Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Akamaru
3 131 abonnés
4 339 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 24 avril 2013
Jean-Luc et Pierre Dardenne sont les chouchous du festival de Cannes.2 Palmes d'Or pour "Rosetta" et "L'enfant".Un accueil critique généralement unanime.La promesse d'un cinéma exigeant,empli de vérités.Ils ont une manière de filmer quasi-organique,derrière l'épaule de leurs personnages."Le Silence de Lorna" est une histoire sordide.Une jeune Albanaise acquiert la nationalité belge en épousant un junkie.Elle doit ensuite provoquer son overdose avec l'aide du mafieux local,lui ayant arrangé un second mariage juteux avec un Russe.Ce qu'elle veut,c'est sa part de bonheur:ouvrir un snack à Liège avec son fiancé.Arta Dobroshi,repérée au Kosovo,est en tout cas une belle découverte,donnant une belle tranche d'humanité à une femme bien trouble.Jeremie Renier assure aussi en camé,affreusement dépendant.La caméra remuante a disparue pour selon les Dardenne "prôner l'inertie".Mauvais choix car du coup,c'est très statique.Je n'ai pas été emballé.On a l'impression que les cinéastes se reposent sur leurs lauriers.Leur histoire est un peu tirée par les cheveux.Et l'ellipse radicale de la mi-parcours en rebutera plus d'un.Quant à la fin,elle est un peu abrupte.
Une étoile pour l'interprétation de la fille, pour l'histoire rien, c'est confus et la fin.... zéro. 3T dans mon hebdo télé, c'est bien payé.Pas le chef d'oeuvre annoncé !!!! Grosse déception, payer pour voir ça.....
Je ne comprends pas les personnes qui mettent 5 ou 4 étoiles à ce film...franchement j'ai failli m'endormir 3 fois ..même si l'histoire peut-etre triste .... à ne regarder que si vraiment y'a rien ;-)
Le thème de l’immigration est de plus en plus récurrent dans le cinéma actuel et il traverse tous les genres. Ici c’est le cinéma d’auteur et les frères Dardenne qui s’en empare. Comme souvent les pires choses de la vie finissent toujours pas s’unir tel est le constat que nous impose le film. Une immigrante de l’Est est embarquée dans un trafic qui va progressivement la dépasser jusqu’à la faire sombrer dans la folie. Les passeurs ne reculent plus devant aucun procédé pour monnayer le sésame d’entrée dans la zone Euro. Il s’agit ici d’aider dans un premier temps un drogué à assouvir son vice en lui proposant de l’argent contre un mariage blanc. Mais sans scrupule le passeur devenu un technocrate de son business souhaite doubler la mise en remariant une deuxième fois la migrante qui à son tour aidera un immigrant russe à s’implanter sur le sol belge. Seulement pour ce plan diabolique il faut que le camé meure prématurément d’une overdose. Ce n’est pas grave on va l’aider à franchir ce grand saut qui de toute manière paraît fatal si on en juge l’état de Jérémie Rénier. On nage dans ce que la mondialisation a de plus glauque. Lorna est bien au courant de tout ce plan puisqu’elle en est l’actrice principale. Une chose est de concevoir un plan sur papier une autre est de passer à l’action quand on a en face de soi un vrai homme. Lorna va progressivement chercher à se détacher de ses obligations mais il est trop tard, la machine est lancée. S’en est trop pour son mental qui n’est encore que celui d’une toute jeune fille découvrant la vie. Le style des frères Dardenne est sans fioriture et ils peuvent dire merci à la jeune Arta Dobroshi qui donne un peu d’âme à leur cinéma. Touchant grâce à cette jeune actrice qui crève littéralement l’écran un peu comme Anna Thompson chez Amos Kollek.
Rien de transcendant dans ce film ni bon ni mauvais, qui se laisse voir sans pour autant laisser un souvenir impérissable. Le ton est morne ; on appréciera néanmoins la bonne prestation de Jérémie Rénier dont la qualité d'acteur n'est plus à prouver.
Un vrai film social... Les frères Dardenne font aussi fort que Loach dans le même genre. Cette histoire d'une jeune femme que l'on peut croire sans scrupule bascule lorsque son humanité ressurgit. Un bon film sur la réalité de la vie des clandestins et réfugiés.
A la base j'aurais mis 2 etoiles mais quand je vois la surevaluation totale du film sur ses notations en general, j'abaisse un peu la donne. En fait, le film n'est pas mauvais. L'histoire se suit tres bien en depit d'un rythme tres lent. Par contre il y a un gros hic...c'est cette fin..mon dieu!!! Un denouement sans interets, sans revelations..Les 10 dernieres minutes auraient meme pu etre ecourtées de moitié tant le vide s'etale au fur et a mesure qu'elles s'ecoulent..Et puis soyons franc tout de même pour ce qui est de la globalité du film. Je prend une camera, je filme ma vie de mon reveil le matin jusqu'a mon coucher le soir et je pond un chef d'oeuvre puisqu'apparamment ca suffit aujourd'hui pour faire un chef d'oeuvre..Alors bien sur le naturel, la simplicité y est mais une petite chute innatendue aurait été souhaitable..
Le silence auquel s'astreint Lorna face aux manœuvres malhonnêtes qu'elle est censée couvrir se transforme pour elle en impossibilité. Réussira t-elle à percer son silence et à dénoncer ? Risquera t-elle ses chances d'avenir pour un homme qu'elle à peine connu mais au moins cru aimer ? Elle échange un amour contre un autre au prix de la vérité sur fond d'atmosphère dérangeante. J'avoue m'être attendu à mieux. Le jeu des acteurs très convaincants pourtant ne laisse pas envisager une telle fin, qui bien que crédible, ne démontre pas les véritables enjeux d'une situation telle que celle de Lorna. Son besoin de se croire enceinte pour rattraper l'erreur de son silence ne fait pas oublier que la seule chose qu'elle porte en elle est la culpabilité. Belle métaphore si seulement elle permettait d'aller plus loin. Au lieu de cela le combat de Lorna se termine contre elle même au fond d'une forêt où aucune dénonciation n'est possible.
Un film aussi surfait que soporifique. De la branlette intellectuelle de bas étage pour critiques de cinéma lambda et bobos... Les plans sont interminables et le film est un hymne à l'ennuie et à la vacuité. Les acteurs ne sont pas mauvais mais le film lui l'est assurément. Un film qui démontre encore que les festivaliers de Cannes adulent les navets.
Mon 1er "dardennes" et je suis partagé entre le fait que je me suis souvent ennuyé dans ce film plat et lent, donc j'ai hésité à mettre 1 étoile. Mais cette platitude et cette lenteur sont nécessaires pour souligner la parfaite justesse des acteurs et l'ambiance de ce film qui nous plonge littéralement au coeur de l'histoire plus que désésperante de cette jeune albanaise ; de ce fait, je mets quand meme la moyenne. Encore un film hors normes récompensé à Cannes qui nous change des films grands publics 10000 fois vus et revus en boucle sur nos écrans. C'est grâce à des films comme cela que l'on diversifie sa culture cinématographique.
Le prix du meilleur scénario... l'histoire est bien ficelée mais pleine d'incohérences et d'imperfections malgré tout, avec des juges et des inspecteurs de police peu scrupuleux... Des acteurs remarquables cependant et une mise en scène précise et bouleversante donnent au film cette force. J'ai adoré la première partie, la deuxième part vite en eau de boudin selon moi, et se termine dans le délire, au propre comme au figuré pour l'actrice. Dommage, les précédentes réalisations des frères Dardenne m'avaient convaincu de leur cinéma...
"Le silence de Lorna" allie scénario brutal et réalisation austère pour un nouveau film choc des frères Dardenne où le silence domine les mots. Comme toujours leurs interprètes sont justes et touchants, mais on retiendra surtout la composition de l'éblouissante Arta Dobroshi. Une tragédie moderne maîtrisée et (forcément) bouleversante.
Révélation de ce film : Arta Dobroshi. Confirmation : les frères Dardenne évoluent sur la corde raide, toujours à la limite entre d'un côté la simplicité et un réalisme virtuose, et de l'autre, les méandres de l'ennui. Partagé donc.
Une grande désillusion. Voila se qui résume ce dernier long métrage des frères Dardenne. Tout est long, trop long. On s'ennuie, le scénario est pas particulièrement recherché. B.O inexistante. La seule étoile va au jeu des acteurs remarquable. En plus de ça, je n'ai ressenti aucune émotion, assez rare, même pour les films mauvais. Dommage.
Un film tendu, avec des situations dont on attend le dénouement avec une impatience nerveuse et...Arta Dobroshi, actrice magnifique qui joue son rôle à mort.