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    Les Sept de Chicago
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    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2021
    Politiquement très fort et comme toujours admirablement bien écrit par l’homme à qui l’on doit l’inoubliable série « The West Wing », Aaron Sorkin qui prouve encore ici à quel point l’homme derrière le script de « Jobs » est bien l’un des plus brillants scénaristes qui existent de nos jours. Le film passionne m’étant en lumière l’incompétence du juge Julius Hoffman. Cependant, du côté de la mise en scène il manque toujours un je ne sais quoi, même s’il y a un léger mieux par rapport à « Molly’s Game » en particulier pour les scènes du tribunal qui n’ont pas la même virtuosité que par exemple la série HBO du nom de « Perry Mason », mise en scène par Tim Van Patten et de Deniz Gamze Ergüven. C’est étonnamment un grand film sur la justice américaine. Mais pas un grand film du côté de la mise en scène. Sacha Baron Cohen est impeccable tout comme le toujours excellent Mark Rylance. Encore une B.O magnifique de l’immense Daniel Pemberton. Boulevardducinema.com
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    48 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2024
    Une chronique judiciaire qui, si elle n'évite pas certains bavardages nécessaires, a le mérite de proposer un casting hétéroclite et un rythme efficace. Le système politico-juridique américain en prend pour son grade!
    gizmo129
    gizmo129

    75 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Inconnu en France, l'histoire des 7 de Chicago a pourtant fait grand bruit outre Atlantique à la fin des années 60. Quand en France les jeunes descendait dans la rue en cette année 68, les américains, jeunes, vieux, anarchistes ou hippie s'alliaient contre le pouvoir en place pour revendiquer pacifiquement leur opposition à la guerre du bout du monde menée au Vietnam. Le film survole très rapidement les évènements qui se sont produits dans la rue pour se consacrer au cirque judiciaire qui a durée 151 jours. Ce procès politique est savamment mis en image afin de confronter un juge véreux et dépassé à des accusés aux fortes personnalités dans un simulacre de jugement. Les acteurs sont tous très bons dans ce film, Eddie Redmayne est étonnamment sobre, l'avocat Mark Rylance est parfait et Sacha Baron Cohen excelle dans un rôle moins déluré qu'à l'accoutumée. Le film est nommé aux oscars, il est peu probable que la statuette dorée lui soit destinée, ce n'est pas un grand film, mais assurément l'un des meilleurs films se passant dans un tribunal.
    Henning P
    Henning P

    37 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Un film formidable à voir pour ne pas oublier que même dans une démocratie, il y a une part obscure, quand le pouvoir s'entête à contraindre la jeunesse à faire la guerre, ou du moins une guerre qui n'a pas de sens. Espérons que les temps changent et que la liberté continue à exister. Et que nous n'en soyons pas privé sous prétexte de préserver la tranquillité de nos élus.
    Le procès et les faits sont passionnants à suivre. Une vraie performance de Sacha Baron Cohen notamment ! Un film qui aurait mérité une sortie sur grand écran. 18/20
    Yves G.
    Yves G.

    1 302 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Sept activistes ont été jugés à Chicago en 1969. Ils étaient accusés d'avoir provoqué de violents affrontements avec la police, un an plus tôt, en marge de la Convention démocrate réunie dans cette ville pour désigner le candidat du parti qui allait affronter Richard Nixon aux élections présidentielles.

    Aaron Sorkin, l'un des plus grands scénaristes contemporains, est de retour. Sa spécialité depuis bientôt trente ans : le politique au sens noble du terme. C'est lui qui a écrit le scénario des 155 épisodes de "The West Wing" ("À la Maison-Blanche"), de Des hommes d'honneur, de "The Social Network", de "Steve Jobs". En 2017, pour la première fois, il est passé à la réalisation avec "Le Grand Jeu". "Les Sept de Chicago" est son second film comme réalisateur et c'est une réussite totale.

    "Les Sept de Chicago" est un film de procès. Sitôt achevé le pré-générique qui, à tambours battants, nous introduit à ses sept protagonistes, Sorkin plante sa caméra dans un tribunal et n'en sortira quasiment jamais jusqu'au plan final délicieusement euphorisant. Les seules dérogations à cette règle sont les flashbacks qui reviennent sur ces affrontements d'août 1968 entre policiers et manifestants.

    "Les Sept de Chicago" soulève des questions politiques et éthiques d'une brûlante actualité. Il résonne avec les débats en France sur les violences policières et avec des œuvres telles que Un pays qui se tient sage. Aux Etats-Unis, l'hostilité à Donald Trump a emprunté d'autres voies que celles en France de l'hostilité à Emmanuel Macron. Elle a fait un détour par l'histoire, rappelant le racisme des années soixante ("Detroit"), la misogynie des années soixante-dix ("Mrs. America") que Trump était accusé de remettre au goût du jour. C'est le même procédé qu'utilise Aaron Sorkin en dépoussiérant une page oubliée de l'histoire récente américaine.

    Comme ces autres films, "Les Sept de Chicago" est bavard. On y parle beaucoup, à un rythme de mitraillette. C'est parce qu'il y a beaucoup à dire, sur l'oppression d'État, sur l'injustice, bien sûr, mais aussi sur les moyens d'y répondre, l'usage ou non de la violence, le respect ou pas des règles de la démocratie, autant d'options qu'incarne à leur façon chacun des sept accusés.

    "Les Sept de Chicago" est servi par une interprétation impeccable. On trouve au casting beaucoup de ces seconds rôles dont on peine à se souvenir du nom, à commencer par Frank Langella dans le rôle du juge scandaleusement partial qui présida l'audience. Mention spéciale à Mark Rylance pour son interprétation de l'avocat de la défense et à Joseph Gordon-Levitt pour un procureur écartelé entre ses principes moraux et sa hiérarchie. Mais la vedette va aux deux personnages principaux : Eddie Redmayne (Oscar 2015 du meilleur acteur pour "Une merveilleuse histoire du temps"), sans doute l'un des acteurs les plus incandescents de sa génération, et Sacha Baron Cohen qu'on n'imaginait pas capable d'une telle sobriété dans le rôle du plus provocateur des sept activistes.
     Kurosawa
    Kurosawa

    522 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Aaron Sorkin filme le procès de sept leaders des manifestations ayant eu lieu en marge de la convention démocrate de 1968. Dans un genre balisé, le cinéaste évite plusieurs écueils, d'abord en mettant en scène un nombre important de prévenus, puis en divisant ceux-ci à cause de leurs diverses sensibilités politiques, enfin en ne créant aucun suspense puisque le procès en question est joué d'avance. Ce qui intéresse Sorkin, c'est de filmer la batailles des égos, de rendre progressivement compte de la nature des différences entre les personnages qui, s'ils ne sont pas jugés pour ce qu'ils sont vraiment, ne sont pas exempts de reproches. Si le personnage de Tom Hayden se dit pacifique, il incite tout de même ses partisans à affronter les policiers et souhaite prendre tôt ou tard le pouvoir ; en revanche, Abbie Hoffman n'associe pas la politique aux mesures prises par un gouvernement, mais la considère avant tout comme un acte révolutionnaire. Quant au personnage de Bobby Seale, leader des Black Panther, son cas est isolé et donne lieu à un procès dans le procès : la volonté de le juger avec les autres prévenus est donc tout à fait arbitraire, fondée dans le seul but de condamner des modèles contestataires violents qui s'attaqueraient aux droits civiques. Ces tensions politiques sont représentées avec une mise en scène sobre et limpide, qui procure au spectateur une jubilation aussi inhérente à la virtuosité de l'écriture que du rythme. En somme, c'est du très beau travail d'artisan, prenant et attaché à retranscrire avec justesse un contexte politique électrique. Servi par une bande d'acteurs exceptionnels, "Les sept de Chicago" propose le trajet de personnages qui passent le temps du procès à se demander ce qui les différencie, avant de comprendre au final que ce qui compte est ce qui les rassemble : mettre fin à la guerre du Vietnam, et se souvenir de tous ces hommes sacrifiés, c'est le projet commun de ces manifestants.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    602 abonnés 2 711 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    Grosse réussite Les Sept de Chicago. Un film brillamment rythmé, qui revient sans pathos et avec une maîtrise impressionnante sur ce procès à sens unique. Le métrage reprend tous les codes du genre, et leur donne une portée poignante, a travers un montage simple mais intelligent.

    https://www.cineserie.com/tv-vod/les-sept-de-chicago-sur-netflix-decouvrez-les-differences-marquantes-entre-le-film-et-le-veritable-proces-3805542/?fbclid=IwAR0NIei_Md4Vpt6GEVbHszYCI3CR73oNFQCcwU70GVbjaQ9yi4pjD_JPs6E
    Ufuk K
    Ufuk K

    471 abonnés 1 405 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    " Les Sept De Chicago" acclamé par la critique, diffusé sur Netflix est un drame judiciaire utile mais anecdotique selon moi. En effet cette histoire tiré de fait réel qui se sont passé en 1968 est un pamphlet pour la démocratie et dénoncer les injustices auxquels 7 prévenus ont été condamné d'une manière révoltante car il voulait simplement exprimer leur liberté d'expression qui fait écho à une certaine Amérique aujourd'hui ( celle de Trump) avec un casting 5 étoiles ( Eddie Reymane,Sacha Baron Cohen, Mark Rylance, Michael Keaton….) cependant j'ai trouvé l'histoire bavarde, les films judiciaires ne sont pas forcément mon style de film et l'histoire tourne en rond, vite oublié à la fin du visionnage .
    Cinememories
    Cinememories

    443 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Sont-ils finalement sept, huit ou un millier ? Ce n’est pas tant leur nombre qui compte, mais leur nom, leur voix et leurs actions. Les Chicago Seven ont finalement trouvé un scénariste, prêt à plaider en faveur de la justice ou peut-être tout simplement de la vérité. Et bien qu’Aaron Sorkin ne soit pas le premier à s’y baigner, rappelons toutefois qu’un certain Jean-Luc Godard (Vladimir et Rosa) est passé par là et que d’autres se sont bien inspirés des conséquences (Peter Watkins et Woody Allen notamment). Celui qui a surligné quelques épisodes rebondissant sur une Amérique en transition et en constante opposition avec son patrimoine et son héritage, il revient avec un procès dont la complexité se gagne d’abord par la narration.

    Sur ce point, il témoigne d’une efficacité et on lui reconnaît un peu plus de justesse dans ce second long-métrage. Sans briller par sa mise en scène, trop académique, plate et parfois insipide, les interprétations redressent tout de même la barre. Il est évident que l’amorce, grossièrement investie pour nous replonger dans les sixties, nous rappelle également que nous ne sommes pas si loi des mêmes fléaux, des mêmes mœurs et des mêmes indignations. On adopte l’unique point de vue morale de personnages afin de promouvoir un emblème de résistant tout à fait justifié, mais qui promet des nuances, dont celle qui différencie tout être humain. Il ne s’agit ni de la couleur de peau, ni du rang social ou de son affiliation avec la violence. Notre libre arbitre et notre libre-pensée nous définissent tôt ou tard. Mais ce qui n’est pas définitif réclame une attention particulière, car elles se reportent à des actes, que l’on a commis ou non. C’est d’ailleurs ce qui a souvent intéressé le cinéaste dans le passé (The Social Network, Steve Jobs).

    Mais revenons au procès qui nous intéresse, en réalité celui d’une nation qui ne parvient toujours pas à assumer son autorité. Ce rapport de forces apparaît justement dans les images d’archives et cette idée oppressante que chacun souhaite monopoliser le tribunal pour sa survie. L’équité ou la victoire est une affaire mise sous scellée, comme cette profonde amertume qu’à un juge en déformant les noms ou en prenant le temps de surligner sa position morale et sénile. C’est d’ailleurs l’un des grands catalyseurs de ce spectacle de foire, qui donne lieu à des échanges enrichissants, mais sans doute peu modérés pour étouffer le caractère gauchiste radical dans ce récit mi-fantaisiste. C’est ce qui dérange constamment la continuité du récit, notamment dans les premiers jours du procès, alignant à la suite provocation, incivilité et indignation.

    La présence de Bobby Seale (Yahya Abdul-Mateen II) est traitée avec une telle ironie que l’on se tient là, crispé devant une privation d’avocat, de défense et de parole. Le sujet tourne pourtant autour de cet outil moderne, détourné en une violence physique, car plus accessible, plus pratique et plus irréversible. Elle encourage, tout autant qu’elle incite à agir. La question est donc d’évaluer jusqu’où la portée symbolique de la parole nous protège ou nous condamne. Bien sûr, certaines gestuelles viennent compléter cette observation, notamment autour de Tom Heyden (Eddie Redmayne), qui ne sait plus à qui obéir entre l’institution gouvernementale et la foi des « Sept de Chicago » (The Trial of the Chicago 7). Les minuscules interactions entre Heyden et Seale suffisent ainsi à synthétiser tout un débat médiatisé et inévitablement politisé. Et malgré le génie déconcertant d’Abbie Hoffman (Sacha Baron Cohen) ou l’assurance pénale de William Kuntsler (Mark Rylance), ce que l’on retiendra, c’est bien la mise à nu des prévenus, contraint à servir une autorité qu’ils reconnaissent comme le paternel malade d’une société à la fois ultra-progressiste et incompétente.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    157 abonnés 2 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Sans rien connaître de cette affaire, il est bien regrettable que malgré les images d'archives on ne comprenne strictement rien de ce qu'il se passe dès l'amorce. Pourtant, le revirement est énorme. Un casting de dingue et un récit qu'on ne pouvait que mettre en scène pour révéler l'injustice et le crime d'État. Un très sérieux projet, une habile contestation bien que tardive.
    Stéphane D
    Stéphane D

    95 abonnés 2 042 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2021
    Un vrai film de cinéma...qui ne profitera pas des salles obscures faute de Covid19.
    Il y a un très beau casting, une photographie travaillée, c'est du travail sérieux...un peu trop sérieux en fin de compte. Inspirébde faits réel n'implique pas histoire passionnante.
    Agnes L.
    Agnes L.

    127 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2021
    Je me suis accrochée tout le film sans réussir à me passionner. Sentiment de superficialité, de mise en scène trop complaisante.
    S5Clem
    S5Clem

    66 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Excellent biopic sur les 7 de Chicago. Ces 7 têtes d'affiche des partis contestataires de l'époque 68tarde. Leur combat judiciaire contre le nouveau système politique de l'époque qui voulait les faire emprisonner suite aux émeutes de Chicago lors de la convention démocrate de 1968. Le casting est exceptionnel et incarne excellement les personnalités de ces chefs de meute aux particularités propres. Les nombreuses images d'époque et flash back permettent une véritable immersion dans l'époque et dans l'affaire. Les dialogues sont finement écrits et le jeu des acteurs qui tend autant du thriller que du théâtre donne du souffle et du fun à l'ensemble. Un film bien construit, assez lent, pas trop long, particulièrement efficace. Une réussite
    Laurence E.
    Laurence E.

    34 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Super film qui retrace ce procès incroyable. Les acteurs sont brillants, chacun dans leur style et une mention très spécial pour Sacha Baron Cohen ! Quel charisme, quel humour, quelle présence !
    Kev T
    Kev T

    38 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2020
    Une histoire marquante. Le film peut paraître un peu long. Il faut se laisser embarquer pour l'apprécier à sa juste valeur.
    Un casting impressionnant.
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