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    Alla ricerca del piacere
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    Redzing
    Redzing

    1 148 abonnés 4 499 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2024
    Attention, si "Alla ricerca del piacere" est fréquemment référencé comme un giallo, et bien qu'il soit sorti en 1972, il ne fait pas partie de la mouvance post-1970 qui consistait à s'inspirer fortement de la trilogie animalière de Dario Argento. Non, là on est plutôt dans le giallo version 60's, où l'on suit des bourgeois décadents qui se jouent des tours.
    Une superbe jeune femme (Barbara Bouchet, autant habituée au giallo qu'à donner de sa personne à l'écran...) débarque dans la maison d'un auteur, sur une île près de Venise. Elle est la nouvelle secrétaire, et vient en réalité enquêter sur la disparition de son amante, l'ancienne employée...
    Je ne dirai pas ici que le suspense est insoutenable, mais l'ambiance vénéneuse est plutôt réussie. Déjà, il faut signaler les nombreuses scènes de sexe, à tel point que l'on se croirait par moment dans un film érotique ! Loin d'être totalement gratuites, elles permettent de construire l'atmosphère. Et s'avèrent particulièrement esthétisées, avec notamment cet usage du ralenti... et ces dames très jolies à regarder !
    Le film exploite succinctement les extérieurs de Venise, et préfère faire du quasi-huis-clos dans la villa inquiétante. Les éclairages sont plutôt soignés, quelques séquences fonctionnent très bien (outre les passages de fesses). Dont une partie de chasse qui dérape, peut-être le morceau le plus réussi. Avec en prime l'habituel twist final propre au giallo, qui est ici assez satisfaisant.
    En bonus : la BO un brin psychédélique de Teo Usuelli, qui utilise entre autre du thérémine.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2017
    Je m'attendais à un polar du style Sergio Martino avec une ambiance giallesque, tordue et sadique (vu le pitch), du coup j'ai été déçu parce que de ce côté là c'est assez léger, le film se contente de composer un scénario au mystère plus ou moins basique, bien qu'on sent le piège se resserrer sur le personnage de Barbara Bouchet dans le dernier tiers, ce qui rend la tension palpable (la partie de chasse par exemple). Le climat érotique joue un rôle variable, entre nudité gratuite ( ralentis kitschs) et malaise quasi malsain, je ne saurais clairement dire si c'est un billet tendu ou un réel parti pris de mise en scène voulant donner du relief au fantasme, remarque c'est assez symptomatique du cinéma italien de l'époque, un meurtre ne se résoudra pas sans que les persos passent tous par la case baise, j'exagère un peu mais à force on ne sait plus à quel sein se vouer... Et puis cette enquête nous sert tellement le contre-pied sur un plateau qu'arrivé au dénouement l'effet voulu manque d'efficacité, c'est sans impact, ou du moins très commun dans ce genre particulier, de plus aucun intérêt de rajouter une couche sous forme de tentative désespérée dans la toute dernière scène, trop tard, bon.
    Pas déplaisant, en fait surtout réservé aux fans de Barbara Bouchet (dont je fais parti) et à ceux qui voudront explorer ce genre de polar atypique.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Film malheureusement inédit chez nous jusqu’à la sortie de la magnifique édition du Chat qui fume, A la recherche du plaisir est un très bon exemple du savoir-faire des Italiens en matière de cinéma d’exploitation durant les années 70. Ici, le polar est largement agrémenté de scènes sexy, notamment une belle séquence de saphisme tournée de manière bien putassière. Les personnages font tous preuve d’une belle perversité et illustrent à merveille le climat de décadence des années 70. Toutefois, la condamnation morale des agissements des protagonistes est une fois encore bien hypocrite, puisque les cinéastes en profitent largement pour encourager le voyeurisme du spectateur en mal de sensations fortes. Le résultat est un film séduisant grâce à la plastique avantageuse de Barbara Bouchet, une musique kitsch efficace et une réalisation assez classieuse de Silvio Amadio. Une curiosité à redécouvrir donc dans d’excellentes conditions pour lui donner toutes ses chances.
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