Avis : Mr. Nobody - Page 9

"Tant que l'on n'a pas choisi, tout reste possible". C'est la phrase d'accroche du film qui finalement le résume parfaitement bien. Bouleversant jusqu'aux larmes parfois, Mr. Nobody devient un monument dès lors que l'interprétation formidable des acteurs, la bande-son fabuleuse et la mise en scène poétique se joignent, autrement dit, dès la première minute. La question d'un avenir qui est entre nos mains, de la pluralité des destins mais aussi de l'importance de chaque choix, ne serait ce que le plus infime abordée dans l'oeuvre, résulte de l'infini, c'est surement pour cela aussi, qu'elle émeut.

C'est à travers un scénario très réussi et une réalisation incroyable qu'on se retrouve immergé dans ce futur proche pendant près de 2h30. L'idée est excellente et on se retrouve très vite embrouillé et perdu entre tout les choix possibles et imaginables, chaque possibilité de sa vie est réalisé d'une main de maître et rien ne semble bâcler ou fait à la va vite. Chaque choix aura une conséquence précise sur le futur et c'est dès lors qu'on oublie vite que Nemo est toujours sur le fameux quaie de cette gare à 9 ans. Les dialogues sont bons et censés et la bande son bien choisi. Le duo Regbo-Temple fonctionne très bien même si Leto reste Leto est signe une excellente performance. Après quelques longueurs sont à noter..

C'est la dernière fois que je vais voir un film en me basant uniquement sur la bande annonce! L'histoire est sans queue ni tête, on a vraiment l'impression que le réalisateur s'est shooté avant chaque scène...
Oké on a un bout de début de scénario comme quoi un homme voit toutes les vies qu'il peut avoir et les conséquences de chacun de ses choix... c'est un bon début sauf qu'il n'y a rien derrière. Durant tout le film on assiste donc au visionnage de ses nombreuses vies, différentes en fonction des choix qu'il a fait à un moment ou à un autre... mais bon, c'est complètement bidon comme histoire. On s'ennuie à mourir, d'autant plus qu'il n'y a aucune explication sur son "don"... sans parler des deux pseudos histoires de lui dans le futur et lui dans un roman sf qui ne font que nous embrouiller davantage, comme si c'aurait trop simple sinon...
Bref, c'est un arnaque audio-visuelle! La bande annonce nous interpelle, on se dit "whaou, ca a l'air trop cool ce truc!" et puis au final il n'y a rien d'autre à regarder... Franchement j'ai eu mal à la tête en sortant du film. J'avais vraiment hate qu'il se termine! Je dois être trop con pour comprendre... ou bien c'est le réalisateur qui est trop con pour faire un film avec une vraie histoire compréhensible. En tous cas j'ai bien noté son nom et c'est la dernière fois que je vais voir ses films pourris!

Quand on regarde ce film, on se prend une claque.
Bouleversant chef d'oeuvre.

Forcément lorsqu'on s'attaque à un de ces "films à totaux", paroxisme du film d'auteur au même titre que "Cloud Atlas", "The Fountain" ou encore "L'Odyssée de Pi", il faut accepter tout ce que ce pseudo-genre propose. Il faut s'attendre à entendre parler du sens de la vie, de la chimie de l'amour ou de l'acceptation de la mort, ce genre de thèmes monstrueusement vastes, bien trop pour être explorés sous tous les angles en 2h30, et il faut surtout accepter le ton très souvent je-sais-tout-iste de ces films. Pour beaucoup ce n'est que du prêchi-prêcha prétentieux, personnellement je préfère y voir un caractère personnel. Et personnellement ces films, bien qu'ils aient tendance à se noyer dans l'ampleur de leurs sujets, je les respecte pour avoir essayé. Et étant donné l'envergure de ses thèmes abordés, Mr Nobody s'en sort avec les honneurs. Comme toujours on sort plus groggy qu'autre chose de cet OVNI qui accuse forcément quelques longueurs, mais l'objectif est atteint: j'ai été fasciné par la vision de l'artiste. Parce que si on peut cracher sur ces films, le fait est qu'il y a toujours un boulot admirable derrière. Ici j'ai été fasciné par l'habileté du réalisateur à mélanger tous les registres et tou les genres en ne se détournant (presque ?) jamais de son sujet de base. Le sujet est au fond tout con, tout le monde connait le principe de l'effet papillon. Mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, Dormael ne cherche pas à rendre la forme intriguante pour masquer la simplicité de son sujet, il créé seulement des variations de contexte, de points de vue autour de ce thème. Il adapte la forme au fond, et pour ça tout apprenti réalisateur/scénariste aurait je pense à gagner en voyant ce film. Il ne le fait pas parfaitement, ce script en puzzle est si garni que le réalisateur en perd quelques pièces en cours de route, et le symbolisme est parfois trop appuyé pour un résultat assez bourratif. D'autant que la bande originale ne l'est pas tant que ça, elle est de très bonne facture certes mais composée en majorité de musiques pré-existantes. Mais pour peu que l'on accepte d'abandonner ses repères pendant deux petites heures et demi, on ressort lessivé mais subjugué par cette expérience sensorielle à la richesse visuelle fascinante, multipliant habilement les références cinématographiques. Et tout est là, accepter tout ce que le film implique ou pas.

Le réalisateur se touche et se fait mousser, pas d'émotion, pas de divertissement et une réalisation "bateau" à l'américaine. Tout s'enchaine mais rien ne se suit...
On peut toujours prétendre que l'appréciation d'un film dépend de son contexte, là il va falloir être dans un très bon état d'esprit pour apprécier cet enchainement de clichés, scènes déjà vues et revues, et de facilités...
Un bon film n'est pas l'association d'une bande son et de pseudos bon sentiments...

Grosse déception...

Un excellent film de science-fiction. Jared Leto interprète un homme qui a vécu plusieurs vies. Une fascinante fiction fantastique sur le passé et le futur. Jaco Van Dormael réalise un drame futuriste avec une virtuosité brillante. Un bon long-métrage sur le voyage dans le temps et sur la vie en général.

Faire une critique qui prend en compte toute la profondeur de ce long métrage de Jaco Van Dormael relève du domaine de l'impossible. D'un point de vue scénaristique, Mr. Nobody se veut à la fois extrêmement complexe et finalement part d'un postulat pourtant simple. En effet, le pitch est très intéressent et innovant à la fois, une vraie réflexion philosophique sur les choix qui influent sur le déroulement d'une vie, et soulève un lot de questions qui nous trottent souvent dans la tête. On est littéralement embarqué dans les les méandres du conscient et du subconscient humain, sur fond de mécanique quantique, brassant un nombre de thèmes incalculables. Une ambition démesurée pour ce film qui multiplie ainsi les intrigues jusqu'à parfois nous déboussoler. À cela est allié une photographie soignée donnant vie à des plans millimétrés, un petit régal pour les yeux. Visuellement, le rendu est sublime. Pour moi, le charme opère, mais il est parfaitement compréhensible que le film ne va pas parler à tout le monde. Seul petit bémol, Mr. Nobody a tendance à traîner en longueurs. Le film aurait gagné à offrir un rythme plus soutenu. On pourra également noter une bande son un peu répétitive, bien que subtilement choisie. Du côté des acteurs, l'ensemble du casting est excellent, aussi bien enfants qu'adultes. Au final, Mr. Nobody arrive tout de même à créer une atmosphère qui lui est propre, entre sentiments et poésie. Quoi qu'on en dise, on ne peut pas rester indifférent à cette oeuvre. Sa singularité en fait un film indéniablement unique en son genre, mêlant avec brio fantastique, science-fiction, drame et romance.

Je n'ai aimé ni "Effet papillon" ni "Donnie Darko", alors imaginez ce que je pense de ce gros navet ! C'est ennuyeux à mourir ; personne ne va au cinéma pour réfléchir à reconstituer la logique de scènes incohérentes. On a tout simplement la migraine en sortant de la séance. C'est aussi pathétique que "Cloud Atlas".

Film sans intérêt : Mr. nobody ou comment ne pas vivre ! la critique ce résume au tire... nobody.... désolant....le jeu des acteurs comme le reste il n'y a rien. Quand au "message que voudrez faire passer le film il est plus que ridicule. L'on est en présence d'un film ou il ne se passe rien; personne ne fait de choix; le personnage préfère emporter la terre entière dans le néant plutot que de disparaitre seul : sucide toi bon sang qu'on en finisse pour que nous humain nous puissions revenir à notre vie une vraie ! faite de choix, tragique mais inéluctable....

CHEF-D'ŒUVRE , je suis sur le cul , vraiment très bon film , mais y'en a qui vont galérer à comprendre , donc soyez bien attentifs , ce film va vous foutre une grande baffe !

Sublime, juste sublime. Ce film est magnifique du debut a la fin.
Film très complexe qui ne l'est finalement pas tellement, porté par Jared Leto splendide.
Le film est très emouvant, d'une rare beauté, il retrace toute les vies que Nemo Nobody aurait pu et aurait du avoir, nous montre que chaque vie merite d'etre vecue et que le regret des choix efféctués n'as pas sa place parmi nous.
Film trop meconnu que je conseille fortement meme s'il en convient que tout les spectateurs ne l'apprecieront pas et ne seront pas tous aussi touchés par ce film sublime.
5/5

Le film que j’aurais rêvé de réaliser (à mon niveau..) tant son postulat de départ est bon, à savoir comment un choix peut modifier tout une vie et comment notre vie aurait évolué si celui-ci avait été différent. J’aime. Jaco Van Dormael fait exploser tous nos repères temporels et sensoriels pour nous faire pénétrer dans le monde de « Mr Nobody », un monde dans lequel le champ des possibles est illimité et où le libre arbitre est la richesse principale d’un individu. A cet instant se pose la question de son identité, qui est-il ? Un vieillard à la mémoire défaillante ? Un individu doté de pouvoir extraordinaire ? Un homme à l’imagination débordante ? Peu importe, en réalité ce qui compte ce sont les vies parallèles qu’il nous dévoile et les choix qui ont entrainé ces vies, et surtout l’idée de l’importance d’un choix dans l’avenir qui en découle. Ce qui est beau dans son récit c’est que l’on ne demande qu’à le croire, tant il nous livre les souvenirs des vies vécues avec émotion et nostalgie.
Il existe une multitude de lectures à ce film. Personnellement, j’en choisirais deux. L’une se sert de la théorie du Big Bang et de sa finalité, le Big Crunch. Elle pose le postulat de se demander ce qu’il se passerait si l’on revivait sans cesse la dilatation du temps. Ferions-nous les mêmes choix si l’on avait conscience de ce que ce choix implique ? Vivrions-nous les mêmes vies ? L’autre lecture qui me convient plus et que je trouve encore plus touchante et poétique est que notre héros vit ces aventures uniquement dans son imagination, parce qu’il n’a pas réussi à choisir totalement l’une des options de vie proposée et qu’il vit sa vie rêvée par procuration. Comme aucun choix ne lui permettait de vivre pleinement sa vie et d’être satisfait, il n’en a embrassé aucune et vit ces vies imaginaires qui lui apportent plus de richesse et de plaisir que s’il avait dû n’en choisir qu’une. Magnifique.
Esthétiquement, chaque plan est un bonheur visuel, un puzzle dans lequel les pièces s’imbriquent progressivement pour nous offrir une vision unique de la réalité du héros, ici sublimement interprété par Jared Leto (lui aussi dans mon top acteur fétiche !). Comme pour chacun de ses rôles, il prend plein possession de son personnage (de ses personnages) avec une émotion rare et une intensité que lui seul est capable de distiller.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)

Un film beau, profond, avec un grand message sur la vie si courte et si longue à la fois, sur l'avenir où tout ira trop vite, tout sera futile. Un très bon moment avec le magnifique Jared Leto et la belle Diane Kruger. Je le recommande vivement !

Ce film est le rêve éveillé d’un enfant de 9ans, raconté par l’homme le plus vieux du monde, le dernier homme mortel sur cette terre. Ils sont une seule et même personne, aux extrêmes de leur vie. Ce film est en même temps le souvenir d’un vieillard joyeux que l’on voudrait sénile, et l’imagination d’un enfant torturé que l’on croyait trop jeune pour se poser toutes ces questions.
Sur un quai de gare, cet enfant doit choisir de suivre sa mère montée dans le train, ou de rester sur le quai avec son père… il court après le train, comme pour reculer le moment où le choix devra se faire. Il court après la main de sa mère, car quand il l’aura attrapé, il sera libre de la cramponner ou de la lâcher. « Tant qu’on n’a pas choisi, tout reste possible », alors cet enfant court après le train pour ne verrouiller aucune possibilité, comme pour se maintenir à équidistance de ses deux parents, de ses multiples vies potentielles.


Alors il construit, il crée, il imagine, il se fait mal, il fantasme, il cauchemarde et il rêve. Ce film est le film que se fait un enfant de 9ans, tout seul dans sa tête. Il parle à chacun, car chacun se fait ses films. La complexité de la trame narrative est liée à ce qu’elle cherche à transmettre, l’espoir un peu bordélique d’une vie pleine d’amour. Il faudra rester concentré, ouvert et voyageur, et accepter de ne pas tout saisir, pendant 2h30 poétiques et sensorielles.