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    Les Sept de Chicago
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    Audrey L
    Audrey L

    560 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2020
    Quand la justice n'est que parodie, quand les accusés ne sont que des exemples dissuasifs que l’État veut donner, quand la liberté d'expression (le fondement même d'une démocratie) est bafouée : voici Les Sept de Chicago. Ce film sous forme de procès qui a pour héros les sept "chefs" des associations de refus d'engagement dans la guerre du Vietnam (les étudiants, les yippies...) nous met vite dans sa poche : casting alléchant (Mark Rylance, Eddie Redmayne, Sacha Baron Cohen, Joseph Gordon-Levitt...) mêlé à un procès totalement inégalitaire, truqué et fondamentalement injuste. Si le film a du mal à démarrer, il faut attendre la dernière demi-heure où les tricheries du Juge sont odieuses et nous donnent des envies de fracasser son marteau ailleurs que sur son bureau... Et le film appuie singulièrement sur l'acharnement écœurant du FBI à condamner ces pacifistes, afin que les jeunes continuent de s'engager (tirés au hasard comme des lots à gagner) dans une guerre ignoble. On voit clairement que le film est fait pour plaire, quitte à donner dans le bon sentiment (le discours final, les épilogues) ou quelques entorses à la réalité, mais cela ne gêne pas vraiment le visionnage, on aurait même préféré qu'il aille plus loin dans le drama, car c'est parfois trop propre (le démarrage laborieux et le personnage Black Panther dont on ne fait rien), car les acteurs sont bons sans pouvoir tirer leur épingle du jeu (peut-être Sacha Baron Cohen, qui s'amuse bien dans son rôle, étant le plus intéressant des sept accusés), et l'on se questionne carrément sur le titre "film à Oscars" que l'on voit fleurir un peu partout. Malgré la bonne mouture et le grand plaisir éprouvé à découvrir ce fait important (méconnu en France), on ne voit pas bien en quelle catégorie ce film pourrait concourir : tout est absolument académique, aucune prise de risque quelle qu'elle soit. Ceci étant dit, parvenir à faire un nouveau film américain sur la guerre du Vietnam qui ne soit pas du multi-déjà-vu, c'est un exploit en soi. Un beau casting (Cohen en grande forme), une intrigue plaisante à découvrir, et un Juge qu'on adore détester.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    266 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2021
    Excellente reconstitution du procès et belle introduction à la diversité des résistances ! On comprend combien il était difficile de garder son sang froid face à un tel juge et combien l'Amérique a pu être raciste. Avec bien sûr la question de savoir si les choses ont vraiment changé ! Les manifestations "Black Lives Matter" mettent du baume au coeur, mais le racisme systémique n'est pas brisé pour autant.
    CH1218
    CH1218

    159 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2020
    J’ai pris une baffe en découvrant cette histoire que je ne connaissais pas. Aaron Sorkin est un scénariste hors pair et signe une reconstruction engagée et percutante autour des « Chicago Seven ». En marge de son humour, je suis resté coï, la bouche ouverte plus d’une fois, par la forme et surtout la tournure ahurissante qu’a pris leur procès. Ouvertement politique, la date de mise en ligne du film sur Netflix n’est pas si innocente, le message pro-démocrate ainsi que le parallèle avec certains événements récents étant on ne peut plus clairs. Et pour couronner le tout, la distribution des rôles est royale.
    GéDéon
    GéDéon

    55 abonnés 448 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2024
    Avec « Les sept de Chicago » sorti en 2020 pour la plate-forme Netflix, Aaron Sorkin revient sur les évènements historiques du procès de sept individus accusés d’avoir participé à des émeutes contre la politique du gouvernement américain en 1968. Pour éviter l’académisme de sa mise en scène, le réalisateur a intégré plusieurs images d’archives. Malgré tout, le scénario reste classique, et ce sont surtout les joutes verbales entre accusés, avocats et juges qui nous tiennent en haleine. La démonstration d’un pouvoir juridique dominé par les hommes blancs conservateurs est tout de même édifiante. Bref, une œuvre de mémoire souffrant d’un trop grand académisme.
    Pamolico - blog
    Pamolico - blog

    9 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2021
    Cet imbroglio cinématographique mêle humour et émotion en revenant sur une page sombre de l'Histoire des États-Unis où racisme et intolérance frayent avec ingérence et hoquets juridique (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/02/19/les-sept-de-chicago-aaron-sorkin/)
    selenie
    selenie

    5 484 abonnés 6 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2021
    Le film débute pourtant après les manifestations en question pour se focaliser essentiellement sur le procès des "7" pour un film purement judiciaire. Sorkin est assurément un scénariste talentueux. Il passe en revue les différents courants qui étaient présent des Black Panthers aux Hippies en passant par les pacifistes anti-Viêtnam même si c'est très survolé afin de se focaliser sur les luttes intestines d'un petit groupe. Là-dessus on peut être un frustré sur le personnage de Bobby Seale (Black Panther) qui est délaissé au profit des autres alors que sa présence est sans aucun doute le point fort de ce procès. Dommage... On oscille donc, devant le film, constamment entre le manque de punch et d'audace, de force et d'émotion, puis entre l'incroyable théâtre ubuesque qui nous scotche de par ces procédures insensées. Sorkin signe une fresque passionnante sur un petit pan d'Histoire, riche de complexité à différents niveaux de lecture qui pêche surtout par une mise en scène académique et par un manque de puissance émotionnel. Ca reste un très bon moment et un film à conseiller.
    Site : Selenie
    ffred
    ffred

    1 511 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2021
    Deuxième film réalisé par Aaron Sorkin (talentueux scénariste) après Le grand jeu. De nouveau un film très solide, très maitrisé, que ce soit sur les plans de la mise en scène, du scénario ou de la technique. Jamais entendu parlé de ces évènements (années 60), le suspens est donc complet jusqu'au bout. Certes un nouveau film de procès comme en raffolent les américains mais c'est prenant, instructif, intéressant voir passionnant. On ne voit pas le temps passer une seule seconde, aucun temps mort. Et puis quelle distribution, personne ne tire la couverture à soi (mais Franck Langella est génial en juge partial et à moitié gâteux) sans doute l'une des plus prestigieuses de l'année. Un thriller historique parfaitement huilé, une réussite pour un excellent film.
    velocio
    velocio

    1 182 abonnés 3 042 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2021
    Certes, les films de procès, cela "marche" presque à tous les coups, mais celui-ci encore plus : on est vraiment pris du début à la fin !
    Christoblog
    Christoblog

    747 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2021
    Les sept de Chicago est l'expression parfaite du génie d'Aaron Sorkin. Si tout est bon dans ce film, ce sont le scénario, la construction et les dialogues qui le portent véritablement vers les sommets.

    Commençons par le sujet, tout à fait intéressant. Je ne connaissais pas cette histoire des émeutes en marge du Congrès démocrate de 1968. Au-delà de l'aspect anecdotique de la situation, il est absolument passionnant de considérer Les sept de Chicago à l'aune de la situation américaine actuelle.

    Le casting du film est lui aussi impressionnant. Il ne repose pas sur quelques stars comme c'est parfois le cas, mais sur la qualité globale d'une vingtaine de personnes, et sur une complémentarité formidable entre les différents protagonistes.

    Les péripéties et les dialogues, comme je l'ai dit plus haut, sont captivants. On connaît les qualités immenses d'Aaron Sorkin sur ce point (The west wing, Steve Jobs, The social network, Le grand jeu), mais il atteint ici un point d'incandescence parfait, parvenant à équilibrer le légendaire aspect "mitraillette" de ses dialogues et des scènes plus posées, voire lentes.

    Enfin, et ce n'est pas la moindre surprise de ce film, la réalisation au sens large, bien que sobre, est de grande qualité.

    Je ne peux donc que vous conseiller cet excellent film de procès, modèle du genre. Pour moi la meilleure exclusivité Netflix vue à ce jour.
    Pascal I
    Pascal I

    675 abonnés 4 063 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    Un très bon film historique judiciaire sous la présidence Nixon. Mise en scène linéaire d'un déroulé des plus classiques dans le genre mais le sujet est tellement ahurissant et sidérant que l'intérêt arrive dès les premières minutes. Le plus "fou" est : comment le cours du procès n'a pas créé d'indignation populaire considérable (?). A voir ! 4/5 !!!
    Acidus
    Acidus

    628 abonnés 3 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 octobre 2021
    Les films judiciaires sont de fait des films très bavards. C'est donc un peu du quitte ou double avec des échanges verbaux qui peuvent soit être passionnants soit, à l'inverse, être assommants. "Les sept de Chicago" fait heureusement partie de cette seconde catégorie. On suit avec intérêt ce long procès inique, reflet d'une époque où la justice américaine était loin d'être impartiale. Reflet également de la fracture sociale liée à la contestation de la guerre du Viet Nam et aux soulèvement de nombreux étudiants et de la communauté noire. Le film reconstitue bien cette ambiance électrique. Après, "Les sept de Chicago" n'offre pas vraiment de grosses surprises avec un scénario plutôt linéaire et une mise en scène sobre mais efficace. On est loin du niveau de "Douze Hommes en colère" mais Aaron Sorkin s'en sort avec les honneurs.
    dahbou
    dahbou

    180 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Pas le meilleur Sorkin mais cela reste une oeuvre travaillé avec un excellent casting. Les dialogues font parfois mouches mais on aurait voulu une oeuvre moins theatrale et plus incivise.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 730 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2021
    Quand on voit le film d’Aaron Sorkin sur Netflix, on se prend à vraiment regretter qu’il ne puisse pas être diffusé en salle, quel dommage de priver l’amateur de ce style de cinéma d’un grand film de ce calibre ! Aaron Sorkin, le show-runner de « the West Wing » et de « The Newsroom », le scénariste de « The Social Network » fait avec « Les 7 de Chicago » ce qu’il sait faire du mieux, un film très dialogué sans être bavard, engagé sans être caricatural, militant sans être manichéen, faisant la part belle aux idées, aux idéaux, quitte à être taxé d’idéaliste part les amateurs de cynisme. Sorkin déroule un film de presque 2h10 qui passe tout seul, on est même surpris de voir arriver si vite le générique de fin. Il prend le parti de ne monter les évènements de mai 1968 qu’au travers des flash back, le film commence directement en 1969 après juste quelques éléments de contextes (les images d’archives, ce n’est pas original mais ça fonctionne toujours). Ces flash back, justement, sont disséminés tout au long du procès pour juxtaposer les témoignages avec la réalité des faits, exposant donc clairement spoiler: les mensonges sous serment de la police de Chicago, les mensonges de la municipalité de la Ville, dont la responsabilité dans les évènements est lourde.
    Peu de musique, juste à quelques moments dramatiques ou particulièrement édifiants, une réalisation volontairement très sobre, ce qui normal pour un « court movie » (film de tribunal en bon français). Mais quand même, il y a quelques scènes fortes qui interpellent (celle du bâillon, ou le témoignage de l’ancien ministre de la Justice) qui donne immédiatement envie d’aller sur internet vérifier que ce qu’on a vu à l’écran, de complètement fou, a bien eu lieu et que Sorkin n’en rajoute pas ! Vérifications faites, il n’en rajoute pas, il tord juste un peu la chronologie pour faire tenir son propos en 2h10 (le procès à duré plus de 150 jours quand même !). On peut peut-être, en pinaillant un peu, lui reprocher une scène finale un peu grandiloquente avec la musique et tout, mais allez savoir, il est peut-être là aussi tout près de la réalité. Le film a un casting assez pléthorique, dont on peut malgré tout tirer quelques jolies performances, celle de Jack Rylance surtout, en avocat pugnace, mordant, qui fait l’impossible devant une cour spoiler: volontairement et ouvertement hostil
    e. Il y a aussi celle de Sacha Baron Cohen en hippie, spoiler: en apparence dilettante, en réalité bien plus pointu et intelligent qu’on ne l’imagine (son témoignage à la barre est un moment clef du procès)
    , ou encore celle de Eddie Redmayne en militant démocrate désemparé par un procès qui ne correspond en rien aux valeurs du pays qu’il croyait connaitre. Le Black Panther incarné par Yayha Abdul-Mateen II est également un rôle fort, spoiler: mais il sort de scène au milieu du procès
    . Joseph Gordon Levitt, un acteur que j’affectionne particulièrement, a le rôle difficile du procureur. Un petit regret, son rôle aurait pu être plus écrit, parce qu’on a du mal à la cerner. Il est jeune, peut-être a-t-il des idées peu éloignées des accusés, mais il est contraint par son travail à faire le sale boulot de l’administration Nixon. Si c’est un problème de conscience pour lui, cela aurait pu être montré de façon un tout petit peu moins ambigüe. Scénariste de son propre film, Sorkin sort en la matière l’artillerie lourde pour montrer par A+B combien ce procès est emblématique d’une époque. 1969, les sixties sont terminées, la toute nouvelle administration Nixon vient de se manger 10 ans de présidence démocrate et elle a le couteau entre les dents. Elle veut faire la peau à la contestation de gauche, toute la contestation et ce procès est une sorte de compilation de tout ce qu’elle exècre, les hippies chevelus, les militants démocrates idéalistes, et bien entendu, les Black Panther. La présence de Bobby Seale, alors qu’il ne participait que de façon très marginale aux évènements, est clairement là pour « donner au jury un noir à condamner » spoiler: et ce qui va lui arriver lors du procès prouvera que dans les têtes de l’Amérique Blanche Républicaine, la ségrégation est encore bien ancrée
    . Le Président du Tribunal, incarné par Franck Langella, est soit partial, soit incompétent, soit au début d’une dégénérescence sénile, soit les trois en même temps. Sa conduite des débats parait parfois surréaliste à tout le monde (y compris au procureur !), il est celui par qui l’ambiguïté sera levée, ce procès n’est rien d’autre qu’un procès politique, en 1969, dans la démocratie qui se targue d’être le plus grande du monde. Si certains croyaient au début être jugés normalement, pouvoir honnêtement se défendre, et faire établir la réalité des faits, ils perdent leurs illusions de minutes en minutes. spoiler: Le spectateur, qui ne connait pas l’histoire, attend un coup de théâtre qui ne vient jamais
    . Le film de Sorkin traite d’une époque, 1969, mais son propos est sacrément moderne : la doctrine du maintient de l’ordre, la liberté de manifester, la justice aux ordres, les violences policières, tout ça résonne en 2021 de façon assourdissante ! « Les 7 de Chicago » est un film de cinéma qui n’a pas la chance de connaitre la grande salle obscure, mais c’est malgré tout un bon film, un très bon film un peu « à l’ancienne », comme « Spotlight » l’était dans son genre. On voit trop peu à mon gout du cinéma de ce calibre depuis quelques années.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    136 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2022
    J'aime les films bavards dans lesquels on croise le verbe plutôt que les coups. J'aime quand un film documente un événement historique et j'aime m'indigner face à l'injustice.
    J'étais un client parfait pour "The Trial of the Chicago 7" et n'ai pas été déçu.

    Le film est terriblement rythmé (trop?) et son crescendo vers une issue inattendue est parfaitement maitrisé. Il a déclenché chez moi une réaction lacrymale révoltée. C'est notamment grâce à un scénario qui parvient à donner suffisamment de chair à chacun des dix(!) protagonistes (les accusés, le juge et le procureur) pour qu'on s'investisse en eux, comprenne leur motivation et points de vu et soit touché par leurs destins. Si j'ai trouvé étrange d'avoir autant humanisé le procureur, le rôle du juge est à l'inverse tellement caricatural que j'ai regretté que Sorkin force autant le trait, jusqu'à ce que je lise que son comportement n'a... en rien été exagéré. spoiler: Il a d'ailleurs été sanctionné par cet avis de la cour d'appel "the judge had demonstrated a "deprecatory and often antagonistic attitude toward the defense"". D'ailleurs l'ahurissante scène où Seale est bailloné n'est pas exagérée, elle a même durée plusieurs jours.


    J'ai été surpris de voir à quel point des déclarations qui dans le film me paraissaient trop cinématographiques pour être vraies ont réellement été prononcées. spoiler: Ainsi à la question "Would you have taken the 100k€ to call off the revolution ?" Abbie a vraiment répondu : "I would have taken the 100K€, as to call the revolution off...". Et à la question "What's your price ?", il répondit "My life". Même l'Histoire peut parfois sonner "cheesy".


    J'ai tout de même été peu convaincu par quelques scènes : spoiler: le moment où les policiers enlèvent leurs insignes n'est pas l'acmé que laissait entrevoir les flashforwards et "l'histoire d'amour" de Rubin (outre qu'elle n'a aucune réalité historique) n'a aucun intérêt. L'entame du film est tellement dense que j'ai eu du mal à suivre. Et je n'ai ensuite pas bien compris les nuances dans l'opposition dans l'opposition que propose les Hippies vs le SDS vs l'ancien boy scout. Enfin le final m'a paru inutilement arrosé de pathos.

    La critique de Sorkin se concentre sur l'institution judiciaire, son patriotisme, son racisme et son manque d'indépendance avec le pouvoir politique ainsi que la répression policière toujours d'actualité aussi bien chez eux que chez nous mais paradoxalement n'aborde jamais le pourquoi de l'opposition de nos héros à la guerre du Vietnam.
    Une scène : le moment où les militants s'élancent pour conquérir la colline ou celle où le papa boy scout fini par frapper un officier : comment rendre dingue un homme puis le juger pour les actions que l'institution a elle-même provoquée.
    tupper
    tupper

    118 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2020
    Pas de doute la patte Sorkin est bien la. C’est bavard, lent, besogneux. Dit comme ça ce n’est pas flatteur. Et pourtant c’est bien cette touche Sorkin qui confère au film sa précision et son pouvoir d’accroche. La mise en scène n’a rien de très fouillée mais le jeu des acteurs, la réelle profondeur des personnages et les dialogues ciselés font la beauté de chaque scène.
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