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Un visiteur
4,0
Publiée le 27 décembre 2008
Kervern et Delépine nous offrent une fable politique et sociale, en appuyant avec délice là où ça fait mal. Ce road movie déjanté à travers la Belgique de Yolande Moreau et Bouli Lanners, comme toujours excellents, est un savoureux mélange de franche rigolade, de cruauté et de plaidoyer anti-capitaliste. Un excellent moment de cinéma, avec en prime quelques seconds roles mémorables.
Les deux réalisateurs cinglés ont bien parfaitement réussi leur coup. Un film à l'humour noir, où l'on ne distingue plus le drôle du tragique. La misère sociale peinte sous toutes ses formes. Je recommande ce film non pas comme un divertissement simple mais comme un moment de remise en question de ce qui nous entoure. Très réussi. Et cela se confirme avec le temps, j'adore la façon de filmer de Kervern et Delépine, des plans qui cherchent à montrer le vrai naturel et non par l'intermédiaire d'artifices.
Comédie noire et déjantée : les patrons "pourris" n'ont qu'à bien se tenir, la révolutionnaire Louise Michel est de retour. Des guest-stars dans de petits rôles savoureux. A voir pour chasser la morosité ambiante! Un conseil : rester jusqu'au bout du générique de fin, une petite surprise vous y attend.
Je suis surpris par le nombre de mauvaises critiques des spectateurs. Contrairement au tout premier film de ces compères de groland, il y a une histoire. Et c'est drôle.
Ayant commencé la filmographie du duo grolandais par la fin (Le Grand Soir), Louise Michel est le troisième film que je vois des deux allumés. Moins poétique que Mammuth, moins absurde et hilarant que Le Grand Soir, mais plus glauque que les deux réunis, j'ai trouvé Louise Michel un peu moins réussi que ces deux derniers. Mais peut-être que je dirais exactement le contraire si j'avais suivi leur travail dans le bon ordre ! En fait, leur talent, la qualité de leurs films vient de leur manière originale, absurde, délirante de traiter des sujets de société très médiatisés et très présents dans les têtes des français : les délocalisations, la retraite, les paradis fiscaux, la fin de vie, les centres commerciaux, la crise, etc. Au bout d'un moment, j'ai ressenti un peu de lassitude devant celui-ci... que je recommande quand même vivement !
Ce film n’est pas la comédie à laquelle on pouvait s’attendre au vu de la bande-annonce. Tant mieux. On est d’autant plus touché par un film original, aux personnages très humains. Gustave de Kervern et Benoît Delépine affirment avec force qu’on peut rire de tout (qu’il s’agisse des délocalisations, du 11 septembre, ou des enfants cancéreux). Noir et complètement barré : on est content que Louise-Michel existe.
Encore un film particulièrement excellent de la part de l'équipe de groland. Un film qui l'air de rien envoie du lourd, qui dérange, qui fait rire, rebelle, à voir absolument !
C'est vraiment du cinéma...A voir avec les lunettes du 4ème ou 5ème degré. Yolande Moreau est incroyablement glauque et son (sa) partenaire immonde... La fin est particulièrement énorme. On n'y croit pas, voilà tout!!!
Ce qui est sûr avec Delépine et Kervern c'est que ça passe où sa casse... Les spectateurs que j'ai croisés à la sortie de la séance étaient soit conquis, soit ils rejettaient le film en bloc. En tout cas, le film a le dont de ne pas laisser indifférent! Irrévérencieux à souhait, il est tout de même un bon éxutoire contre le patronat dans ces temps de crise... Même si j'ai préféré Aalra, j'en garderai un excellent souvenir.
L'humour noir à la mode grolandaise! Bouli Lanners et Yolande Moreau sont excellents. Un mauvais trip auquel on adhère, d'autant plus dans le contexte actuel. Mais bon, le film a été écrit justement en puisant dans le contexte actuel.
un film atypique en décalage complet mais une fois dedans c'est le decolage complet vers les emotions, l'humour noir et poétique de la bande de fou fourieux de delepine. avec plein d'acteur talentueux comme yolande moreau, benoit pulvoorde, mathieu kassovitz, albert dupontel.
un petit film noir et tendre à la fois, où l'on permet aux acteurs de jouer, de nous faire ressentir quelque chose.
Les grolandais signent un film politique et utilisent des armes lourdes et non conventionnelles. Ils osent ce que beaucoup aimeraient savoir montrer, vont très loin dans le glauque mais ne rient jamais contre leurs personnages ou leur public. Bouly Lanners est renversant; on aime beaucoup ou on déteste mais si l'on déteste c'est que l'on n'aime pas être bousculés; le cinéma grolandais est un cinéma extrême.