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Un visiteur
4,0
Publiée le 9 octobre 2008
Excellent film! On se retrouve plongé dans une histoire sombre, difficile et on est pris directement aux tripes. Le jeu des acteurs est fabuleux de naturel.
Le silence de Lorna a obtenu le prix du meilleur scénario au dernier festival de Cannes.
D'une certaine façon, lorsqu'on a dit ça, on a tout dit.
Le scénario est effectivement très bien et rappelle immédiatement le cinéma de Kieslowski, référence en matière de dilemme psychologique.
Le problème est que ce scénario, très bien charpenté, n'est qu'un séduisant squelette que les frères Dardenne peinent à habiller de chair.
L'actrice est bien, mais les acteurs sont un peu trop typés et manquent de complexité. Le rythme du film est celui qu'en sport on qualifiera de faux lent : on ne s'ennuie pas vraiment, mais on n'est pas vraiment entraîné. La comparaison avec 4 mois, 3 semaines, 2 jours est cruelle. Ce dernier film nous atteignait en plein coeur, il instillait une ambiance de tension extrême, viscéralement éprouvante, Le silence de Lorna ne fait que jouer avec notre intellect, sans vraiment nous émouvoir.
La séquence de la fin est à ce titre exemplaire : ni vraiment onirique, ni vraiment réaliste (une fugitive ne se retourne jamais ?), ni vraiment poétique, elle est .... vraiment bizarre.
Le cinéma des frères Dardenne est sec comme un coup de trique, il en oublie quelquefois l'obligation de plaire. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Je n'ai jamais été une inconditionnelle,tant s'en faut,du cinéma des frères Dardenne (en son temps j'avais "détesté"Rosetta,sinistre pensum à mon goût!),mais leur dernier film ,Le Silence de Lorna,m'a particulièrement touchée.Certes on retrouvele même style fait de rigueur et de dépouillement,mais,est-ce le suspense plus intense,ou le jeu des acteurs,absolument remarquables,en particulier Arta Dobroshi et Jérémie Rénier,j'ai été prise du début à la fin,et j'ai suivi pas à pas"ces personnages prisonniers d'un destin,puis libérés par leur conscience"....Un film qui m'a réconciliée avec ce cinéma,et qui a mérité son prix...
Le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne, derrière son apparente simplicité véhiculée par une caméra légère, rarement posée, révèle un discours métaphorique sur l’expression du cinéma par le truchement des affres sociales. Une telle prise en compte ne serait que fortuite si elle s’appliquait à un seul film («L’Enfant» est le plus représentatif). «Le Silence de Lorna» (Belgique, 2008) vient étayer cette hypothèse. La première preuve que les Dardenne ne cessent de discourir sur le cinéma à travers leur film est qu’ils prennent toujours le même registre de rapport entre les individus. Déterminées par l’argent et sa valeur mobile, les relations humaines se voient dépourvues de toute investiture. Une vie qui se vend, celle de Lorna ou de Claudy, ne vaut rien tant qu’elle n’est pas comprise dans un rapport marchand fluctuant. Les êtres humains sont vidés de leur existence propre au profit d’une mécanique, ils sont les objets-signes du cinéma. Autre symptôme de la pro-cinématographie des œuvres des Dardenne, ce refus de la stagnation, cette propension inextinguible à faire mouvoir la caméra au plus près des corps, dans un rapport presque tactile avec les personnages. Le mouvement, toujours le mouvement. Rien n’est plus représentatif du mouvement que le cinéma et la musique. Dans cette idée que les films des Dardenne trouvent un peu de l’essence du cinéma dans des intrigues sociales amorales, «Le Silence de Lorna» s’attache à une des plus belles problématiques : celle de la femme. Objet de regard et sujet du désir, la femme au cinéma est un fétiche, un fantasme fait corps. Lorna, dans l’environnement qui l’entoure, sert à Claudy de prétexte pour se défaire de son addiction à la drogue, aide Fabio à monter son premier «coup» avec des russes et n’apparaît, pour son petit ami Sokol, que comme un être à aimer, un corps avec qui faire l’amour. Lorna, femme albanaise et Femme du cinéma, fait le passage entre les hommes, sert de liant chimérique pour satisfaire les désirs.
les frères dardenne ne sont pas là pour faire rire et ils le prouvent encore une fois, toujours le même style, toujours un prix à cannes. le film est bon et fait réfléchir, mais on va finir par se lasser.
J'ai toujours (encore) du mal avec les frères Dardenne. Ils ont indéniablement un style à eux, une "patte" de réalisateurs, mais je n'accroche pas totalement. J'aime leurs films mais sans grand enthousiasme. Celui là non plus.
des plans trop longs , un film proche d'un mauvais documentaire sans voix "off", des dialogues minimalistes insipides , un érotisme a vous dégoûter de la chose, une intrigue sans intrigue , une critique élogieuse ...la bêtise n'est jamais silencieuse ; ce film est un navet !!!pour bobo!!
Mon premier Dardenne : OK c'est un cinéma très travaillé. Cependant, ici le cénar est banal et n'apporte rien de nouveau. On ne s'attache quasi pas aux personnages, on attend désespérément que le film décolle entre les scènes d'une banalité impressionnante. Et quand le fim s'envole il es trop tard : les deux dernières minutes sont extraordinaires mais on est déjà parti. Reprendra-t-on RDV ?
"L'enfant" était magistral. "Le silence de Lorna", construit de la même manière, ennuie fortement et l'interêt du film et ses "messages" laissent à désirer... Un film réellement ennuyeux où l'on reste péniblement assis à attendre quelque chose... Mais rien... Rien du tout. Immense déception.
4 ETOILES pour cette oeuvre des "Frangins "belges qui ici encore, font très fort, avec une mise en scène serrée pour notre plus grand plaisir. une plongée dans une réalité sociale , dure ,avec une héroïne ( formidable Arta ) au jeu intense , et précis et au mutisme courageux; et Jéremie Rénier lui aussi, comme toujours , juste, crédible. Un cinéma un brin plus optimiste que leurs films précédents.A VOIR.
On pourra être subjugué par la subtilité de la réalisation, par la justesse de jeu, par l'aura d'Arta Dobroshi, comme on pourra s'ennuyer devant tant de linéarité et de mièvrerie.... Bref, rien d'étourdissant ici.
Grosse déception. L'idée du scénario est bien mais on s'ennuie, on s'attache pas aux personnages ( à part peut-être le drogué) malgré la qualité des interprétations. J'ai trouvé au contraire de ce que j'ai lu qu'il n'y a aucun rythme. En tout cas aucune émotion, c'est froid, vide. Je mets une étoile pour le jeu des acteurs.
j'ai vraiment détesté ce film ridicule et misérabiliste. histoire à dormir debout, personnages pas attachants, vision si pessimiste qu'elle en devient comique. je me suis ennuyée à mourir. Les critiques sont à côté de la plaque. On devrait les condamner à regarder ce navet en boucle.