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    Loin de la terre brûlée
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    3,4
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    209 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mars 2009
    Loin de la terre brulée est le genre de film après lequel on ressort de la salle un peu chamboulé tant on se pose des questions sur les épreuves d'une vie et ses conséquences. L'histoire est poignante et authentique. On met un peu de temps à se mettre véritablement dans le film avec ses incessants aller-retours entre le passé et le présent mais on s'y fait. On s'immerge petit à petit dans ces histoires d'amour douloureuses. De plus, les personnages torturés et fragiles sont extraordinairement interprétés par les trois actrices principales. Qui a dit que les blondes étaient superficielles? Charlize Theron casse à nouveau son image pour incarner cette femme rongée par le remord. Une grande profondeur dans son jeu qu'on ne peut qu'admirer. Encore une fois, l'actrice nous montre qu'elle n'est pas seulement belle mais aussi incroyablement talentueuse. Quant à Jennifer Lawrence, une récompense à Venise amplement méritée. Une maturité certaine pour une jeune actrice d'à peine 18 ans. Les deux actrices censées jouer le même rôle sont tout à fait synchrones dans leur interprétation. On y croit dur comme fer. En conclusion, c'est un bon film qui mérite largement les 3,5€ qu'il vous en coûtera pendant le printemps du cinéma. À évitez cependant si vous recherchez de l'action, loin de la terre brûlée n'est clairement pas ce genre de film. Par contre, si vous aimez les films plus psychologiques qui étudient l'impact d'un seul moment sur le reste de notre vie, Loin de terre brûlée est fait pour vous.
    Antony
    Antony

    30 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Au final une jolie histoire et une prestations d'acteurs hors norme. Je pense notamment à Kim Basinger qui interprète un rôle vraiment pas simple avec un brio que je ne lui connaissait pas encore. La découverte de sa poitrine par son amant est par exemple une prestation que bien peu auraient été capables de faire. Bref un bon film, un bon jeu d'acteur, de l'émotion, et malheureusement un scénario, peut-être un peu construit maladroitement, et qui ne laisse aucune place au suspens pour peu que vos cellules grises fonctionnent. C'est le reproche principal mais qui nuit de façon suffisante au film. Sinon mention spécial au montage, car on tombe malgré tout très vite dans la lourdeur si les flashbacks sont mal placés ou trop nombreux. Finalement et c'est plutôt rare, le parti prie du réalisateur de monter son film de cette façon, sert grandement le film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2009
    Un film plutôt moyen. L'idée est intéressante, le début bien construit et on rentre dedans assez facilement, mais on voit vite ou le film veut en venir, et au bout d'une heure on a l'impression d'avoir fait le tour, et que le reste du film va être particulièrement ennuyeux. ce qui est bien évidemment le cas.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2009
    Belle histoire, images superbes, comediens exceptionnels. Film raté. C'est con, non?
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2009
    Guillermo Arriaga qui a été le scénariste de « Trois enterrements » et « Babel » se lance dans la réalisation. Est ce parce qu’on est un excellent scénariste qu’on va être un bon réalisateur ? Oui, si on fait un film de scénariste… ce qui est le cas ici. Multiples personnages, scénario tordu à souhait, c’est une tranche napolitaine composée de trois histoires dont on ne voit pas, a priori, la parenté : celle du pilote mexicain (accompagné de sa petite fille, entre l’enfance et l’adolescence) d’une société d’épandage d’engrais, sur les longues plaines sèches où il va planter son avion; celle d’une jeune femme (Charlize Théron, impec), maître d’hôtel d’un élégant établissement californien, en bord de mer, qui se tape tout ce qui porte pantalon, et semble avoir un extrême dégoût d’elle-même ; celle d’un adultère entre une américaine, mère de famille plus trop jeune (bon dieu, que Kim Basinger est encore chouette à la cinquantaine !) et un mexicain, lui aussi père de famille. Ils se retrouvent dans un mobil home égaré dans un paysage sec, cerné de montagnes arides. Ils sont épiés par la fille aînée (la très jolie, très fine Jennifer Lawrence). Qui ne supporte pas l’infidélité de sa mère. Un jour, le mobil home explose, alors que le couple est à l’intérieur. Après l’enterrement, cette ado va rencontrer le fils du mexicain, et ils vont rejouer l’histoire d’amour clandestine de leurs parents, bonjour Dr Freud. On comprend bien que c’est dans cet épouvantable drame qu’est la genèse de l’histoire ; on comprend vite aussi que le film est formé de strates, non seulement dans l’espace, mais aussi dans le temps ; et on comprend enfin qui est qui. C’est un magnifique mélo, un film aveuglé par le soleil, dans des paysages vastes et poussiéreux, ces paysages qui, comme ceux de Sicile, semblent faits pour être le décor d’un drame. L’herbe sèche est prête à brûler, les cles cœurs sont prêts à brûler. Ce film, à voir, témoigne bien de cette vitalité nouvelle du cinéma sud-américain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mars 2009
    Scénariste inspiré de son compatriote Inarritu, réalisateur de "Babel" et "21 grammes" entre autres, Guillermo Arriaga passe à son tour derrière la caméra. Nous retrouvons dans ce premier film sa technique narrative si particulière où les époques, les lieux et les péripéties s'entrelacent, tissant peu à peu une histoire qui dévoile lentement sa complexité. Nous suivons ici le destin tragique de trois générations de femmes : Gina, la mère (Kim Basinger, à qui la maturité va si bien), Mariana, sa fille adolescente (Jennifer Lawrence, au talent prometteur) puis adulte sous l'identité de Sylvia (Charlize Theron, splendide en femme blessée et désemparée) et enfin Maria, la petite fille, butée et tendre. Entre les Etats-Unis et le Mexique, entre l'amour et la haine, entre la vie et la mort, entre le bonheur d'aimer et la douleur de l'abandon, le réalisateur nous fait passer derrière le miroir de ces vies aux apparences trompeuses, avec pour centre flamboyant, l'amour à la Roméo et Juliette de Mariana, l'Américaine et de Santiago, le Mexicain, réplique de celui de leurs parents, Gina et Nick. Arriaga est un cinéaste baroque qui restitue la richesse de la vie, soulève le voile des secrets, suit le fil des causes et des effets et pousse ses personnages à laisser tomber le masque derrière lequel ils dissimulent leur détresse. La double identité de Mariana/Sylvia symbolise ce jeu de reflets, de situations qui se répètent et se répondent, de tentatives désespérées de survivre à ce qui blesse et fait souffrir. Malgré une action plutôt dramatique, ce film a un caractère solaire, avec ses paysages désertiques et âpres et son dénouement qui laisse, malgré tout, place à l'espoir et brise la chaîne des malheurs, revisitant la tragédie shakespearienne (pièce baroque s'il en est!) : Roméo et Juliette se retrouvent enfin et même, ils ont une fille!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 mars 2009
    Contrairement aux scenaris précédents, celui ci m'a beaucoup moins bluffé même si j'avoue n'avoir pas compris tout de suite le "truc", je pense aussi que c'est le sujet abordé, qui n'est pas le hasard ou le destin comme dans 21g, babel..., qui m'a moins touché... Malgré tout, tout tient la route, tout est fidèle sans en révéler plus... et les actrices sont formidables, surtout Kim bassinger, elle m'a bluffé !
    cristal
    cristal

    181 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2009
    Sur les traces du succès de "Babel", Guillermo Arriaga réalise avec ce premier film un joli coup d'essai derrière la caméra, après des années passées à l'écriture de scénarios. Ne cachons pas que c'est par ailleurs le grand interêt du film ; son récit fragmenté, détemporalisé, semant le trouble au début pour devenir d'une étonnante limpidité par la suite, créant ainsi la tension d'épisodes dramatiques non résolus dans chaque phase temporelle (la jeunesse de Sylvia, les conséquences de son passé sur le présent, et deux récits parallèles liés au drame central), et une série de révélations dramatiquement inépuisables grâce à la finesse des alternances et la présence d'ellipses très étudiées. Joliment campé par de talentueux acteurs (Charlize Theron, exténuée, est touchante, Jennifer Lawrence et Diego J. Torres se révèlent), ce récit destructuré comme un film choral aux fatales répercussions - plus intérieures cette fois, contrairement à "Babel", le cadre ne s'étendant pas sur une géographie immense - parvient avec justesse à parler des vies banales bouleversées par le destin. Les petits drames anodins en créent des grands, jusqu'aux séquelles (mentales et physiques, dans une subtile association), et Arriaga analyse sa cellule avec une véritable maîtrise de l'écriture qui, chez lui, n'est plus à remettre en cause. En revanche, sa place à la réalisation est plus douteuse. Armé de ce qui ressemble à un pauvre petit lexique du cinéma efficace, Guillermo Arriaga neutralise l'émotion par la mollesse du rythme et la banalité visuelle, plus souvent qu'il ne rend grâce à cette histoire de culpabilité remarquablement brodée et ouvrant la voie sur des thèmes aussi divers que complémentaires. Il manque de ce fait une grande finesse et une vraie singularité à cette oeuvre prévisible, tout à fait honorable et agréable, mais gâchée par l'absence de véritable metteur en scène comme Inarritù, mariant le rythme musical et le montage comme aucun autre dans son genre. L'aération nécessair
    orouhet
    orouhet

    20 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2009
    Moi qui comprends jamais rien aux films, j'avais saisi le twist au bout de 25 minutes !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Un film dans la lignée de 'Collision', ou les histoires s'enchevêtrent les unes aux autres pour nous donner au final une histoire qui tient vraiment la route.
    Moins fort que Collision, mais ça reste un très très bon film avec une très belle interprétation de Charlize Theron qui est vraiment une très très grande actrice. Kim Bassinger nous ressert un peu la même prestation que dans 8 Mile .... A voir en tout cas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2009
    On a du mal a rentrer dans le film au début avec les cours changements de temps (passé et présent) mais au final, on n'y adhère totalement, en tout cas moi j'ai aimé.
    Beau film avec des bons acteurs.
    tony_pam
    tony_pam

    38 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2009
    Pour son passage derrière la caméra, le scéanriste de "21 grammes", "Babel" ou encore "Trois enterrements" s'arme d'un scénario dramatique à souhait et d'une histoire éclatée comme il les affectionne tant. Dommage cependant que sa première oeuvre soit trop prévisible.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 mars 2009
    Une belle histoire, très bien interprétée.
    Le bemol, un rythme lent.
    Requiemovies
    Requiemovies

    210 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2009
    Né sous forme d’un parrainage mexicain à la mode Inarritu (Amores perros, Babel), Guillermo Arriaga officie enfin en tant que réalisateur. Oublions l’accroche du film (qui gâche un peu le plaisir même si le twist final n’est pas d’une originalité sans commune mesure) et portons plus notre regard sur le sujet du film, un parcours de femmes. Arriaga décide alors de traiter les tumultes d’une vie, de vies. Femme enfant, femme adulte, femme mère, femme adultère…tout est mise en scène comme un chemin parcouru. Il laisse son style narratif de côté (destins croisés) pour ne pas le mettre forcément de côté mais en jouer une autre partition, celle de choix et de décisions qui influent sur nos vies. La mise en scène racée et rude fait hélas parfois place à des facilités hollywoodienne : montage final, insistance de choses suggérées « resoulignées » par des dialogues lourds, opposés à la finesse du reste. Hormis quelques maladresses de mise en scène et de montage (rythme et choix de chronologie) le film réussit à nous prendre. Ce fait est également du aux prestations parfaites de justesse de Basinger, hélas boderline de Theron qui émeut tout de même et de découverte (volant presque la vedette) de la jeune Sylvia jouée par Jennifer Lawrence qui fait naître une émotion de vraie comédienne en devenir par ses silences et son occupation de l’espace plus que par les mots. L’ensemble est souligné par une musique de relief, présente et en filigrane, en apport léger et non en ajout lourd d’une mise en scène suffisante à elle même. Avec une perfection de la narration Arriaga aurait presque réussit là où souvent Almodovar a parfois échoué, un film de femmes pour tous.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mars 2009
    Je suis allé voir ce film un peu par hasard, je n'avais pas été particulièrement emballé par la bande annonce.
    Cependant, et ce dès le début de "Loin de la terre brûlée", j'ai été captivé par l'histoire et le personnage très tourmenté de Charlize Theron, pleine de sensibilité et d'émotion.
    Ce n'est certainement pas l'un de mes films préférés, loin de là, mais ce dernier vaut largement le détour.
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