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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 mars 2010
"Le silence de Lorna", est le premier film des frères Dardennes que j'ai eu l'occasion de voir, et je dois admettre que j'ai été agréablement surpris.
Le synopsis en lui même n'a rien d'original (une magouille judiciaire consistant à marier Lorna avec un drogué afin d'obtenir de l'argent pour ouvrir un snack). Pourtant, de très nombreux retournements de situation pimentent l'histoire, et le plus souvent, les évènements majeurs du film ne sont pas montrés. Les ellipses sont, à mon avis, le point fort du film, visant à faire deviner au spectateur les faits, ce qui s'avère beaucoup plus touchant qu'une scène dévoilant tout ce qui s'est passé auparavant, le tout appuyé par un jeu d'acteur très poussé.
Le film est tourné en plans-séquences, et la caméra n'est pas fixe, sans tomber dans l'aspect "documentaire", ce qui ajoute, une fois de plus, une dimension réaliste.
Un petit point sur la bande-son, quasiment absente, mais les deux morceaux du "camé" ajoutent une dimension agréable au film.
Pour résumer, ce film jouit d'une réalisation originale et agréable, appuyée par des acteurs talentueux et de nombreux boulversements toutes ces choses font que j'ai vraiment apprécié ce film.
Je déteste voir une critique presse aussi impressionnante et avoir l'impression d'être passé à coté d'un grand film mais une fois de plus, ce filmne m'aura rien apporté de plus que des interrogations vis à vis de l'engouement de la critique.
Les frères Dardennes ont toujours réussi dans les films à émotion. Là où beaucoup en font des tonnes, eux ils montrent et démontrent certains faits sociaux d'aujourd'hui sans artifices et avec simplicité. De plus, ils se trompent rarement dans leur choix de casting. Autrefois Jérémie Rénier et Déborah François, aujourd'hui Arta Dobroshi ; tous leurs interprêtes principaux sont géniaux.
Lorna.. ce n'est pas que tu es trop sensible...Lorna... tu es juste normal... Moi aussi comme Lorna je fait acte de resistance dans ce monde de brute...
Chaque année les frères Dardenne refont le même film en plus mauvais et ça marche quand même. Leur secret c'est sans doute leur cinéma anti-spectaculaire composé de plans interminables et sans rythme appuyé par une photographie moche et sans âme sans oublier un scénario hautement ridicule que les 2 frères ont bâclés se disant que les critiques ciné n'y verront que du feu et ils avaient raison.
La première demie-heure est intéressante et prometteuse, renforcée par la présence de Jérémie Rénier. Malheureusement, la suite perd petit à petit tout intéret, la faute surtout à un rythme monotone et à un côté deux de tension.
Les frères Dardenne signent là un bon film mais lourdement entaché par un scénario remplis d'incohérences et c'est bien dommage. En effet, l'histoire de ces mariages blancs est bien exploitée et Arta Dobroshi crève littéralement l'écran.
Les frères Dardenne nous propose un long-métrage relativement terne. En effet, on assiste à un moment de cinéma bien trop quelconque et médiocre... À la lecture du synopsis, le scénario paraissait pourtant intéressant et original, mais la façon de le traiter est incohérente et laisse franchement à désirer. Malgré le côté crédible et authentique de l'histoire, force est de constater que l'intrigue souffre d'une énorme absence de rythme. Du coup, on a le droit à un film absolument ennuyeux, sans intensité, avec beaucoup de lenteurs exaspérantes. Le manque de punch est vite préjudiciable avec la succession de scènes affreusement mollassonnes ne parvenant pas à maintenir l'attention du spectateur. Hormis le personnage de Lorna incarné par Arta Dobroshi, tous les autres sont superflus, inutiles et sans intérêt. En résumé, "Le Silence de Lorna" se révèle être une déception inattendue.
Je ne reviendrai pas sur le brillant scénario du silence de Lorna, qui derrière son apparente simplicité, cache en fait une rare complexité. Je préfère vous parler des deux personnages principaux : Claudy le junkie (interprété par un "parfait" jérémie Rénier) et de l'autre l'ambigüe Lorna (interprété aussi de manière très convaincante par la jeune inconnue : arta Dobroshi). Nos deux anti-héros vont tenter de tirer un impossible bienfait l'un de l'autre car ils sont sous la coupe du mafieu sans scrupule, qu'est l'ignoble Fabio. Cette "engrenage" qui va les dépasser sera malheureusement fatal pour Claudy, mais par son sacrifice, ce sera l'occasion pour Lorna, d'entamer un "revirement". En effet, La froideur de Lorna au début, vis à vis de Claudy, va peu à peu s'estomper et se transformer pour laisser place à une relation plus humaine qui n'était pas prévue. Cet attachement improbable entrainera une insupportable culpabilité après la mort de Claudy ; celle-ci provoquée par l'abject Fabio. Ce fardeau moral, sera donc pour Lorna l'occasion d'entreprendre une rédemption.
Le Silence de Lorna est loin d'être un mauvais film, mais ce n'est pas trop ma tasse de thé. Tout d'abord, il n'y a pas vraiment d'ambiance. Le film est dépourvu de musique et c'est bien dommage. Le choix est sûrement dû au fait que le film doit être le plus réaliste possible. Et justement, il est trop réaliste et on a plus l'impression de voir un documentaire qu'un film cinéma. Et puis la fin laisse perplexe. On a l'impression que la fin du film est coupée et qu'il manque une grosse partie du film. Les fans des frères Dardenne vont sûrement aimer, les autres n'y trouveront pas leur compte.
Les frères Dardenne nous bouleversent une fois de plus avec ce drame social dérangeant.Une plongée étonnante dans le monde cruel des mariages blancs duquel on ne sort pas indemne. Une mention spécial à Jeremy Rénier, vraiment excellent. La seule critique négative que l'on peut donner concerne la fin. On l'aurait aimée plus puissante.
Assez déprimant comme film (Lorna doit sourire une fois quand elle téléphone à son copain). Elle nous entraîne dans un monde qu'elle ne connaît pas elle-même pour nous montrer la dure réalité de la clandestinité et de ses mafieux. La fin n'est pas géniale mais ça c'est le cheminement des Dardenne.