Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 janvier 2009
J'ai pas vu les deux précédentes oeuvres des deux de Groland mais ça avait l'air chelou. Celui-là est plus facile d'accès. Enfin quand je dis "facile" je me comprends, c'est pas Bienvenue chez les ch'tis non plus! Dans Louise-Michel, y'a pas un mouvement de caméra! Que des plans fixes! Une connerie par plan! En gros bien sûr. Certaines scènes n'ont pas de gag et d'autres en ont plus! Mais qu'est-ce que c'est drôle!! Alors faut pas être des tafioles de l'humour. C'est du gros, c'est du méchant, c'est du Grolandais! Les deux comédiens principaux sont excellents! Pas mal ambigus et complètement cons! Les guest-stars sont supers! Alors oui! Des fois c'est un peu dur! Des fois c'est pas très politiquement correct! Mais moi en tant que sale race, j'ai bien ris!
Formidable comédie déjantée d’une drôlerie et d’un humour particulièrement décapant. Derrière cette farce irrésistible pointe une critique acerbe et réaliste du monde que nous vivons, et cette histoire de vengeance d’ouvrières exploitées contre un patron voyou vaut son pesant de réalisme. À noter la courte intervention de Benoît Poelvoorde qui va devenir une scène culte. Yolande Moreau est égale à elle-même, c’est à dire géniale, et son compère Bouli Lanners est une révélation en tueur à gage raté. Seules quelques petites longueurs aux trois quarts du film nous empêchent d’attribuer une quatrième étoile.
Louise-Michel, le duo Delépine/Kervern tape encore une fois, cette fois ci en couleur et avec deux acteurs géniaux en rôles principaux, du délire total, une histoire de dingue et des dialogues de fou, totalement Made in Groland !
Si Louise-Michel fonctionne autant, c'est avant tout grâce à sa capacité à rire de tout. À pratiquer l'humour noir de façon très osée. Un humour qui fonctionne on ne peut mieux avec l'excellent duo Yolande Moreau-Bouli Lanners qui livrent tous deux une performance hilarante et se révèlent indispensable au bon fonctionnement du film. Un scénario décalé, des personnages loufoques et des péripéties aussi rocambolesques que marrantes. À vrai dire, on rigole tout de même assez souvent, pour des gags assez recherchés. Notamment, Kervern et Delépine se sont offert divers caméos qui accentuent davantage tous ces effets. On peut citer Mathieu Kassovitz, propriétaire de chambres d'hôtes certifiées AB, Benoît Poelvoorde, maniaque de la gachette, ou encore Philippe Katerine, tout simplement dans le rôle d'un chanteur. Une comédie surprenante et originale.
Le croisement de l'esprit bête et méchant avec la dérision et l'absurde belges. Il y a suffisamment d'authentique sens de la révolte dans ce film pour le rendre très recommandable. On est à l'opposé du rire beauf.
Voilà un film sur lequel on part avec un bon à priori : que l'esprit grolandais souffle un peu sur le monde du cinéma ne peut pas lui faire de mal. La première bonne surprise tient au scénario de cette histoire tout autant loufoque qu'ancrée dans le réel. Nous n'avons pas affaire à une succession de sketches, mais bien à un récit cinématographique dans lequel les personnages existent vraiment et sortent totalement de la caricature. On sent la sympathie des réalisateurs pour ces ouvrières désœuvrées, dont l'usine a été vidée de ses machines, et qui unissent leurs maigres indemnités de licenciement pour agir. La direction choisie a de quoi surprendre même si dans le fond, on en comprend totalement la motivation. Vient ensuite la rencontre entre les deux personnages principaux du film, ce couple mi-homme mi-femme, pas si improbable que ça, dont les liens vont se tisser peu à peu. Avec cette fable sociale, le mauvais esprit (et l'esprit de vengeance) qui l'habite, les réalisateurs réinventent la comédie à l'italienne dans laquelle le grotesque de Toto croiserait les héros mal polis d'Affreux sâles et méchants. Car si on rit très souvent (et très souvent à gorge déployée, ce qui est rare dans nos comédies franchouillardes), les deux acteurs principaux (irrésistibles) n'en oublient jamais d'aimer leurs personnages. Ainsi Yolande Moreau et Bouli Lanners forment-ils l'un des plus beaux duos comiques de ces dernières années. Ces Bonnie and Clyde mal fagotés nous font passer la pilule de la noirceur désespérée du contexte social (et clairement défini) dans lequel ils évoluent. La vengeance serait donc l'ultime arme dont les moins que rien disposeraient. Triste constat. Il est cependant regrettable que la mise en scène souffre d'une certaine paresse, tant sur la qualité de l'image que du cadre (Délépine et Kervern auraient été fort inspirés de demander conseil à leur acteur principal, réalisateur du superbe Eldorado). Mais ne boudons pas notre plaisir. Louise-Michel est drôle!
La révolte des esclaves de l'usine et du travail en général et la belle fin de ces patrons inhumains qui se croient immortels.L'argent ,toujours l'argent jusqu'au jour ou une Louise arrive...
Une satire sociale avec le ton décalé et l'humour noir très grinçant de Groland. La dénonciation du cynisme criminel du capitalisme financier "moderne", aux responsables inatteignables, est jouissive. Il y a de nombreuses longueurs avec un rythme lent caractéristique du duo Kervern/Delépine, tout comme le goût de l'absurde (l'interversion des sexes) et du gore (tête éclatée au fusil, la cancéreuse, le lapin dévoré cru), mais cela est compensé par des scènes excellentes (Yolande Moreau éclatée de rire devant "Aglaé et Sidonie", les expériences de Poelvoorde, le Président Salengro en gogo-danseur, le contrat sur le petit chien, etc.). Le pamphlet aurait pu être plus structuré et incisif, mais le message passe.
Un film culotté, anar et incroyablement drôle , à condition d'aimer l'humour noir et le politiquement incorrect. Une nouvelle fois, Yolande Moreau est incroyable et els seconds rôles de kassovitz à Dupontel s'en donnent à coeur joie.
On s’esclaffe aux situations non-sensiques et on applaudit sans réserve la conduite d’un récit intelligent, original et bien écrit. Gustave Kervern et Benoît Delépine, des as de la nouvelle cuisine, nous ont mitonné un plat fort appétissant assorti d’une sauce délectable. Trois toques.
Un film gras et lourd dans sa forme mais d'une belle humanité dans son fond qui fait du mauvais goût sa ligne directrice. Louise-Michel peut paraitre creux au premier abord mais se révèle d'une grande richesse si l'on se laisse embarquer dans cet univers pleinement assumé. A cela s'ajoute de nombreuses apparitions qui rajoutent un charme non négligeable au film. Une belle surprise.
Une comédie plutôt sombre dans laquelle l'humour noir est très présent mais fait parfaitement mouche. Il y a bien quelques longueurs mais le film tient bien la route dans l'ensemble, faisant la part belle aux émotions et aux personnages abîmés, tout en multipliant les clins d’œil à l'univers de Groland. Certes, on rit beaucoup, mais on rit jaune, et le scénario sert aussi de base à une réflexion plus avancée. Quant aux acteurs, ils sont fantastiques.
Super surprise. On rit. Enfin… dans un film français. (enfin, c'est un film grolandais mais bon, on va pas faire la fine bouche) Les protagonistes sont épatants. Dommage que le scenario soit un peu maigre, un peu facile mais on va pas bouder notre plaisir.
Après Aaltra et Avida, Louise-Michel est la troisième collaboration des réalisateurs Gustave Kervern et Benoït Delépine. Ils nous livre un film d'un réalisme incroyable au scénario complètement loufoque. Le film remporte d'ailleurs le Prix du scénario au Festival de Sundance, et oui quand même ! Un sujet complètement barjo pour les deux réalisateurs mais parfaitement maîtriser. Les têtes d'affiches au talent déjà rudement prouvé surtout pour la doublement césarisée Yolande Moreau. Elle est tout simplement parfaite dans ce rôle assez dur et éprouvant. Bouli Lanners, révélation de ce film est tout aussi doué par le 7ème art. Des seconds rôles en or pour des pointures comme Albert Dupontel, Benoît Poelvoorde, Philippe Katherine, Mathieu Kassovitz. Une histoire incroyable et en pleins dans la crise, un petit bravo pour ce film déjanté et jouissif ! Des personnages hauts en couleur comme on les aime !