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Un visiteur
4,5
Publiée le 25 février 2013
Un an après l’imparfait et pourtant brillant Sunshine, Danny Boyle nous offre l’adaptation du roman de Vikas Swarup . Si Sunshine était visuellement puissant mais scénaristiquement plat, Slumdog millionaire surpasse quant à lui largement son prédécesseur sur le plan du scénario, beaucoup plus riche et dense. On suit ainsi les mésaventures de Jamal Malik, l’excellent Dev Patel, un orphelin de Mumbaï qui participe à la célèbre émission « qui veut être un millionnaire ». Cette émission sera pour lui l’occasion de nous raconter sa vie pour justifier sa victoire auprès des autorités. Tout le film se construira donc sur le récit de Jamal, alternant entre le suspense du jeu et le drame de sa vie. Malgré la multiplicité des flashs-back, Danny Boyle met son film en scène avec beaucoup de soin. Le film jouit donc d’une mise en scène électrique et dynamique dont Danny Boyle a le secret. Dès les premières secondes, on est entrainé dans l’action par une scène lente, posée et violente. La tension s’immisce ainsi d’un seul coup dans le film, donnant le ton dramatique et tendu du film. On comprend rapidement que Danny Boyle n’a pas perdu son caractère pessimiste et cynique sur la nature humaine, qu’il dépeint encore ici de manière brutale. Jamal rencontrera donc des personnages plus mauvais les uns que les autres qui tenteront en vain de le faire plonger. Pourtant, Slumdog Millionaire est aussi d’un optimisme étonnant qui dénote avec l’aspect sombre du film, à l’image de 28 jours plus tard où Boyle alternait entre les phases de joie et celles d’une brutalité rare. La mise en scène de Slumdog Millionnaire, c’est aussi une photographie de qualité, saturée qui dépaysage le spectateur. On peut aussi noter l’importance que Danny Boyle accorde à la musique de son film, rythmant parfaitement ses scènes d’actions lisibles et fluides. Si Slumdog Millionaire n’atteint pas le statut de chef d’œuvre, il reste néanmoins un grand film qui se distingue par son scénario danse et sa mise en scène dynamique et colorée.
Que dire : ce film est un petit bijou a lui tout seul. Des acteurs excellents une réalisation rythmée prenante et maitrisée à la perfection. On ne s'ennuit pas une seconde dans ce film au scénario fait de rebondissements et de dialogues ciselés. C'est un exploit de rendre un film aussi prenant sur un jeu télé connu de tous mais pas forcément transposable sur grand écran. Bref superbe film les mots me manquent devant le génie de danny boyle
Ce film aborde d'une manière étonnante (à travers un jeu télévisé) la dure réalité d'une Inde ravagée par les gangs. C'est à travers la vie du célèbre Jamal Malik, parangon du successful story kid que l'on découvrira les tréfonds d'une économie souterraine alimentée par le traffic d'humains et de drogues, l'exploitation d'enfants et la violence.
Si la réalisation montre clairement le côté obscur de l'Inde (Ca vous donne envie d'y aller maintenant n'est-ce pas ? héhé), n'oublions pas que ce pays reste aussi très beau et que ce film n'est qu'une infime partie de la réalité économique et sociale du pays (ce serait comme résumer la France à la Corse ou au 93). Sur de belles musiques, la vie romancée du jeune enfant sera exploitée de la manière la plus triste possible pour émouvoir le spectateur. Enfin bon, ce constat étant établi, il est vrai qu'on se laisse prendre facilement au jeu... du Slumdog Millionaire. 3,5/5
Techniquement, très bon film, très bien réalisé. Ma note reflète mon désaccord sur l'éventuel message du film, qui est un hymne à l’insouciance, à l'individualisme. Film très bobo selon moi, surtout si j'en crois un reportage sur l'exploitation des jeunes acteurs du film. Superbes images dans lesquelles Miss Pinto ne dénote pas.
Ce film est un bijou du début à la fin. L'histoire est très originale, on suit un jeune indien pauvre qui joue au célèbre "Qui veut gagner des millions" et qui surprend tout le monde car il va très loin dans le jeu. tout le film explique comment celui-ci parvient à répondre aux questions de l'animateur. Danny Boyle prend donc ce prétexte pour suivre toute la vie de ce jeune indien. c'est plus que réussi, on découvre l'Inde sous un tout nouveau jour. Le film est d'une beauté remarquable, l'équipe technique parvient à rendre des bidonvilles magnifiques. On se laisse très vite prendre à ce jeu de sucessions de flash-back. On veut absolument connaitre la suite de l'histoire. La BO. est un gros atout supplémentaire du film, les chansons proposées rendent le film encore plus palpitant. Rajoutons à ça des acteurs débutants prometteurs dont la sublime Freida Pinto. Un film prenant, dépaysant et surprenant à voir et à revoir et ce jusqu'au générique de fin qui rend hommage d'une très belle manière au cinéma indien. Une chose est sûre cela dépoussière JP Foucault et son très célèbre "dernier mot". Un film qui mérite de loin toutes ces récompenses!
Après avoir raflé toutes les récompenses ici et là, Slumdog Millionnaire fonctionne toujours autant, meme si ce n'est pas forcément le chef d'oeuvre annoncé. Danny Boyle n'a pas toujours fait l'unanimité mais me concernant, et c'est toujours bien !
Je m'attendais à mieux, vu le nombre de bonnes critiques. L'idée est bien, on y voit grandir le personnage d'une façon sympa et original. Mais c'est un peu mou, et je me suis un peu ennuyé.
Je n'aime pas regarder un film avec la boule au ventre et cela a été le cas pour ce film où les pauvres enfants subissent les pires horreurs. Cela ne donne pas envie d'aller en Inde. J'espère que ce film aura au moins permis à certains enfants de s'en sortir....
Encore un film multi-oscarisé que je mettrais personnellement à caution. Ça ne sont pourtant pas les qualités qui manquent à ce Slumdog Millionaire. L'intrigue est remarquablement bien ficelée, le montage impeccable. Le cadre, surtout, est particulièrement intéressant, avec ce monde indien en plein essor social et bouillonnant de potentiel. Et pourtant, le cinéphile un peu exigeant peut facilement rester sur sa faim. En cause ? Un rythme qui prend trop de place, et tend à étouffer toute forme de développement en profondeur (les personnages et leur psychologie, la réflexion). C'est typiquement le même problème que ce que je reprocherais par exemple à la plupart des films de Christopher Nolan. Ce type de traitement façon "accroche immédiate du spectateur" est parfait pour un film d'action sans prétention artistique, mais dans un cas comme celui-ci, ça suscite inévitablement un peu de frustration. En clair, un bon divertissement, mais qui aurait légitimement pu viser plus haut.
Bon, si l'on peut admettre que c'est plutôt bien filmé, la mise en scène et le scénario sont misérabiliste au possible, la BOF fait penser soit à de la musique d'ascenseur, soit à de la musique de magasin à la mode. Aucun des personnage n'a de profondeur, on vous vomit une morale de comptoir, c'est du bollywood version UK : Une erreur à ne pas refaire. Totalement irréaliste et mal traité. La fin de ce film confirme les 110 minutes qui précèdent : Rien de très joli à en tirer. Quel dommage ! Evitez-vous donc deux heures de sirop consensuel et trop sucré - vous risqueriez l’écœurement - préférez à celui-ci un bon film :D
Dés sa sortie, j'ai toujours voulu voir ce film mais à chaque fois quelque chose m'en empêchait, et puis un jour, il est passé à la télé et là j'ai décidé de le regarder. Et oh mon dieu ce film est d'une beauté ! L'Inde et ses couleurs si exquises, cette histoire si bouleversante et magnifique... Ce film est un chef d'œuvre, et je n'ai rien de plus à ajouter.
Bon d'accord, OK ! C'est Danny Boyle qui est affiché comme réalisateur, SUPER ! C'est bien Dan t'as fait des bons films et des productions vraiment navrantes.