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    Le Silence de Lorna
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2008
    Le silence pour la (sur)vie, la parole contre la solitude, l'amour comme refuge, les liasses d'euro comme unique certitude... Les longs plans si poignants des frères Dardenne en disent long et pourtant les mots se font parfois rares. On ne voit que des billets qui passent de main en main au premier regard, argent sale d'un trafic honteux et de sordides magouilles où chacun trouve son compte (ou presque), pour finalement se rendre qu'il s'agit de corps qui communiquent, des mains qui s'agrippent, des coups, des regards, une étreinte, des menaces, des baisers, un slow sans s'effleurer, des muscles raidis, un ventre souffrant et surtout surtout une farouche envie de vivre !
    Très beau.
    CHRISPARM
    CHRISPARM

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2008
    C'est un film profond et humain, dur par moments. Les acteurs jouent magnifiquement. Donc à aller voir.
    brandade
    brandade

    5 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2008
    Nouvelle réussite de frères Dardenne. Leurs films sont a la fois toujours les mêmes et toujours surprenants. Celui ci convoque les fantômes de Bresson et de Rossellini. On pense aussi parfois a Ken Loach dans ce portrrait de femme... sauf qu'ici il y a redemption.
    Il aurait pu s'appeler "L'argent". Il parle du trafic d'esclaves. L'argent circule, se compte, se cache, resurgit, s'accepte ou se refuse, il sauve et anéantit, il finit pas tomber sechement aux pieds de Lorna en écho à la stupéfiante séquence ou elle même pose un bol d'eau aux pieds de son compagnon, comme on le fait pour un chien assoiffé.
    Et que penser de la scène finale : qui s'enfuit puis s'apaise sous nos yeux ? : un petit chaperon rouge en détresse ou une vierge fuyant Hérode vers Bethléem ? Quelle fin sulottée ! Au passage chapeau aux interpretes , Jeremy Regnier fait une nouvelle fois de la très belle ouvrage
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 août 2008
    Dans un mot ELLENTE , on trouve vraiment l'esprit des Ardennes ( La Promesse ) du meme genre mais en mieux, a Voir absolument
    termal
    termal

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2008
    Les frères Dardenne, on ne les présente plus, à leurs admirateurs pas plus qu'à leurs détracteurs d'ailleurs. On ne cachera pas qu'on fait partie des premiers. Et qu'on pense que les seconds et ceux qui ne les connaissent pas devraient aller voir Le Silence de Lorna. Bien entendu, si vous pensez qu'on ne va au cinéma que pour se divertir (au plus mauvais sens du terme, mais passons...) et que tout ce qui ressemble à notre monde n'y a pas sa place, ce n'est certes pas la peine de se déplacer. Mais sinon... Passons en revue ce qu'on leur reproche. L'éternel film-social-comme-un-documentaire? Rien n'est plus faux. On peut difficilement imaginer film plus scénarisé, avec des éléments de film noir (la femme fatale en cheville avec un homme pour plumer le pigeon), de mélodrame, et même vers la fin de conte de fées. Le misérabilisme? Lorna, pas plus que les autres personnages des Dardenne, n'est pas une victime, ou plutôt elle l'est mais en étant elle aussi bourreau, rouage dans la machine à broyer de l'humain. Le grand sujet des Dardenne est l'accession d'un personnage àla conscience, alors que les conditions faisaient qu'il ne pouvait pas vraiment se permettre un tel luxe, elles font tout à coup qu'il ne peut plus faire autrement qu'être hanté par elle. En quoi cette façon de regarder des personnages se débattre avec leur conscience serait-il misérabiliste? Oui, il est question d'argent, de ce qu'il rend possible, de comment la vie et les relations humaines peuvent être quantifiées et tarifées. Mais ils ne jouent pas avec cela pour faire pleurer à peu de frais. A vrai dire, l'intelligence des ressorts scénaristiques, qui ne cherchent pas forcément à être subtils, et des ellipses, la sécheresse et la douceur dans le regard sur les personnages (en tout cas Lorna et Claudy, tous deux remarquablement interprétés), la force des questions morales posées, tout cela devrait l'emporter et faire se poser des questions à ceux qui rejettent par principe ce cinéma-là.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2008
    Un très bon moment de cinéma!
    Poétique, sensible, fort, émouvant, un beau film d'amour teinté d'une touche dramatique bouleversante!
    Merci les Frères Dardennes et merci Arta Dobroshi (éblouissante au plus haut point)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2008
    Un tres grand moment de cinéma. Vraiment magnifique. Rien à redire.
    Ghost_face
    Ghost_face

    69 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2008
    Tout est minutieux, rien n’est insignifiant, chaque scène, chaque plan, chaque mouvement d’acteurs, chaque mot à son importance, rien n‘est laissé au hasard. Arta Dobroshi est saisissante, remarquablement talentueuse et doté d‘un charisme inqualifiable, elle offre une composition exceptionnelle en incarnant le rôle d’une femme ambitieuse, à la fois manipulatrice, égoïste, vénale mais très humaine, sensible et compréhensive. Jérémie Rénier, sobre, très amaigri, épate autant qu’il émeut. Bouleversant, beau et révoltant à la fois, LE SILENCE DE LORNA est un magnifique film flanqué d’une palette d’acteurs irréprochables au service d’un scénario dignement récompensé dont les parents de ce chef d’œuvre peuvent être fier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2008
    Tout simplement, un grand film.
    Pierre E
    Pierre E

    216 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2008
    Les Frères Dardenne frappe encore très fort et en plein cœur avec LE SILENCE DE LORNA, l’histoire d’une jeune immigrée albanaise naïvement idéaliste qui accepte de prendre part à un sombre marché dans lequel elle va très vite se retrouver prise au piège, prisonnière de ses choix et de sa recherche d’un profit qu’elle ne trouvera finalement pas. Les Dardenne livrent alors une cruelle analyse de la noirceur humaine, d’une société pourrie par le seul objectif de la satisfaction personnelle, et ce à n’importe quel prix ; dont la grande maturité et la grande subtilité de l’œuvre se confirment dans un final où la tension tragique prend toute son ampleur et atteint bel et bien son paroxysme. Au final, un nouvel opus très Dardennien, doté de l’intense sobriété qui caractérise leur cinéma et qui en fait l’éclatante puissance : un style épuré, discret et sans fioriture, à l’image d’un cinéma documentaire qui n’a pas jamais besoin d’effet de style visuel ou sonore, car bien mieux, il sait faire naître l’émotion sans la provoquer, seulement avec des personnages d’une véritable profondeur, ainsi qu’avec un scénario d’une sincérité et d’une sensibilité authentiques. Pour ce grand chef d’œuvre - un des meilleurs de 2008 - pas moins d’un Prix du Scénario au 61ème Festival De Cannes, mais surtout, une grande révélation d’interprétation, celle de l’inconnue Arta Dobroshi, bouleversante dans le rôle de l’emblématique Lorna, qui partage l’affiche avec le toujours parfait Jérémie Rénier.
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