Avis : Mr. Nobody - Page 2

Après avoir vu Jared Leto dans "Dallas Buyers Club" où il est fantastique, je me suis lancé sur le fameux "Requiem for a dream", il y est dément également, je l'ai vu à de nombreuses reprises dans des seconds rôles mais ce "Mr. Nobody" m'attirait particulièrement.

Le belge Jaco van Dormael signe ici son troisième film, et quel film, déjà que le synopsis était intéressant mais une fois devant ça en devient épatant, l'idée de jouer sur les choix de vie qu'on aurait pu ou qu'on peut faire est exploitée de manière originale et de façon follement inventive.
On suit ici Nemo Nobody, rien que le nom marque, il est contraint de voir ses parents se séparer, sur un quai de gare il devra choisir entre son père et sa mère, mais le petit plus, voir même l'énorme plus c'est que ce choix on s'en fiche, car sur ce quai Nemo imagine plusieurs vies possibles en fonction de ses choix et c'est ça qui compte, on passera par plusieurs vies qui s'entremêlent de façon très astucieuse et passionnante.
Au cour de ces vies nous découvriront principalement les femmes de Nemo en fonction de ses choix, trois femmes qu'il a connu enfant, d'abord nous auront son premier amour de jeunesse qui représente l'amour fou, ensuite viendra la femme dépressive qui l'a épousé car l'homme qu'elle aimait ne voulait pas d'elle et pour finir la femme qui comble un amour raté.
A l'écrit c'est assez trouble mais une fois devant le film on est prit dedans et on prend plaisir à suivre ce pauvre Nemo qui passe parfois par des choix de vie très étranges qui deviennent assez drôle d'ailleurs, le tout s'entremêlent, c'est vraiment le mot, de façon totalement cohérente.

Pour ce qui est du niveau technique, la réalisation est au rendez vous, du très beau boulot, la mise en scène est superbe, la construction du récit est impeccable et les différents décors sont impressionnants.
Niveau casting, nous retrouvons donc un Leto en grande forme, il nous livre une prestation plus que réussie, que ce soit sur ses différentes vies, une vraie belle performance, Sarah Polley, Diane Kruger, Linh-Dan Pham, Rhys Ifans, Natasha Little, Toby Regbo et la jeune Juno Temple bouclent d'une très belle manière le casting.

En bref, ce film qui mélange émotion, science fiction et fantastique est une réussite évidente, une très très très bonne surprise.

Un film qui, pendant 2h30, soulève une question : où se situe la frontière entre un film complexe et casse-tête, et le n'importe quoi le plus total? Si l'idée de départ est intéressante et originale, on se perd rapidement dans cet enchevêtrement de vies et de choix, on a du mal à suivre cet ensemble très décousu sans fil conducteur apparent et logique. Contrairement aux critiques que j'ai pu lire, je n'ai donc pas accroché, bien que les acteurs et la réalisation soient très bons. Dommage.

Cinèaste rare, Jaco van Dormael nous revient avec une oeuvre difficile sur le choix, passant de la comèdie au drame, du rèalisme à l'onirique avec une aisance et une maîtrise remarquables! On rêve, on s'èvade, et malgrè la complexitè du scènario, c'est un feu d'artifice d'images, de sons et d'èmotions que le spectateur subit durant les 2h30 de projection! Une approche philosophique de la vie captivante où toutes les options de Jared Leto se dèroulent, avec une poèsie et des mètaphores visuelles assez bouleversantes! Même si on s'y perd un peu, tous les acteurs se montrent formidables avec une mention au couple Juno Temple / Toby Regbo, criant de vèritè! Chaque choix peut influer sur toute la vie, voila ce que veut nous montrer le cinèaste belge dans cette histoire pleine de rebondissements, de joies, de larmes, de peines, mais surtout d'amour! Pas facile à suivre ce "Mr. Nobody" mais un film souvent brillant, romantique, et hypnotique! A noter l'excellente B.O, avec deux chansons formidables qui vous donneront le frisson : « Day Dream » de Wallace Collection et « For Your Precious Love » du grand Otis Redding...

Je suis assez dubitatif ce coté je veux faire un film à part enchainant des scnettes à la façon des débiles mentaux Wachowski ça en devient lourd la prestation de Jarred Leto est remarquable comme le génial Rhys Ifans .
Leto éternel jeune homme c'est le seul mec qui me ferai devenir pd , le film est assez bordélique et les actions sont téléphoné on sait ce qui va se passer pas se suspens trés moyen comme film

Avant de visionner ce film il faut être assez averti de l’étrangeté qu’il en ressort. Une réalisation que l’on à peu l’habitude de voir, assez original mais qui demande beaucoup d’attention car les scènes s’enchainent dans un ordre chronologique assez incompréhensible. Il y a de belles scènes, les acteurs sont vraiment tous talentueux, Jared Leto choisi des rôles particuliers et c’est tout à son honneur mais dans Mr. Nobody on à eu une impression que la sauce ne prend pas. C’est une certitude il faut le visionner plusieurs fois afin de comprendre l’intégralité du récit de Nemo Nobody mais en un seul visionnage je n’ai pas compris où le réal voulait en venir. Personnellement, j’ai vu une succession d’histoires probables (3) avec des scènes complètement dans le désordre ce qui rend la compréhension du film assez compliqué. De plus le film dure 2h30 donc accrochez-vous sois l’on rentre complètement dans le délire et on essai de tout comprendre ce qui devient plus un jeux d’énigme que autres choses ou soit on s’ennui et forcément un peu déçu. Pour moi ça sera un peu des deux j’ai apprécié certaines choses de ce film dont les acteurs et l’originalité de la réalisation, hélas je trouve le scénario vraiment peu intéressant. Pas besoin de 2h30 pour savoir que la vie nous offre une succession de choix que l’on doit prendre donc forcément j’ai trouvé le temps un peu long, de plus les scènes futuristes sont très grossières je trouve et manque d’un réalisme profond. Un film difficile à noter et qui ne plaira qu’a un public averti mais la technique de la réalisation est terriblement bonne c'est indéniable.

Pourquoi un chef d'oeuvre? Parce que ce film est tout simplement parfait. L'histoire est très $elle, les acteurs sont parfaits, l'image l'est aussi, la musique accompagne le tout à merveille avec un son très propre et net, des effets spéciaux magiques, et un montage très $ien ficelé. Le pu$lic sera peut-être perdu durant le film, j'avoue l'avoir été, mais la fin explique tout, donc il ne faut surtout pas décrocher!
Et si une petite décision pouvait changer toute une vie? Voilà ce que ce film montre, et il l'a très $ien montré.
Magnifique, fort en émotions, drôle par moments, stressant et angoissant par d'autres, à voir et à revoir.

«Mr Nobody» est un film qui part plus ou moins d'une bonne intention. Hélas il se révèle très rapidement vain, clinquant, pompeux et surtout indigeste, alourdi par de sérieux défauts. Il pose d'excellentes questions, simples et communes, mais essentielles. L'ennui c'est que la façon dont M. van Dormael les met en forme démontre une autosatisfaction indécente vu le résultat, banal et grossier au possible. Tout d'abord il cite à tour de bras et avec une ostentation dommageable, étant donné qu'il n'arrive pas à la cheville de certains de ses modèles : esthétiquement parlant «Mr Nobody» tient davantage du clip publicitaire/musical, totalement artificiel malgré les efforts déployés pour sonner « vrai » (incroyable comme cette manière de filmer se retrouve partout de nos jours, avec les mêmes ressorts stylistiques et la même volonté d'émouvoir à tout prix en ayant l'air spontané) ou l'orgie d'effets de style en tous genres. On est donc bien loin du génie d'«Europa». De même, sur un plan émotionnel justement, van Dormael ne retrouve jamais l'humanité bouleversante et la richesse de «Johnny Got His Gun», bien qu'il en plagie certaines scènes. Tout n'est que déjà vu et revu, les sentiments sont factices, les acteurs insipides et mécaniques,... La bande-son n'arrange rien puisqu'elle se contente de reprendre quelques titres extrêmement connus pour les répéter inlassablement, histoire de donner un ton « cool » au film. Le scénario est quant à lui aberrant de vacuité malgré sa sinuosité : il ne suffit pas de balancer une narration tordue pour faire d'un long métrage un chef d'oeuvre. Il faut un minimum de sens, de sincérité, d'originalité, et même d'humilité, qualités malheureusement absentes de «Mr Nobody». Aucune vie dans ce long métrage qui en fait pourtant son sujet central. C'est dire l'échec de son réalisateur... A ranger aux côtés des longs métrages pour ados pseudo-philosophiques et bâtis sur des théories ridicules, à l'exemple du médiocre «L'Effet Papillon». [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/

C'est le genre de film où l'on passe plus de temps à essuyer l'écran plutôt que regarder ce qu'il nous présente. Du même genre que The Tree of Life qui est l'archétype du film à questions philosophiques du type : " Pourquoi La Vie ? " , " La Mort nous libère t-elle d'un lourd fardeau ? ", " Pourquoi ma mère sourie t-elle sans cesse ? " JE M'EN CONTREFOUS ! Dès les trente première minutes je me suis dit " Ah, finalement ça ne sera pas si mal ", mais non. Après ça part dans des délires, on passe de séquences qui aurait pu se produire si Nemo avait fait tel ou tel choix, choisit cette femme ou cette femme, choisit Maman ou Papa. On rajoute toute une dramaturgie afin qu'on se recroqueville sur nous même pour penser comme le personnage de Jared Leto. Pourquoi il est aller se perdre là dedans ? Une série incalculable et sans intérêts de Flash Back, de flous et de hors champs insupportables, avec une petite musique au synthétiseur, pour confondre le réel et le fictif, c'est limite si le réalisateur devait pas se masturber derrière la caméra en pensant avidement " Haaan... Je réinvente le genre... " Et dire qu'il a écrit pendant sept ans pour dénicher ce scénario. Un film ennuyeux et lourdingue au possible.

Cela faisait plus de dix ans que nous étions sans nouvelles de Jaco van Dormael, après son superbe Le Huitième jour (1996). Il revient avec une oeuvre complètement différente, oscillant à la fois entre le romantique et la science-fiction. Si le début du film a tendance à nous embrouiller (du à la complexité de l'intrigue), on finit par saisir de quoi il en retourne (l'histoire d'un homme qui revient sur ses précédentes vies, réelles ou fantasmées, mêlant histoires d'amour et séparations). La mise en scène ne nous facilite pas la tâche, alternant sans cesse entre le passé, le présent et le futur, ne pas se mélanger les pinceaux devient un vrai challenge ! Mais mis à part cela, on pourra tout de même féliciter la très belle distribution, où se côtoient entre autres : Jared Leto, Diane Kruger & Rhys Ifans.

13 ans après « Le Huitième Jour », un autre film hors du commun, réalisé par Jaco van Dormael. Cette comédie fantastique bénéficie d’une mise en scène magistrale, d’une photographie et de décors de très haute qualité. Dans cette fiction, Jaco van Dormael s’amuse beaucoup avec les prouesses techniques : ralentis et vidéo inversé pour le coté fantastique, et scènes muettes façon Claude Sautet pour l’aspect romance.
Le scénario très sophistiqué nous donne un montage risqué et parfois dérangeant ; mais l’enchainement désordonné des séquences est le fondement même du scénario, nous donnant une multitude de sublimes scènes d’émotion. Dans le rôle principal de Mr Nobody, Jared Leto assure une bonne prestation d’acteur. La réalisation nous délivre une bande son intéressante avec de superbes insertions musicales des années 50 (Andrews Sisters, The Chordettes) ,60 (Otis Redding, Wallace Collection) …

Un film ambitieux pour une expérience troublante mais inachevée. Mr Nobody témoigne d'une vision du cinéma bien éloignée des standards hollywoodiens et qui mérite qu'on s'y attarde. L'histoire en deux mots (spoiler): Nemo a le don de connaître le futur. Au moment du divorce de ses parents se pose un choix qu'il ne peut résoudre. Il commence alors à voir et anticiper ses différents futurs en fonction des décisions qu’il va prendre et notamment le choix de sa compagne. S’il existe plusieurs Nemo à 9, 16 et 34ans il n’y a plus qu’un à 118. Mais ce Nemo âgé ne mourra pas. En effet juste avant sa mort il a pris sa décision : il n'ira ni vers son père ni vers sa mère. Tout ce qu’il avait imaginé se détruit, ce qui se traduit à l'écran par un effet "reverse". Ca c'est pour la version A. On peut aussi penser que juste avant la mort de Nemo le fameux big crunch se produit et est traduit (à tord) par le réalisateur par une marche à l'envers du temps. Reste que des interrogations demeurent : pourquoi dans sa vie avec Jean Nemo est-il amnésique ? Pourquoi se retrouve t-il parfois dans des univers étranges aux voitures rouges, carreaux rayés et un jeu de piste dédié ? Quel que soit le scénario envisagé on ne retombe pas sur nos pattes mais l'essentiel n'est probablement pas là.

L'idée de base était donc prometteuse mais la dynamique de Mr Nobody se perd rapidement dans la multiplication des intrigues et ce qui peut paraitre de prime abord pour un chassé-croisé ingénieux ne se révèle rapidement qu'un foutoir inarticulé/nébuleux/inexplicable. On peut aussi regretter que tant d'audace s'efface devant un fil conducteur aussi éculé qu'une histoire d'amour bébête. Dommage également que prennent place dans une trame aussi sophistiquée des personnages aussi stéréotypés. Les trois femmes sont des clichés à pattes auxquelles on a affublé une couleur de vêtement unique afin de bien les distinguer. Le projet se heurte aussi aux limites intrinsèques du cinéma face à une trame à si fort potentielle. Sur deux niveaux : d'abord les choix structurants d'une vie ne se résument pas aux seules décisions amoureuses et surtout même en se limitant ainsi Van Dormael parvient à esquisser une dizaine de moments qui bien sûr ne peuvent être traité que superficiellement. Ce qui passe pour certains comme de la générosité (3histoires en une) est compris par d'autres comme de l'artificialité, voir même pire. Largement évoqué dans Mr Nobody on éprouve nous aussi à de nombreuses reprises cette dérangeante sensation de "déjà vu" : Requiem for a dream (intimité du couple, plongée dans les yeux bleus de J. Leto), The Truman show (il y a même un vote maintenant), Forrest Gump (la plume s'est changée en feuille), Benjamin Button (vieillissement inversé), The Butterfly Effect (l'effet papillon). Certains parleront de références, mais d'autres seront plus critiques surtout quand l'apport de l'idée empruntée est discutable (l'étiquette de la lampe de The Game). Si je n'ai pas les connaissances pour juger de l'exposé de physique présenté dans le film (big-bang, théorie des cordes, entropie) je n'ai pas été éclairé ni convaincu. A priori la théorie du Big crunch a été abandonné depuis plus de vingt ans et n'implique pas un "retour arrière" du temps seulement la fin dans un grand trou noir.
S'il a des défauts à la hauteur de ses ambitions vous aurez compris que Mr Nobody a aussi de formidables qualités. Vous pouvez y ajouter une photographie soignée et poétique, la performance des acteurs, Jared Leto en tête, tout comme les choix de la BO qui m'ont bien plu même si Van Dormael se contente de recycler du classique très grand public. Finalement de Mr Nobody je conserverai la morale : toutes les vies valent la peine d'être vécu et il est difficile d'en juger la "qualité". Et si je doute que tout le monde en ai tiré la même conclusion, c’est tant mieux ! Une scène : l'évocation de la dépression (aussi poignante que dans Melancholia) la pose par hélicoptere de cubes d'océan dans le désert ou la mise en abime inversée depuis Nemo dans son lit, sa chambre, sa ville qui se retrouve en carte postale sur la table de la maison de son autre vie.

Navrant ! d'un voyage, qui pourtant s'annonce quelque peu intéressant, il ne reste qu'au bout de deux longues heures et trente interminables minutes qu'un épouvantable vide. On a même peur de déboucher sur une pseudo morale taoiste. Les vies de Leto se succèdent, s'enchevêtrent et s'accumulent lourdement sans jamais concourir à l'enseignment bateau "livré" par Jaco van Dormael. La mise en scène est chaotique. Jared Leto et Diane Kruger sont largement évincés par leur personnage enfant. La photo et le cadrage sont travaillés mais ne peuvent sauvés ce Titanic qui coule inéluctablement vers les abysses du Cinéma !

Jared Leto a ce côté hypnotique et nevrosé à la fois.
Le film est une sorte d Effet Papillon, se regarde pour voir à la fin qu'elle était le meilleur choix.
Nous avons toujours le choix (un Matrix mais sans la matrix)

Le film est un peu dur à suivre avec toutes ces vies qui s'entremêlent, on se perd un peu parfois. Mais le plus important avec ce genre de film c'est le dénouement avec l'explication apportée par le réalisateur. Et là je n'ai pas été déçu, tout devient claire et logique. Et on se rend compte alors comme le film est beau. Je pense que je prendrais plaisir à le revoir pour voir tout ce que j'ai manqué.

Ennuyeux à mourir, pompeux, chaotique. Chapeau bas à ceux qui ont vu le film jusqu'au bout. Le réalisateur s'est regardé filmer, il s'est perdu dans son propre propos. La bande-annonce séduit parce que les acteurs sont habités (Jared Leto, toujours impeccable) et que le visuel du film est très soigné. Mais au bout de 10 min. on a envie de se tirer une balle. Jamais le film ne décolle, le sujet pourtant passionnant est très mal traité. Un ratage complet.