmes sans apporter les remèdes qui existent me parait inutile et vain...Il y avait beaucoup mieux à faire .Sœur Emmanuelle nous manque déjà beaucoup, elle savait quoi dire et n'avait pas besoin de tirer avec jouissance sur une cigarette pour évacuer ses angoisses de soignante.Ce sont des modèles comme elle qu'un tel mauvais cinéma qui se doit au minimum d'être éducatif doit promouvoir
Vrai-faux documentaire sur la condition féminine des années 2000 appréhendée grâce à de vraies tranches de vie recueillies au Planning Familial. Si la forme est assez maladroite, les témoignages sont intéressants, voire bouleversants (en particulier celui de la prostituée bulgare, exceptionnelle leçon d'amour). Seul défaut : c'est un brin trop long. A conseiller à tous, et surtout aux hommes, à qui le douloureux quotidien intime des femmes est trop souvent si étranger.
Mélangeant comédiennes de renom et totale inconnues, un film très épuré, proche du docu-fiction, absolument passionant malgré quelques longueurs, constat peu flatteur d'une France soit-disant "ouverte" mais bizarrement très peu loquace en matière de contraception.
Les Bureaux de Dieu ou comment réaliser LE film de la contre-exception. En effet, le long métrage de Claire Simon manque cruellement d'originalité : même si le postulat de départ fut rarement ( voire jamais ) exploité au cinéma - comment appréhender la contraception tout en la conciliant avec sa vie sexuelle -, le film bascule très vite dans la pleurnicherie et le pathos ( même l'atmosphère d'une rame de métro en début de semaine est moins déprimante ). En outre, c'est un film totalement dénué d'intérêt, puisque la réalisatrice adopte une approche documentaire qui n'est pas sans rappeler celle des témoignages de Ca se Discute, émission dans laquelle des invités exhibent leurs tracas quotidiens face à un présentateur ridiculement impuissant : dans Les Bureaux de Dieu, on a droit à un long bavardage totalement stérile ( pour ne pas dire Sterilex ! ) doublé d'une structure narrative répétitive ( on ne compte pas moins de quatre scènes reprenant une expérience sexuelle similaire ). Et puis c'est très platement filmé... Un navet fadasse qui n'apporte rien et qui se réduit à des témoignages inintéressants. Bref, la quintessence de la monotonie. Je préfère encore m'emmerder dans une salle d'attente...
Un film d'une longueur interminable. Ce film est une surenchére d'histoires qui se ressemble a peu prés toutes. C'est dommage car le sujet est pourtant fort intérréssant mais la réalisation ( trés mauvaise ) et une mauvaise musique nous endorme et nous font décrocher du film. Un film que je recommande, cependant, aux femmes qui devraient le trouver fort intéréssant.