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Un visiteur
1,0
Publiée le 12 septembre 2008
L’histoire est devenue inextricable ? Facile : il n'y a qu'à l'arrêter sans préavis dans une cabane miraculeusement nichée au fond des bois, comme dans un conte de fées dont ce film est pourtant aux antipodes. Au spectateur, déjà perplexe devant les invraisemblances du scénario (tels ces mariages blancs et divorce successifs projetés sans obstacles apparents), de digérer cette non-fin. Rien ne prépare non plus au dérapage psychologique final de Lorna, solide, décidée et volontairement embarquée dans une histoire sordide. L’émotion serait totalement absente sans Jérémie Renier mais l’ennui, lui, est omniprésent.
Les frères Dardenne ont tendance à se regarder filmer, c'est finalement un film assez convenu (une fille de l'est, des décors tristounes, une histoire d'obstétrique... ça rappelle pas une palme d'or tout ça ?) sans grande force, rattrapé par le bon jeu de Jérémie Reignier et la spontanéité d'Arta Dobroshi. De là à dire que Cannes devient un sanctuaire d'intellectuels bien pensants en mal de misérisme, il n'y a qu'un pas...
Lent, lent, lent. Était-il vraiment nécessaire de détailler à ce point des scènes sans intérêt pour la suite du film ? On aurait pu réduire d'au moins une demi-heure. Il n'y a pas de présentation des personnage. A chacun de deviner qui est qui. Et ça se termine assez bizarrement, il n'y a pas vraiment de fin.
Bien déçu par ce film qui aurait pu proposer pour un scénario identiques des scènes moins lentes, mieux filmées, ajouter un liant et surtout expliquer le réalité des personnages, tout ceci est brouillon, et on sort avec un goût d'inachevé. Ne perdez pas votre temps et votre argent.
"Beau", "drôle", "ensoleillé", ne sont bien sûr pas les mots-clés qui caractérisent ce film. J'ajouterai aussi "émouvant". Est-ce le traitement ou le sujet ? Mais alors, rien, nada, aucune émotion. Vivez simplement heureux en attendant la mort.
peut-être qu'en V.O. le film serait mieux passé! le français de l'actrice m'a écorché l'oreille.
sensation désagréable aussi d'avoir raté le début du film: à aucun moment on ne revient sur l'arrangement initial (mariage avec "le camé"); il y a aussi des références à une ancienne overdose... bref c'est brouillon.
et la fin... la petite voix intérieure ou la jf qui se parle à elle-même!!!
je n'ai plus d'ugc illimité sinon je serai partie au bout de 20mn. je ne recommande pas.
Aurais je un problème avec mes réalisateurs préférés dès lors qu'ils centrent leur film sur une femme venant de l'est de l'Europe et s'établissant à l'ouest ? Cela avait déjà été le cas avec "It's a free world" de Ken Loach et ça recommence avec "le silence de Lorna" des frères Dardenne. De nouveau, j'ai été gagné par l'ennui, cette fois encore généré par la grande maladresse dont fait preuve le film. Franchement, on reste ébahi que ce film ait pu avoir le prix du scénario au dernier Festival de Cannes, alors que c'est justement le scénario qui représente son gros point faible. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne peut pas croire une minute à l'histoire qu'il raconte. Que des truands envisagent d'organiser un mariage blanc entre une immigrée albanaise et un junkie belge, pour qu'elle puisse, quelques semaines plus tard, une fois le divorce prononcé (ou le junkie trucidé par overdose), faire de nouveau un mariage blanc pour qu'un russe puisse acquérir la nationalité belge, ça vous parait crédible ? A moi, non ! Le problème, c'est que, lorsque je ne crois pas au scénario d'un film, je m'ennuie. Alors, bien sûr, c'est plutôt bien mis en scène, mais on notera que c'est de façon très différente des oeuvres précédentes des Dardenne. Le personnage de Lorna (l'immigrée albanaise) est irritant, mais l'actrice (Arta Dobroshi) est excellente. Jérémie Renier joue très bien le rôle du junkie, qu'il arrive même à rendre sympathique. Manifestement, ce film devrait plaire au plus grand nombre. Il ne m'a pas plu !