Bienvenue dans ma critique. Ben oui les marketeux moisis adorent mettre des bienvenues dans les traductions de titres. Monte Carlo tout court ça ne marche pas. Il fallait bel et bien mettre bienvenue devant. Sinon ça ferait trop austère.
Bref on a là typiquement un film Disney, sauf que c'est un film de la Fox. Comme quoi les merdes se ressemblent et s'assemblent. On commence donc le film dans un monde qui n'existe pas, vous savez ? le monde où la gentille petite fille à maman est serveuse, famille recomposée, elle aime son travail, mais vu qu'elle est gentille les pétasses la font chier alors qu'elle est jolie. En fait tout pour que la pucelle de base s'identifie. Le rêve de cette pucelle est de partir en voyage à Paris. Pourquoi Paris ? parce que c'est en Europe… Cool. Nous on est obligé de dire en Amérique car leur pays n'ont pas de nom (faut voir éloge de l'amour, je ne peux pas tout réexpliquer là), mais non eux ils disent l'Europe, comme si de toute façon les ritals, les rose beef et nous les bons français ont était pareil. Alors que c'est faux, les anglais on le nez retroussé et ils aiment la gelly.
Et elle veut partir en France donc avec son amie qui est plus âgée qu'elle et dont le copain a tout ce dont il a besoin dans son camion. Bordel, tu le sens le concept ? Le mec il a tout ce qui lui faut dans son camion. "Moi aussi j'ai tout ce qu'il me faut dans mon camion… banquette arrière, scie, scalpel, matériel de taxidermie, capotes…". Enfin passons sur ce détail troublant.
Elles vont donc à Paris avec la belle soeur de Selena Gomez. Et là, je dois dire que je suis tombé amoureux. Putain, qu'elle est belle, souriante, plaisante, agréable, sensée, raffinée, aventurière. AAh la femme parfaite. Et forcément elle va trouver le grand amour et je trouve les phases de flirt, du moins au début tellement rafraichissantes, on la voit sourire, je suis conquis. Ben oui, le cinéma c'est aussi ça, quelqu'un qui joue correctement pendant 5 min, ça fait du bien. D'ailleurs ce perso c'est un peut l'intellectuelle du groupe. Et étonnement c'est la seule qui parle français. Ah les américains qui ont conscience de leur propre infériorité. Mais je m'égare.
Je passe sur les clichés, les quiproquo déjà vu mille fois et le petit message bien pensant sur le fait que la police n'arrête pas la vilaine Selena Gomez parce que "tout le monde est heureux". Mais je vais m'attarder sur une chose. La fille, la copine de Gomez qui est une bimbo sans cervelle et passablement moche au passage tant elle est fausse est en couple avec donc le mec qui a tout dans son camion. Et le message du film c'est que quand tu es une bimbo tu es bien avec ton plouc de ta ville, entre ploucs vous allez bien ensemble et laissez les gens biens ensemble.
Par contre le film ne dit pas qu'il faut les castrer chimiquement pour éviter qu'ils se reproduisent. Une lacune qui sera sans doute réparée dans la suite.
Donc la bimbo se tape le plouc, la demi soeur trop mignonne se tape l'australien beau gosse mais pas bête et l'héroïne se tape le BCBG fils à papa, un peu moi, sans le fils à papa quoi… Je suis un self made man. Comme Bill Gates et maintenant j'exploite des petits chinois. Ah le capitalisme. Mais ceci est une autre histoire.
D'ailleurs l'australien c'est un peu Bernard Henri Levy, belle coupe de cheveux, chemise blanche ouverte. La classe mondiale. Un héros qui sauve des peuples, des nations, du génocide. *la main sur le coeur*
Que dire d'autre si ce n'est que c'est complètement trop long ?