les frères dardenne ne sont pas là pour faire rire et ils le prouvent encore une fois, toujours le même style, toujours un prix à cannes. le film est bon et fait réfléchir, mais on va finir par se lasser.
Un vrai film social... Les frères Dardenne font aussi fort que Loach dans le même genre. Cette histoire d'une jeune femme que l'on peut croire sans scrupule bascule lorsque son humanité ressurgit. Un bon film sur la réalité de la vie des clandestins et réfugiés.
Un scénario au couteau, une actrice qui joue bien et derrière, un esprit sarcastique qui critique violemment les aspirations des uns et des autres, ou simplement les fait s'entrechoquer pour un résultat tragique mais si habituel qu'il en devient marquant, et déchirant.
Enfin un bon film!! A croire que ce sont les acteurs inconnus du grand public qui servent le mieux leur "personnage".. Mis à part Jérémy Régnier que je connaissais déjà, et qui joue de façon remarquable également! Scotchée du début à la fin par cette histoire qui ne manque pas de réalisme. Evidemment, il ne faut pas aller voir un film des frères Dardenne pour se divertir, mais ça, si on le sait à l'avance, on ne peut sortir de ce film que "touché" par le réalisme, par le jeu des acteurs, par l'histoire, le scénario, la fin triste et heureuse à merveille. Quelle beau film, quel authenticité dans le jeu des acteurs!! Chapeau mais vraiment chapeau et merci..!
Ce film est l'histoire d'une fausse vraie histoire d'amour qui devient une vraie fausse histoire d'amour. L'actrice, Arta Dobroshi, est une vraie révélation, elle interprète avec brio cette Lorna, fille de l'est venue à Liège pour réussir sa vie, et qui pour arriver à ses fins travaille avec des trafiquants du mariage blanc. Mais bien sûr les choses ne se passent pas comme prévu, et son faux mariage avec un "camé" (joué par le très bon Jérémie Rénier) va faire apparaitre de réels sentiments entre les 2, et donc faire échouer la combine. Un film tout en simplicité et en efficacité !
Les deux personnages principaux doivent se ré-approprier leurs corps pour retrouver la liberté. Claudy en est dépossèdée par la drogue,et Lorna, par Fabio, un truand, qui en échange d'un mariage arrangé avec Claudy, lui donne la nationalité belge. Ensuite rien ne se passe comme Fabio l'avait prévu, car Lorna prend peu à peu conscience qu'elle ne peut se résoudre à suivre l'inhumanité de cet homme. Un scénario riche qui permet d'aborder des thèmes graves: l'esclavage moderne, l'immigration, les paradis artificiels. Le premier quart d'heure est d'ailleurs assez déconcertant, car on accompagne Lorna dans sa vie quotidienne sans la connaitre. Puis, l'histoire se déroule et j'ai vite été happé par l'histoire et le jeu des acteurs. Mais la fin surprend, car c'est au tours de Lorna de perdre pied avec la réalité. On assiste finalement à une fuite hasardeuse, une fin difficile pour beaucoup...
Exister et vivre à tout prix, c'est le quotidien difficile de Lorna, impliquée dans un sordide trafic d'identité. Le lourd et pesant film des frères Dardenne ne laisse aucune zone de lumière à son héroine, à ses rêves, à ses espoirs, à son intégration. Tout n'est que désillusions. Les acteurs, brillants, sont très justes (les trio épatant Arta Dobroshi, Jérémie Renier et Fabrizio Rongione). Un film brut, sans concession.
une nouvelle fable sociale très réussie des frères dardenne mais celle-là filmée à la manière d'un film noir sans fioritures,avec des acteurs tous exceptionnels.la fin rédemptrice est magnifique.une vision de l'humanité brute et émouvante à la fois.encore un sans faute à ajouter à leur parcours cinématographique!
Bien sûr, on peut détester un film comme Le silence de Lorna : certaines scènes sont ennuyeuses et indéniablement ratées. Mais on ne peut nier que le film possède la sincérité nécessaire au genre de récit auquel il appartient. Et la sincérité est une qualité porteuse d’émotions. La critique complète sur: www.cinemarium.fr
Un drame original et bien mené. Servi par une réalisation vraiment efficace. Il y a peu de changements de caméra, on reste toute la scène sur la même vue, avec une caméra nous donne l'impression de faire partie de la scène (qu'est-ce que j'explique mal x)). Peut-être un léger manque de rythme, mais on est quand même pris dans l'histoire.
Un très beau film, sans scories. Les deux premiers rôles sont hyper-attachants, l'histoire magnifiquement menée... Ca ne m'étonne pas que de nombreuses personne n'aie pas compris/aimé ce film, car ce n'est cependant pas un film où tout est prémâché, pas un film dans lequel on rentre comme dans un moulin. Il faut un minimum de ressenti pour l'apprécié.
De beaux portraits : celui de Lorna, bien sûr, mais aussi celui de Claudy, jeune homme à la dérive qui se raccroche à elle pour s'en sortir. Au début, les intentions des personnages semblent claires avec le projet de Lorna et Sokol, son amoureux, d'ouvrir un snack. Pour ce faire, il leur faut de l'argent, beaucoup d'argent. Ce qui implique de mettre leur honneur, leur morale, tout au fond de leurs poches, avec un mouchoir par-dessus... Mais leur détermination, du moins celle de Lorna, est entamée quand sentiments, ou tout simplement humanité, se réveillent. Un film qui pose la question de ce qui est bien, de ce qui ne l'est pas, de ce qui est acceptable, de ce qui ne l'est plus ou ne l'a jamais été. Bien sûr, la poursuite d'un rêve, d'un projet, a le droit d'exister et de s'exprimer, mais jusqu'où et au détriment de quoi? Le mérite de ce film, c'est sans doute qu'il ne répond pas à nos interrogations.