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    Le Silence de Lorna
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    229 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 décembre 2008
    Trois ans après L'Enfant, Palme d'Or en 2005, les frères Dardenne poursuivent dans leur veine de drame social âpre et émouvant. Le silence de Lorna nous donne à voir le combat de son héroïne, Lorna donc (Arta Dobroshi), pour accéder à une réussite rapide auprès de mafieux, dans une sale histoire de mariages blancs et de meurtres commandés.
    Sans concession, tendu comme un arc, Le silence de Lorna est une perle belge et noire qui tient du polar. La réussite et la maîtrise des frères Dardenne sont évidentes dès les premières scènes. Les deux réalisateurs offrent des situations banales, des images blafardes, d'une réalité brute, s'enracinant dans le quotidien le plus commun, tout en faisant naître un suspense réel et des émotions fortes. L' authenticité de l'action en rehausse la puissance dramatique, l'intensifie. Loués soient les acteurs et les cinéastes (mais qu'est-ce que les Dardennes dirigent bien!). Arta Dobroshi, jeune Albanaise inconnue, est parfaite de bout en bout, incarnant avec grâce toute la compassion naissante, la peur et le courage de son beau personnage. En plein dilemme, duale elle-même, Lorna est en évolution constante, mais ne se départit jamais d'une profonde détermination. Arta Dobroshi est de tous les plans, porte le film à bout de bras.
    Il y a quelque chose d'admirable dans Le silence de Lorna : c'est que tout tient de l'évidence, tout sonne juste. Rien de superflu, chaque situation et chaque dialogue semble justifié. On sent que la caméra est toujours à bonne distance pour capter ce qu'il se passe, un morceau de vie, un halètement, un retournement violent et incontrôlé.
    (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2008
    Le meilleur film des frères Dardenne, avec Le fils.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 février 2011
    Très bon film, calme et lent en apparence, très bien interprété et mis en scène. Émouvant et réaliste également, 5/5.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2008
    Simple et beau. Comme d'hab, les frères Dardenne sont d'une efficacité redoutable. Peu à peu ils nous piègent comme leur personnage dans un cas de conscience morale et nous bouleversent, tout en nous laissant libre de tout jugement.Un film qui fait du bien après le désert de l'été et nous fait croire encore à la force et la vie du cinéma.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2008
    Nouvelle réussite de frères Dardenne. Leurs films sont a la fois toujours les mêmes et toujours surprenants. Celui ci convoque les fantômes de Bresson et de Rossellini. On pense aussi parfois a Ken Loach dans ce portrrait de femme... sauf qu'ici il y a redemption.
    Il aurait pu s'appeler "L'argent". Il parle du trafic d'esclaves. L'argent circule, se compte, se cache, resurgit, s'accepte ou se refuse, il sauve et anéantit, il finit pas tomber sechement aux pieds de Lorna en écho à la stupéfiante séquence ou elle même pose un bol d'eau aux pieds de son compagnon, comme on le fait pour un chien assoiffé.
    Et que penser de la scène finale : qui s'enfuit puis s'apaise sous nos yeux ? : un petit chaperon rouge en détresse ou une vierge fuyant Hérode vers Bethléem ? Quelle fin sulottée ! Au passage chapeau aux interpretes , Jeremy Regnier fait une nouvelle fois de la très belle ouvrage
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2008
    Je découvre avec ce film le cinéma des frères dardenne et je dis:encore! Le scénario nous tient en haleine, pas ses rebondissements, sans avoir besoin ni de changer d'allure, ni d'accompagnement musicale amplificateur de l'émotion. La vie de Lorna nous est jeté en pleine face, sans demi-mesure et sans emphase. Parfois, un serrement de coeur, ou un choc brutal s'élance du film pour nous envahir. Lorna ne trouve plus,pour se prémunir de son destin dramatique, que la présence, dans son ventre,d 'un enfant qui l'accompagne: merveilleux cri muet de désespoir!Sans chercher une émotion en accord avec les désirs du spectateurs, les frères dardenne nous donnent leur propre conception de l'émotion et réussissent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2008
    Un très grand film. Le scénario est vertigineux de brutalité tragique, de subtilité, d'ellipses (même si quelquefois du coup quelques basculements paraissent un peu forcés). J'ai eu l'estomac noué constamment, non que les cinéastes aient voulu m'estomaquer ou me manipuler mais avec eux, les comédiens, on est très vite le coeur à nu, l'oeil à vif.
    Jibse
    Jibse

    2 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    C'est un film d'une rare intensité. Comme dans le gamin au vélo, le rythme créé par le découpage est étonnant de vérité. Dans les premiers films des frères Dardenne, j'étais gêné physiquement par des images qui bougeaient beaucoup trop souvent, beaucoup trop vite (surtout dans Rosetta et Le fils). Dans Le silence de Lorna et Le gamin au vélo, rien de cela.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2008
    Le silence de Lorna est celui qui occulte les mots les plus importants, il est étourdissant, à l'image de ce film politique, social et aussi film de coeur. Les frères Dardenne ont la grâce des très grands, à l'image de l'ellipse extraordinaire qui nous secoue très fort. Rien de superflu, avec peu de choses ces cinéastes disent l'essentiel, à mille lieux de l'esbroufe habituelle. Respect.
    Druliens
    Druliens

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2009
    Je ne reviendrai pas sur le brillant scénario du silence de Lorna, qui derrière son apparente simplicité, cache en fait une rare complexité. Je préfère vous parler des deux personnages principaux : Claudy le junkie (interprété par un "parfait" jérémie Rénier) et de l'autre l'ambigüe Lorna (interprété aussi de manière très convaincante par la jeune inconnue : arta Dobroshi). Nos deux anti-héros vont tenter de tirer un impossible bienfait l'un de l'autre car ils sont sous la coupe du mafieu sans scrupule, qu'est l'ignoble Fabio. Cette "engrenage" qui va les dépasser sera malheureusement fatal pour Claudy, mais par son sacrifice, ce sera l'occasion pour Lorna, d'entamer un "revirement". En effet, La froideur de Lorna au début, vis à vis de Claudy, va peu à peu s'estomper et se transformer pour laisser place à une relation plus humaine qui n'était pas prévue. Cet attachement improbable entrainera une insupportable culpabilité après la mort de Claudy ; celle-ci provoquée par l'abject Fabio. Ce fardeau moral, sera donc pour Lorna l'occasion d'entreprendre une rédemption.
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    tout simplement, le pus beau film de l'année. La plus belle histoire aussi.
    Subtilité, humilité, pureté, générosité, que rajouter... Ce cinéma-là est trop rare.
    et je repense à l'interprétation de jérémie Rénier. Personne - lui? son personnage? - ne m'avait autant ému depuis très longtemps....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2008
    Un tres grand moment de cinéma. Vraiment magnifique. Rien à redire.
    termal
    termal

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2008
    Les frères Dardenne, on ne les présente plus, à leurs admirateurs pas plus qu'à leurs détracteurs d'ailleurs. On ne cachera pas qu'on fait partie des premiers. Et qu'on pense que les seconds et ceux qui ne les connaissent pas devraient aller voir Le Silence de Lorna. Bien entendu, si vous pensez qu'on ne va au cinéma que pour se divertir (au plus mauvais sens du terme, mais passons...) et que tout ce qui ressemble à notre monde n'y a pas sa place, ce n'est certes pas la peine de se déplacer. Mais sinon... Passons en revue ce qu'on leur reproche. L'éternel film-social-comme-un-documentaire? Rien n'est plus faux. On peut difficilement imaginer film plus scénarisé, avec des éléments de film noir (la femme fatale en cheville avec un homme pour plumer le pigeon), de mélodrame, et même vers la fin de conte de fées. Le misérabilisme? Lorna, pas plus que les autres personnages des Dardenne, n'est pas une victime, ou plutôt elle l'est mais en étant elle aussi bourreau, rouage dans la machine à broyer de l'humain. Le grand sujet des Dardenne est l'accession d'un personnage àla conscience, alors que les conditions faisaient qu'il ne pouvait pas vraiment se permettre un tel luxe, elles font tout à coup qu'il ne peut plus faire autrement qu'être hanté par elle. En quoi cette façon de regarder des personnages se débattre avec leur conscience serait-il misérabiliste? Oui, il est question d'argent, de ce qu'il rend possible, de comment la vie et les relations humaines peuvent être quantifiées et tarifées. Mais ils ne jouent pas avec cela pour faire pleurer à peu de frais. A vrai dire, l'intelligence des ressorts scénaristiques, qui ne cherchent pas forcément à être subtils, et des ellipses, la sécheresse et la douceur dans le regard sur les personnages (en tout cas Lorna et Claudy, tous deux remarquablement interprétés), la force des questions morales posées, tout cela devrait l'emporter et faire se poser des questions à ceux qui rejettent par principe ce cinéma-là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2008
    Le silence pour la (sur)vie, la parole contre la solitude, l'amour comme refuge, les liasses d'euro comme unique certitude... Les longs plans si poignants des frères Dardenne en disent long et pourtant les mots se font parfois rares. On ne voit que des billets qui passent de main en main au premier regard, argent sale d'un trafic honteux et de sordides magouilles où chacun trouve son compte (ou presque), pour finalement se rendre qu'il s'agit de corps qui communiquent, des mains qui s'agrippent, des coups, des regards, une étreinte, des menaces, des baisers, un slow sans s'effleurer, des muscles raidis, un ventre souffrant et surtout surtout une farouche envie de vivre !
    Très beau.
    robinetanne
    robinetanne

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 octobre 2008
    superbe
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