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    La Femme qui pleure
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    Pascal
    Pascal

    160 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2022
    Ressortie en salles de quatre titres de Jacques Doillon, réalisateur post nouvelle vague, qui se fit un nom dans le cinéma d'auteur pendant les années 70. Malgré sa filmographie assez abondante, il est aujourd'hui un peu oublié. C'est dommage car même si tout ces films ne sont pas de premier ordre, il.realisa quelques films remarquables dont " la femme qui pleure". Notons au passage qu'un tableau célèbre de Picasso porte le même titre et trouve son origine dans une relation triangulaire avec Dora Maar ( modèle du tableau) et Marie Thérèse Walter ( que le peintre avait quitté mais qu'il voyait toujours et dont il eut un enfant tout en étant en couple avec Dora Maar).

    Doillon met ici en scène une histoire de couple, qui se déchire sur fond d'adultère. Mai 68 est passé par là et les trois membres du trio parlent librement mais douloureusement de cette relation finalement impossible. Le film montre la difficulté de la vie à deux et les perspectives d'épanouissement différentes d'un sexe à l'autre. Doillon réalise et interprète ici un de ses meilleurs films. L'actrice Dominique Laffin est formidable ainsi que Haydee Polytoff ( interprète, belle et talentueuse de " la collectionneuse " de Rohmer. Doillon ne se donne pas le beau rôle et évoque ses contradictions ( sans doute personnelles- son personnage porte son nom : jacques). Là encore le film lorgne, selon moi, vers le cinéma de Pialat, sans atteindre toutefois sa perfection. Laffin, décèdera prématurément et ce film restera comme la preuve de son talent incontestable.
    Roy Batty
    Roy Batty

    161 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2014
    "La Femme qui pleure" est un beau film de Jacques Doillon, qui marque longtemps après sa vision, de par sa dureté et son âpreté. Dotée d'une mise en scène très sobre (beaucoup de plans fixes) et quasiment sans musique, cette oeuvre aborde avec brio les difficultés des relations amoureuses. La réussite du film doit beaucoup à la composition formidable de la regrettée Dominique Laffin. Dans le rôle d'une mère fragile et sensible qui a un grand besoin d'amour, elle irradie chaque scène de sa présence et le rapprochement que l'on peut faire avec sa propre histoire n'en est que plus douloureux à voir pour le spectateur. C'était vraiment une grande actrice, d'un naturel confondant, et avec cette diction si particulière que j'aime beaucoup. Jacques Doillon joue lui-même dans son film et se révèle convaincant. Il a fait également participé sa propre fille, Lola. Haydee Politoff complète ce beau casting en apportant tout son charme (quelle voix grave sensuelle !). "La Femme qui pleure" est un film qui fait "mal à voir", mais qui ne peut laisser indifférent.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    Une femme qui craque, sevrée d'amour et torturée par la jalousie. Un homme qui fuit, léger, sereinement irresponsable. Une autre femme, entre les deux, au milieu de la tempête. Un trio instable, impossible.
    Dans un style réaliste, brut et sec, Jacques Doillon plonge dans l'enfer du couple et des relations amoureuses. Il en tire un drame sur le vif, névrotique, dont la force doit beaucoup à l'interprétation de Dominique Laffin, fragile et rageuse, sans retenue, dans un rôle borderline. Voilà qui impressionne et met aussi un peu mal à l'aise, tant l'actrice semble avancer douloureusement, entre masochisme et catharsis, sur le fil d'un scénario qui serait en partie inspiré de sa vie... Scénario cruel sur l'amour, l'incommunicabilité, la liberté. Tout en introspection. Éprouvant. Pas forcément très "aimable", mais juste et marquant.
    La Femme qui pleure est le quatrième long-métrage de Jacques Doillon, ainsi que le quatrième film de la courte carrière de Dominique Laffin, décédée en 1985.
    pilpilbil
    pilpilbil

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2012
    Un vrai choc, ou la douleur d' une rupture filmé dans l'intimité d'un couple qui se sépare mais sans qu'est disparue une vraie tendresse....l' enfant joue juste, dans son monde, Doillon a ce role pas si simple du mec qui veut rester propre sur lui et pense que la parole va tout apaiser, D Laffin vit avec talent cette traversée de vie avec douleurs, en perdant tous ses repères...Elle est particulièrement touchante et juste....le film très intimiste est forcément lent, mais comme c'est beau...
    et les prises de vue sur l' extérieur sont magnifiques
    (la scène de dispute filmée depuis l' extérieur, à travers les vitres où se reflètent en superposition les monts d' Auvergne, et ce bleu si sombre, est d' une beauté....)
    on oublie que le film a plus de trente et que la copie a (techniquement) vieillie...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 avril 2010
    Je pense que ça va être un beau film avec un sujet intéressant, une époque captivante, des acteurs talentueux et il me tarde de savoir quand nous pourrons le voir.
    LUDOS
    LUDOS

    7 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 novembre 2007
    Doillon filme son univers amoureux à travers cette histoire de rupture.
    Certains trouveront cela beau et touchant, et d'autres, comme moi, trouveront cela narcissique et creux.
    Dommage pour l'actrice Dominique Laffin juste et agaçante.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 753 abonnés 12 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    « Si je baise et si je bois qu'est-ce que ça peut te foutre ? Pour ce que ça va servir...» C'est de loin le meilleur film de Jacques Doillon avec "La drôlesse". Un chef d'oeuvre douloureusement beau dont le scènario fut inspirè de la vie de la regrettèe Dominique Laffin! Tournage difficile où le metteur en scène et son actrice se sont beaucoup aimè et beaucoup haïs! Avant ce projet, Dominique tèlèphona à Doillon, le rencontra et lui raconta sa vie! Il prèpare alors "La femme qui pleure" et est frappè par la ressemblance de Dominique et de son hèroïne! D'une violence inouïe et surprenante, c'est une histoire que l'on reçoit comme un uppercut en pleine face! A fleur de peau et d'une grande sensibilitè, Dominique Laffin nous livre une performance gigantesque avec cette sensation d’être pris aux tripes comme jamais! Cette prise de risque et ce jeu assez peu confortable rend son personnage particulièrement èmouvant pour n'en faire plus qu'un! Par raison d'èconomie, Doillon fit même jouer sa propre fille (Lola Doillon) ce qui l'impliqua dans le rôle du père où il se montra excellent! Une exceptionnelle rèussite pour une actrice èvanescente et inoubliable dont le rôle devait rester parmi le plus marquant de sa trop brève carrière! Une composition sans sourire et pleine de larmes, sans effets aussi, mettant le spectateur dans un ètat de dèprime fascinant qui ne cesse qu’à la dernière image! Voilà pourquoi je considère Dominique Laffin comme la plus grande de toute...
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