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cylon86
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2,5
Publiée le 8 avril 2010
Si c'est souvent drôle, c'est aussi assez mélancolique et émouvant. Le scénario est bien écrit même si il y a quelques passages mous et Bouli Lanners est excellent dans son rôle de "tueur" mythomane. C'est parfois déconcertant.
Je comprends que l'on puisse aimer ce film, je m'étonne même de ne pas l'avoir apprécié. C'est du second degré, de l'humour noir, ce que j'apprécie aussi en temps normal, mais ici je n'ai malheureusement pas accroché. Certaines scènes m'ont dérangée, et je pense avoir prit ce film trop au sèrieux. Il faut le voir avec beaucoup d'ouverture d'esprit car on voit peut ce style dans le cinéma français, ce que je n'ai pas dû faire. A revoir une 2e fois surement.
Etrange, surprenant, différent, absurde, décalé ... ce film est beaucoup de chose, et parfois rien en même temps, et pourtant, dans ce chaos pas si mal organisé, on se surprends à se laisser entrainer, voir piégé par cette histoire rocambolesque signé d'un final qui laissera plus d'une surprise!
Digne des meilleurs sketchs des déchiens... humour noir et décalé, personnages hors normes, histoire improbable, un vrai moment de tuerie dans un monde hallucinant. A voir pour le trippe ou pour les fans des déchiens.
L’humour potache des « Groslandais » n’est pas toujours très fin, c’est le moins que l’on puisse dire. Ce qui me gêne le plus dans leur parti pris c’est qu’on ne sait jamais le regard réel que les deux compères portent sur le petit peuple. Est-ce de la compassion ou du mépris ? Le film dénonce malgré tout in fine le comportement hors-la-loi des patrons et la charge est pour le moins violente. Quand on voit au 20h les ouvriers menacer de faire sauter leur usine on se dit qu’on n’est pas loin du temps où des contrats seront mis sur leur tête grâce à l’adjonction de leurs modiques indemnités de licenciement. Il y a quelques fulgurances dans le film mais la sauce reste quand même un peu indigeste avec une Yolande Moreau qui en rajoute dans l’air bovin et les borborygmes. Bouli Lanners lui est renversant d’humanité avec son personnage de looser un peu vantard qui se rêvait jeune fille. Comme souvent les deux scénaristes ont choisi de choquer le bourgeois, ici en faisant exécuter les contrats par des pauvres hères en fin de vie que l’on vient tirer de leur torpeur pour commettre un acte salvateur pour leur communauté avant qu’ils rejoignent le paradis des paumés. A noter quelques participations amusantes comme celle de Poelvorde ou de Kassovitz et un ton général qui rappelle quelquefois Mocky.
Bien sûr il vaut mieux être un peu au courant de l'humour grolandais pour apprécier "Louise Michel" a sa juste valeur. Certaines situations sont vraiment trash, il vaut mieux avoir le second dergré large. Mais le film, un peu décousu parfois, reste excellent, avec sa batterie de seconds rôles de luxe, son humour omniprésent, et sa dénonciation tout en douceur d'un système injuste. Un beau plaidoyer pour les petits, les sans grade, les fous et les exploités.
Quelques bons gags. Des acteurs qui tiennent la route. Une grosse farce qui la tient globalement moins, malheureusement. 1 * et 1/2 et un peu plus pour Y. MOREAU. Il y a bien mieux sur les écrans de cinéma en ce moment.
Pas mal ce film.Bon on s'ennuie un peu mais on prend aussi du plaisir avec Yolande Moreau,Bouli Lanners et toute la bande des réals.C'est bien barré et ça fait du bien en ce moment.En plus,vous aurez de bonnes surprises,c'est orignal et drôle...
Donne l'impression d'un gros gâteau plein de crème qu'il faut avaler sans broncher parce qu'il y a urgence, que l'époque est devenue trop c... Manque de bol, je n'ai pas ri, ou tout juste souri. Car si cet humour-là, désespéré, un peu funèbre, colle à l'actu comme dans Groland sur Canal, pour un film, il faut déployer autre chose, des trucs plus fins aussi. Les dialogues sont infâmes, il y a plein de choses inutiles et la psychologie est à ras du sol. De plus, ça sent les grosses ficelles US comme ce sifflement entendu, horripilant... Donc je me suis barbée, approuvant la dénonciation des impostures actuelles, mais j'ai trouvé ça très rire jaune, dans le genre Hara Kiri à une époque, bouchon trop gros poussé trop loin (tue l'effet) : c'est perso quand même, tout dépend de quoi on rit instinctivement, chacun ses degrés et son style !
Une partie de l'équipe de Groland passe derrière la caméra pour nous délivrer un petit film sans prétention. On reconnaît la "patte" GROLAND avec des situations extrèmes mais derrière la dérision se pose la question du rapport entre les salariés et leur patron.
un film vraiment décalé, pour ne pas dire déjanté. Un scénario qui ne tient pas tout à fait debout, des personnages plus qu'atypiques.. Le tout est sauvé par un excellent jeu d'acteurs, et qqs répliques géniales. Mais dans l'ensemble, j'en suis ressorti déçu
L'aventure avance cahin-caha, parcourue de tableaux à sketches lents (plan fixe fréquent) dotés d'une humeur satirique. Elle insuffle un certain humour (parfois noir, un poil trash) qui fonctionne par l'absurde; on ne s'esclaffe pas pour autant: les moyens restent grossiers, les idées sous-exploitées. Certains 15-25 ans peuvent y trouver à se poiler, sinon ça ne décoche qu'une poignée de petits rires. Pas mal la tour (!), la scène du bar interlope (avec Katerine) et le gîte AB toc (simple moquerie d'un capitalisme vert ridicule, et non de la vraie culture bio). Certes il faut, pour apprécier, accepter l'âpreté du style et la compagnie de ces "simples d'esprit", dont la caricature féroce empêche tout reproche d'insulte. La morale anarchiste égalitariste (réf. à Kropotkine) veut que, si on vole les prolos, on a le droit de voler le patron, sauf que là, on "tue" l'usine, donc... Encore faut-il savoir qui est le responsable, quand l'inextricable s'en mêle... A l'image du renard perruqué, chez la Louise la ruse de l'exploiteur ne prend pas. Belle émotion sur la fin. Le jeu minimaliste des dialogues sert l'effet du film, qui lorgne vers le "cirque à gag" pathétique afin d'éviter la gravité. L'idée originale d'une transgenrité surprend; quant à l'envolée anarchiste sans foi ni loi, elle bute sur la présence malvenue d'un curé (critique insuffisante de la binarité des genres). On rit un peu mais c'est au fond très triste, et on emporte avec soi l'image d'une Louise "qui en a", d'une simplicité et d'une liberté sans bornes malgré l'adversité. Au-delà, cette comédie amère ne vise pas le discours politique (sérieux s'abstenir) mais le portrait touchant d'une morale affranchie. Le clin d'oeil à la vraie Louise Michel permet au moins de remettre le personnage historique à sa place (qui n'a pas grand chose à voir avec cette faible d'esprit). Le film ne correspond pas à l'idée dynamique-trash que donne la B-A; malgré tout cette loufoquerie reste digeste, bien vue et bonne à voir.
Malgré sa redondance sur la durée de certaine séquences, Les réalisateurs de Altraa nous ont servis un film drôle, parfois un peu lourd, mais plaisent à regarder...