un film a voir en le prenant au 3e degré , quoi que , assez pertinent qd a notre société , avec des scenes complètement barges mais tellement droles , une Yolande moreau ainsi que le 2e role excellents , restez jusqu'a la fin du générique ...
J'ai pas vu les deux précédentes oeuvres des deux de Groland mais ça avait l'air chelou. Celui-là est plus facile d'accès. Enfin quand je dis "facile" je me comprends, c'est pas Bienvenue chez les ch'tis non plus! Dans Louise-Michel, y'a pas un mouvement de caméra! Que des plans fixes! Une connerie par plan! En gros bien sûr. Certaines scènes n'ont pas de gag et d'autres en ont plus! Mais qu'est-ce que c'est drôle!! Alors faut pas être des tafioles de l'humour. C'est du gros, c'est du méchant, c'est du Grolandais! Les deux comédiens principaux sont excellents! Pas mal ambigus et complètement cons! Les guest-stars sont supers! Alors oui! Des fois c'est un peu dur! Des fois c'est pas très politiquement correct! Mais moi en tant que sale race, j'ai bien ris!
Vu en avant première au festival du film d'Arras au mois de Novembre, ce film complètement loufoque dans la lignée de groland nous fait rire tout en transmettant un message de constat inquiétant sur les dérives de la société actuelle.
Il y a des films qui ne prennent pas de risques côté humour râbatant ce qu'on a déjà pu voir. Et d'autres comme LOUISE-MICHEL qui se permettent de rire de notre société capitaliste, de la mort, des tensions entre adultes - hommes/femmes. Véritable révolution de l'humour, le ton est donné dès les premières secondes et chacun va en prendre pour son grade. Réaliste et tellement attachant, LOUISE-MICHEL est servi par des acteurs investis et avec des seconds rôles joués par des grands maîtres (Poelvoorde hilarant). Et ormis son humour, une dénonciation de notre société, de la délocalisation, de la transexualité sont un fil conducteur. Tant d'audace et d'ingéniosité ne peuvent que être salués. Certes, il y a quelques longueurs par moments, on voudrait que le film avance plus vite, mais il est montré des personnages qui ne savent pas où ils vont, presque ni qui ils sont dans un monde en perpétuel changement. Et en dépit de tout, on se reconnaît en eux. On applaudit.
Envie de transformer le brushing de votre banquier en permanente qui décoiffe à mort ? Envie d’étouffer les chefs d’entreprise qui ne manquent pas d’air avec leur parachute doré ? Envie tout simplement de faire manger du plomb à tous ces patrons voyous ? Alors, Louise-Michel est fait pour vous. Film engagé mais dégagé de toutes contraintes (sinon d’appuyer là où ça fait mal) le film de Gustave Kervern et Benoît Delépine frappe fort avec une œuvre qui détonne au milieu de la production française actuelle plutôt consensuelle. Par petites touches entrecoupées de répliques qui font mouche, les deux réalisateurs peignent avec une verve féroce la résistance de petites gens face aux affolés du CAC 40 qui délocalisent à tour de bras. Contre le cynisme individuel ambiant, ils prônent l’entraide pour faire face à l’inexorable décomposition du tissu social. Oh, bien sur, Louise et Michel sont loin d’être parfaits (selon la célèbre réplique de Certains l’aiment chaud) mais Yolande Moreau et Bouli Lanners parviennent à nous les rendre attachants jusque dans leurs pires travers. Road movie sanglant mais qui sait prendre son temps, le film exploite finement les zones obscures de ses personnages grâce à l’utilisation judicieuse des non-dits et du cadre cinématographique. Kervern et Delépine donnent d’ailleurs une petite leçon de mise en scène à tous les agités de la caméra qui sévissent sur nos écrans et confondent rythme avec précipitation. Ici, les plans fixes sont sources de gags et exploitent avec brio le potentiel comique, trop souvent ignoré, du hors champ (Voir la scène du labyrinthe de mobile homes). Bref, malgré une légère propension à s’éparpiller en voulant trop en dire, Louise-Michel est une œuvre salutaire qui nous venge des brimades quotidiennes de tous ces petits et grands chefs qui veulent, à toute force, nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Un dernier conseil, restez dans la salle jusqu’au bout du générique de fin, Dupontel y fait des étin
Allez hop, première critique sur Allociné pour un film qui le vaut bien. Une idée géniale, deux personnages complètement improbables et vraiment hilarants, si on rajoute à ça la présence de l'incomparable Francis Kuntz, ce film a vraiment tout pour plaire. Et puis il est malheureusement terriblement d'actualité... Ah, et ne pas oublier de rester jusqu'à la fin!
Un film délirant, dans l'esprit de "Groland" que j'adore.Bien que 95% du film soit fait en plan fixe, on s'ennuie rarement.Acteurs excellents, histoire bien foutue, un bon film pour commencer l'année.
Nous y sommes. Au bout de 3 essais nous sommes à ce que fait de mieux la 1/2 Groland Team...acide, dérangeant mais cet humour dévastateur et ferme ouvre l'esprit et la réflexion sur un univers. Un univers qui parle de notre monde de ses travers, ceux des hommes qui capitalisent et (font) mal. L'interprétation est audacieuse et tout en ambiguité. La sincérité de l'engagement des auteurs/réalisateurs et comédiens se fait sentir très fortement sur plus 1h30 de film ou le temps passe trop vite. Le film rythmé avec effort et une belle idée de départ est calibré tel un boris vian qui rencontrerait un monsieur Bernie. On adore, les guest ne servent pas que de caution mais sont bien présents pour faire parti du projet à bon escient. Enfin un film ajusté d'une vraie comédie française de son époque et malgré la claque des propos, on assiste à quelque chose de juste, sincère et complètement déconnant. Qui a dit que propos salvateur, déconnade et gras ne pouvaient pas rimer avec cinéma.
Pour les amateurs de Groland. Et pour tous ceux qui devraient l'être. Quant à ceux qui ne connaissent pas... restez chez vous pour regarder plus belle la vie !
Incroyable atmosphère interlope créée par l'ensemble des acteurs, réalisateur et techniciens. C'est un humour burlesque qui m'a fait autrement plaisir que le soi-disant décalé film des frères Coen. La salle a ri et souri tout le long du film. Le comique de situation est omniprésent. Le seul hic est que je n'ai pas compris l'intérêt de glisser cette histoire homme-femme sur un scénario qui se suffisait à lui-même... sauf à montrer la luofoquerie des situations jusque dans les personnages eux-mêmes. Très bonne soirée assurée pour tous ceux qui ne supportent plus les tartes à la crème hollywoodiennes.
L'équipe Kervenr-Délépine sont décidément des hors-normes !... Et rien que pour ça ça vaut autre chose qu'une bulle. Les personnages sont hors-catégories, au premier abord des loosers, incultes, de qui on se moque ; alors qu'une regardant de plus près les cinéastes ont de la sympathie franche pour les gens d'en bas, n'en déplaise à beaucoup aux oeillères 1er degré. Le propos de fond est sérieux et dénonciateur la forme volontairement décalé, à l'humour dérangé mais jouissif. On peut regretter la partie "transexualité" hors sujet, pas utile comme un cheveu sur la soupe. En bonus tout de même Poelvoorde et Dupontel (RESTER juqu'à la fin du générique !)