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Yossi Z
27 abonnés
65 critiques
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2,5
Publiée le 6 août 2009
Quel gachis. La bande annonce m'avait donné l'eau à la bouche, et le film me l'a asseché. Le probleme est que l'histoire manque cruellement d'intérêt. On s'attache à faire ressortir les détails des personnages sans avoir un fond d'histoire à se mettre sous la dent. Ethan Hawke et Vincent d'onofrio sont excellent dans leurs rôle, mais leur talents ne parvient pas à nous empêcher de surveiller la montre. Comme le dit le critique de l'express: on dirait du Tarantino des années 90, avec le talent en moins.
Trop démonstratif Qu'est-ce qui ne marche pas dans ce film qui avait tout pour plaire ? Peut-être le fait de ressembler à un assemblage un peu incohérent ? La construction en écho (une histoire vue par trois protagonistes) nous enlise plutôt qu'elle nous fasse décoller. Les gros plans, le jeu qui hésite entre le polar et la comédie fini de nous désarçonner. Dommage.
C'est vrai que ça ressemble fortement à Pulp fiction : Plusieurs petites histoires mettant en scène plusieurs personnages étant plus ou moins liés à la mafia et dont leur histoire se croisent. Le tout étant sur un fonds d'humour noir. Alors certes, c'est un peu du sous-Tarantino mais il faut quand même reconnaitre à ce film qu'il est très bien écrit, que la narration est fluide et que la fin est très belle et vient donner un sens au tout.
Je m'attendais à un petit film sans prétention, et au final j'ai assisté à une oeuvre plutôt singulière et ambitieuse. 3 parties pour 3 personnages. Le scénario est solide même si on comprend vite les rapports unissant les personnages. La première partie sur le mafieux qui voulait à tout prix accéder à la gloire est très drôle quoique pas forcément crédible, mais divertissante et irrévérencieuse. Elle pose les bases de l'intrigue : cambriolage foiré et vengeance, sale boulot du boucher etc... La deuxième partie, violente, est moins bonne, les préoccupations du couple et le jeu d'acteurs hystérique sont un énervants, surtout les considérations eugéniques absolument ignobles et hors de propos. Quelques bons moments et l'intrigue avance bien. Mais surtout, la troisième partie, sur le bouleversant boucher sourd muet, est fabuleuse. Une merveille de violence et de calme imbriqués, sur fond de mélancolie et de générosité d'un homme qui a peu et qui donne tout quand il finit par gagner quelque chose, puisqu'il se rend compte qu'en fait il n'en avait pas l'usage. La twist ending particulièrement crue est étonnante : filmée d'une main de maître et montrant une violence aux effets plus comiques que tragiques, elle est parfaite. Puis la boucle de se boucler quand le vieillard croise sans le savoir le fils "mutant" de son ami mort. Cette dernière partie illustre à elle seule les ambitions du film : tout faire et tout montrer, ce qui as forcément quelques ratés (minimes). Le silence pesant est virtuose là où d'autres auraient fait bruits et fracas ou discussions interminables. Mention spéciale à la même scène revue plusieurs fois sous différents points de vue, un procédé difficile à manipuler mais ici réussi à la perfection. En bref, un très bon petit film dont le style mêle humour noir façon frères Coen et réalisation un brin tapageuse façon Tarantino, un film plutôt équilibré.
Un film à tiroirs plutot bien construit et agréable à suivre...Un message écologique bienvenu et important. Il y a trois chapitres avec trois histoires différentes qui finissent par n'en former qu'une seule et produisent un film homogène sur un petit mafieu d'un quarier de new york (dont la skyline revient comme un refrain mélodieux ponctuer l'action)...Il faut en convenir, on peut deviner la fin de l'histoire à la moitié du film...Qu'à cela ne tienne c'est un film sympathique et bien filmé...A vous de voir
Un bon film sur Staten Island, la voisine de Manhattan avec ces travers, ces truands et ces gens ordinaires. Une introduction sympa, de bons acteurs, le trio Vincent D’Onofrio, Ethan Hawke et Seymour Cassel est épatant malheureusement le film s’essouffle légèrement sur la fin et le dénouement est prévisible.
Scénariste doué pour Coppola et Richet, futur réalisateur des American Nightmare, James DeMonaco faisait ses premiers pas comme metteur en scène avec Little New York produit par Luc Besson. Un polar où l'on suit les destins d'un mafieux, un égoutier et un épicier sosie de Jean-Pierre Mocky. Tous trois rêvant de grandeur, d'un destin flamboyant, mais finissant inévitablement par être déçus. Hélas, si ce postulat de départ pouvait laisser promettre une épopée à la Tarantino ou à la Paul Haggis, une ambiance à la Scorsese, Leone ou Coppola, DeMonaco se fiche des dialogues et de l'action. Si ces trois personnages vont tous se croiser à un moment, leurs rêves idiots (conquérir un territoire, vouloir un enfant surdoué, gagner aux courses) ne rendent pas l'ensemble palpitant. Ce rythme mollasson, renforcé par la bizarrerie de certaines situations, ne m'a pas vraiment intéressé là où les American Nightmare délivrent un plaisir coupable et une tension de tous les instants. Comme DeMonaco débutait, il fallait bien qu'il se fasse la main. Je lui laisse le bénéfice du doute pour cette fois.
Traduire en français un titre anglais par un autre titre anglais semble par principe le comble de la nunucherie civilisationnelle. Même si Staten Island n’évoque pas grand chose dans l’inconscient collectif français, laisser le titre tel quel était l’occasion rêvée d’enseigner à ce public français ce que pouvait représenter dans l’inconscient collectif américain ce « Borough » de New York City. Car, le film, dès le départ, et avec un humour très singulier, annonce la couleur, et se montre efficacement didactique. Poétique aussi, à certains moments, et surtout vers la fin. Il est dommage que James DeMonaco fasse prendre sa mayonnaise si tardivement dans le film, car ce mélange de violence propre au film de gangster, d’humour décalé, de poésie, et de reconstruction narrative est fort ambitieux et dans l’ensemble assez réussi. Surtout grâce à un Seymour Cassel magnifique.
Petite déception... Trois acteurs formidables pour trois rôles très bien écrits, trois personnages qui soont le film à eux seuls. Dommage que le scénario ne soit pas aussi solide que ses personnages. La construction en trois parties n'est pas adéquate et alourdie le film ; certaines parties sont trop longues (le mafieux écolo en haut d'un arbre) car ne font pas avancer le schmilblick. On pense évidemment que tout est là pour un chef d'oeuvre mais que ça manque de maitrise. Ca reste un bon polar, un peu hors des entiers battus sans être révolutionnaire mais avec un trio génialissime.
SI Staten Island permet à 3 bons acteurs de pouvoir faire leurs numéros et à cabotiner dans leurs styles respectifs, il n'est qu'un film de gangster bavard qui se complait à jouer sur un ton décalé pour essayer de masquer son manque d'idée ainsi que tout simplement son manque d'envergure.
Original, inventif et frais, ce film sans prétention nous fait (re)découvrir Staten Island, la circonscription la moins connue de New York, celle où la pègre a élu domicile depuis longtemps. Là, des personnalités a priori très éloignées les unes des autres vont se croiser pour tisser les fils d’une histoire captivante, bien racontée, bien filmée et bien interprétée (Ethan Hawke et Vincent d’Onofrio, surprenants tous les deux). Un premier film à la réalisation pour James De Monaco, jusque là connu pour ses talents de scénariste et enfant de Staten Island, qui a filmé avec amour les lieux de son enfance apportant un indiscutable parfum d’authenticité à son travail. Au total, on passe un bon moment de cinéma et on a une des très bonnes surprises de l’année.
Bien sympa et original ce énième film de mafieux. Ne pas s'attendre à un film classique sur le milieu, vous seriez déçu! Une espèce de comédie qui nous montre un petit gangster vouloir devenir un gros bonnet à tout prix malgré ses petits moyens et ce personnage interprété par D'Onofrio est vraiment excellent, il vous fera obligatoirement sourirespoiler: (veut devenir célèbre soit dans son sport l'apnée (!!!) soit dans le milieu ou par dépit en défenseur de la forêt !!! c'est pas banal!) . Ethan Hawke, plus sérieux qui rêve d'un meilleur avenir que le sien pour son futur enfant, est une fois de plus très bon, fait bien ressentir sa détresse face à son désir de rêve américain. Et un excellent Seymour Cassel , qui même sans parole à être le personnage le plus attachant... Un film à tiroir bien mis en scène, un scénario original, une interprétation impeccable qui renvoie chacune une émotion particulière font de ce film un excellent divertissement. Je conseille!
J'ai plutôt bien aimé ce "petit" film qu'est "Little New York", et je ne comprends pas toutes les critiques qui le qualifient de mauvais, nul et j'en passe... Mais, après tout, les goûts et les couleurs... Bref, l'intrigue de ce métrage tourne autour de trois individus vivant à Staten Island (petite île au large de Manhattan), tous différents les uns des autres mais dont les chemins vont finir par se croiser... pour le pire. La première partie s'intéresse à un petit mafieux mi-terrifiant mi-"touchant" (les scènes avec sa mère) rêvant de battre le record du monde en apnée. Ce personnage, interprété par Vinent D'Onofrio, n'est pas le plus intéressant du film mais le comédien réussit à le rendre charismatique, et même sympathique. La seconde partie du film tend quant à elle à nous présenter Sully, vidangeur de fosses septiques de son état, et formidablement interprété par Ethan Hawke j'ai vu le film en VOST). Cet homme à la condition modeste, qui veut à tout prix que son futur enfant ne devienne pas comme lui, va tomber dans un piège dont il ne ressortira par indemne... Le héros de la troisième et dernière partie de "Little New York" est un épicier sourd-muet, interprété par Seymour Cassel, qui "copine" avec la mafia en découpant des cadavres dans son arrière-boutique. Jusqu'au jour où... Mais je n'en dis pas plus pour réserver la surprise aux futurs spectateurs. Je dirai seulement qu'à la fin, tout ce beau monde va se croiser, ce qui donnera lieu à des échanges pour le moins... tendus. Bref, tout ça pour dire que j'ai beaucoup apprécié "Little New York", et ce en dépit de quelques longueurs (dans la première partie notamment). Le jeu des comédiens est parfait, le film oscille entre humour (noir il est vrai) et suspense... . A voir!
On ne peut s’empêcher de penser à "Pulp Fiction" de Tarentino en voyant "Staten Island", sauf que c’est quand même beaucoup moins imaginatif et rythmé. Et il y a même des longueurs plutôt préjudiciables pour un film faisant tout juste 1h30. Et si le scénario n’est pas mauvais mais ne brille pas par une grande originalité, on peut aussi lui reprocher quelques maladresses et invraisemblances regrettables.