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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 3 juillet 2017
En 1967, David Janssen est un acteur de télévision très populaire grâce au "Fugitif" qui passionne les spectateurs américains et européens. Il est d'ailleurs plus connu sous le nom de Richard Kimble le héros en fuite de la série, accusé à tort du meurtre de sa femme et qui durant plus de 120 épisodes va tenter de retrouver le véritable coupable dont la particularité est d'être manchot. "La nuit des assassins" dirigé par Buzz Kulik lui offre un rôle de la même veine où encore une fois accusé à tort, il va devoir s'agiter pour retrouver le véritable coupable. Le film qui sent bon le parfum télévisuel des années 60 est tout-à-fait honnête nous offrant en sus le plaisir de retrouver quelques vieilles gloires comme Lilian Gish, Eleanor Parker, Walter Pidgeon, Georges Sanders ou Ed Begley venues faire bouillir la marmite. L'intrigue n'est certes pas d'une complexité extrême et Buzz Kulik y apporte un traitement très classique mais on ne s'ennuie pas et c'est bien là l'essentiel.
Très agréable polar doué d’une vraie personnalité acquise par une mise en scène originale grâce à ses montages , ses ellipses, ses fausses pistes et ses oublis volontaires. Ajouté à cela un dialogue un peu obscur et des personnages secondaires laissés dans l’ombre. L'ensemble laisse au spectateur une étrange impression de léger cauchemar, il faut se secouer un peu pour sortir de cette atmosphère assez pesante. Deux belles et célèbres actrices viennent opportunément apporter leurs charmes qui seront pourtant repoussés de la même manière par Tom Valens, complètement absorbé par son problème personnel. Sam Wanamaker qui interprète Frank Sanderman tient une place importante par son comportement agité et il est bien difficile de comprendre sa façon de vivre tellement il semble farfelu. Pour les personnes qui aiment passer du temps avec David Janssen c’est un film à voir.
Un honnête polar qui se situe à la frontière des séries B noires des années 40-50 et des thriller des années 60-70. On retrouve donc tous les archétypes du genre, telle la tentative de séduction de la belle veuve désoeuvrée et alcoolique, mais ils sont bien traités. Le principal personnage a de la présence. Il aurait pu être interprèté par Bogard vingt ans plus tôt. Seule la chute est un peu bâclé, téléphonée et pas très cohérente. Mais à cela aussi les séries B nous avaient habitués. Bref, ça se laisse voir assez agréablement.