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Un visiteur
2,5
Publiée le 16 septembre 2008
Un bon sujet mais que c'est ennuyeux par moments. Je n'arrive pas à comprendre l'intérêt de la longueur de certaines séquences. Je suis perplexe car d'un coté je me demande s'il n'y a pas un certain snobisme intello à tant célébrer le cinéma dardénnien et d'un autre je reconnais qu'il se détache du film une atmosphère dont on gardera peut-être longtemps le souvenir.
Disons-le tout net, Le silence de Lorna, est le premier film des frères Dardenne qui me déçoit. Sans vouloir dévoiler l’intrigue, je trouve que la dernière partie, où Lorna se retrouve plus isolée que jamais, dénote avec le reste. Que demande le peuple ? ‘’Il a quand même reçu un prix Cannes !?’’ Celui du scénario. Pourtant, je trouve que c’est la que le film pèche.
ce film est porté par le talent et la fraicheur de l'actrice principale entourée par des trés bons comédiens...Comme à leurs habitudes, les frères racontent une histoire sobrement , sans effet inutile, tout simplement...
3 raisons d'aller voir ce film et 2 réserves. Le film vaut la peine pour Jérémie Rénier, excellent, pour la construction narrative (sans spoiler...) et pour l'intention (un film qui s'attaque à un destin complexe, à des problèmes sociaux, ça ne court pas les affiches...). Des réserves quand même : une certaine invraisemblance empêche d'adhérer complètement à l'histoire, et la fin qui rompt avec le réalisme revendiqué dans le reste du film est assez décevante.
prix du scénario à cannes! pas d'accord. mais alors pas du tout. le film démarre excellent, comme on s'attend des frères dardenne, et mieux encore. l'actrice est fantastique, l'histoire prenante, la phot comme il faut... jusqe là, 4 étoiles. mais voilà que l'histoire devient de plus en plus naze, de moins en moins crédible. la fin est ridicule. dommage. très dommage. une étoile pour la comédienne et une pour la photo, deux étoiles en tout. je ne barre pas encore les frères de ma liste, mais je leur note un avertissement de travail. et les palmes de cannes, je me les mets là où vous pensez!
Un film d'une bonne facture mais je n'ai pas été totalement emballé. Au générique de fin je suis resté sur une sensation d'un peu de déception. Il demeure toutefois un film qui reste bien construit dans l'ensemble avec une bonne réalisation et interprétation.
Les premières et secondes parties du film sont très bien. Le portrait de cette jeune albanaise, prise de remords, est très bien réalisé. L'histoire est bien amenée et on ne s'ennuie pas trop. Elle est racontée de manière très brute, sans faux détours et sans concessions, laissant seul le spectateur juger. L'interprétation des acteurs est très bonne. On notera surtout celle de Jérémie Renier, en drogué essayant de s'en sortir, qui est très sympathique. Ce qui cloche dans le film, c'est la fin. Durant tout le film, on a une histoire filmée avec réalisme et avec un scénario réaliste, sans eau de rose et surtout qui a les pieds sur terre. Or, à la fin, on se retrouve d'un coup avec une histoire d'enfant qui n'existe pas et qui se termine dans une cabane au fond des bois. C'était sans doute parti d'une bonne intention, mais on a l'impression que cela a été "baclé" (pour raccourcir le film ?). On reste très franchement sur sa faim. On aurait préféré une fin plus nette (et plus dure). Dommage.
Lorna (Arta Dobroshi), une jeune albanaise pas si silencieuse que ça, est mariée à un junkie belge, Claudy, qui va bientôt mourir car tel est le plan de Fabio, un truand. Cette mort permettra à un mafieu russe de devenir belge, une nationalité qu'il est prêt à payer au prix fort. Et au milieu de tout ça, la jolie Lorna ne rêve que d'une chose : ouvrir un snack avec son amoureux. Prix du scénario à Cannes en 2008, "Le Silence de Lorna" ne brille pourtant pas de ce côté là. Les frères Dardenne dévoilent leur histoire par la brutalité des mots et des images : nne morgue nous dévoile la mort d'un personnage, la grossesse de Lorna est annoncée par son envie d'avorter, etc. Le film évolue donc de rebondissements en rebondissements sans que l'on puisse deviner ce qui se passera ensuite. Un parti pris à double-tranchant puisqu'au milieu du film, les frères ne semblent plus savoir quelle direction donner à leur histoire et se contente de faire évoluer Lorna dans des situations sans issue et sans intérêt. La fin est tout simplement symptomatique du scénario puisqu'on se retrouve dans un cul-de-sac sans queue ni tête, comme si les deux réalisateurs avaient voulu en finir le plus tôt possible. Heureusement cependant que les frères Dardenne sont deux directeurs d'acteurs formidables. Le couple formé par Arta Dobroshi, que l'on découvre dans ce film, et Jérémie Rénier est l'attrait principal du film. Obstinée et désabusée, la brillante actrice kosovare fait face à un Rénier bluffant en drogué blafard, névrosé et fragile. Inutile de dire que le coup de théâtre du milieu du film nuit considérablement à l'oeuvre. Une découverte (Dobroshi), une confirmation (Rénier) et une petite décéption vis-à-vis d'un film très bon durant la première heure et qui se désagrège au fil des minutes jusqu'à un final déplorable.
Le silence de Lorna. Une histoire noire, des décors tristes, des personnage odieux, des critiques quatre étoiles... Et pourtant... c'est bien, sans plus.
Que dire ? Après avoir absolument aimé tous les films des frères Dardenne, celui-ci est une franche déception, due essentiellement à un scénario mal fichu et qui accumule les incohérences (des personnages), les invraisemblances (des situations) et conclue n'importe comment dans le n'importe quoi . Et c'est le prix du scénario à Cannes ?!! étrange... Par ailleurs, acteurs excellents, bonne réalisation, mais un tel sujet ô combien actuel méritait mieux.
Avec déjà deux Palmes d’Or en leurs possessions (Rosetta - 2003 & L'Enfant - 2005), on a bien cru qu’ils auraient un troisième trophée. Mais les frères Dardenne n’obtiendront rien cette fois-ci, si ce n’est le Prix du Scénario ! Le Silence de Lorna nous emmène à la rencontre d’une jeune Albanaise vivant en Belgique. Elle s’est mariée à Claudy, un héroïnomane afin d’obtenir la nationalité Belge. En attente de divorce, elle doit se remarier avec un Russe qui lui, souhaite aussi obtenir « le laissé passer ». Ce qui marque au premier abord, c’est l’incroyable performance de Arta Dobroshi, vraie, naturelle, avec à ses côtés, un habitué des frères Dardenne, le Belge Jérémie Renier, dans la peau d’un camé. Si le sujet principal est intéressant, la mise en scène assommante gène et plombe le film. Sans oublier l’ellipse (ou cataclysme) qui s’est abattu au milieu du film lorsque Claudy « quitte » le film, à la fois déstabilisant et gênant. Dommage, il y avait pourtant du potentiel !
Le début du film est prometteur. On est happé par cette histoire, où se mèle l'amour, l'envie d'une autre vie, le rêve européen ... et puis finalement dans la deuxième partie du film on s'ennuie. Les "méchants" ne sont pas crédibles et la fin est décevante. On ne s'attend pas à une happy end dans ce genre de film mais là c'est un grand n'importe quoi. Folie, culpabilité, ...tout cela se mélange pour faire une fin qui laisse sur sa faim !!!!
Film très sobre dans sa mise en scène porté par une excellente interprétation de l'ensemble des comédiens. Le scénario paraît peu probable (en tout cas ça ne se passe pas comme ça en France dans la lutte contre les mariages blancs!) et l'histoire reste malgré tout très linéaire. Les longs plans des frères Dardenne tombent souvent justes et la caméra crée une véritable relation avec son actrice, un drame social très intéressant mais de là à obtenir le prix du scénario...