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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 janvier 2016
Je suis loin d'être un spécialiste de Boyle. De lui je n'ai vu que Trainspotting (que j'ai adoré) et La Plage (qui m'a ennuyé). Puis ce film, bien sûr. L'histoire est vraiment belle, il n'est pas difficile de s"attacher au personnage central, et on ne s"ennuie pas du fait de la réalisation très dynamique de Boyle et de la narration qui alterne flashbacks et présent (même si on peut trouver étrange que les questions soient dans le même ordre que la vie de Jamal). Boyle maîtrise aussi la tension en nous plongeant parfois dans l'horreur des gangs et le malheur de la pauvreté. Peut-être si j'ai une toute petite réserve, c'est que je trouve la dernière partie plus "bigger than life" que les deux autres, mais ça ne m'a pas perturbé non plus. Un hommage à l'Inde, qui n'a pas volé ses oscars.
Une bonne bande son et une très belle nana. C'est malheureusement tout. Dire que j'en m'en voulait avec le temps de ne toujours pas avoir vu ce film. Décéption ou pas donc ...
Je m'attendais à mieux, vu le nombre de bonnes critiques. L'idée est bien, on y voit grandir le personnage d'une façon sympa et original. Mais c'est un peu mou, et je me suis un peu ennuyé.
"Slumdog millionnaire" est sans doute l'un des films qui m'ont le plus choqué... Les deux heures de projection m'ont paru insupportables ; je n'ai cessé d'en vouloir bien sûr au réalisateur, mais aussi à tous ceux qui ont fait circuler des critiques positives ... Serions nous tous devenus accros à la violence ? Entre la poire et le fromage, le scénario glisse avec complaisance une scène d'une barbarie épouvantable... Il était facile de trouver une autre justification à la problématique qui revient sans arrêt dans le film, puisqu'il s'agit, on le sait, d'expliquer comment-ce-gamin-a-pu-connaitre-les-réponses-aux-questions-du-jeu-télévisé ... En plus d'être violent, ce film a ...tous les défauts ! il est long, laid (sauf quelques photos à la fin), et vulgaire à vomir. Et, le pire pour les cinéphiles, c'est qu'on reste en permanence à l'extérieur du film ; à aucun moment on y croit. Pour ma part j'aime les "Happy End"... Pas de chance, celle-ci est archi-plaquée, comme un cheveu sur cette mauvaise soupe ! Et après cet étalage d'horreurs, il faut encore supporter une fin après la fin, une mauvaise greffe : un ballet à la Broadway nul de chez nul ! Si vous voulez quand même aller voir ce film, pour vous faire votre idée, surtout n'y allez pas avec vos enfants même ados : leur construction psychique pourrait être gravement perturbée, tant la force des images est grande... Il faut savoir aussi que ce film a beaucoup choqué en Inde. Mais bon, c'est une machine à gagner du fric ; il y a encore des gens pour admirer ce genre de "génie"...
Pathétique saupoudrage et traitement à la danny boyle avec en prisme misérabilisme et caméra hystérique. Et on trouve que Bollywood c du kitch, mais Slumdog c du Zola matiné d'amélie poulain. Tarte et tourte à la fois, un parfait candidat à la statuette en toc.
et hop encore une réussite à inscrire pour Danny Boyle, c'est donc pour l'instant un sans faute dans ses choix avec comme à son habitude une plongée dans un univers : qu'on soit dans la peau de colocataires, de drogués, d'un solitaire coincé dans un ravin on est transporté le temps du film sans penser à ses courses du lendemain.
Alors je suis sidérée qu'il y ait pu y avoir des gens pour dire que ce film donnait une image négative de l'Inde.... Bien au contraire, malgré les histoires sordides qui se déroulent dans le film, il m'a en tout cas donné envie de visiter ce magnifique pays! Boyle montre certes des aspects négatifs mais je ne l'ai pas du tout trouvé insultant: il montre juste des indiens sans scrupules, prêts à tout pour de l'argent. Mais cela n'est pas que l'apanage de l'Inde. Lorsque l'on montre des méchants mexicains par exemple, personne ne s'en émeut. Cherchez donc la polémique là où il n'y en a pas... Quant à l'histoire, elle est vraiment bien menée, bien rythmée et pleine de rebondissements qui nous ravissent. Les images et les couleurs font exploser notre compteur visuel et le parti pris pour l'histoire légère et romantique n'en rend pas moins le film consistant et intense. Un film à voir sans aucun doute.
Voilà le premier bon moment de 2009. Un scénario bien travaillé, des acteurs qui ont la pêche, une mise en scène déjantée (un peu trop diront certains), une musique qui remue : que du bonheur. Ouais, les cadrages de travers et les visages coupés en deux ne vous font pas un cinéaste, mais Danny Boyle n'est pas non plus Bergman, et on s'en fout en l'occurence. Slumdog millionaire, c'est pas les Fraises sauvages, c'est plutôt Trainspotting au pays de Bollywood et ça déménage. Pourquoi notre héros veut il jouer (et gagner ?) à "qui veut gagner des millions ?" : la réponse n'est pas si simple, et il faudra de nombreux flash backs pour comprendre le pourquoi du comment. A part ça, on dirait par certains aspects du pur Bollywood (des sentiments qui débordent, des méchants vraiment - très - méchants, de l'amouuuuur !). Et le gentil est intelligent, bien que réservé. Au final ce qui rend le film si plaisant c'est l'Inde, évidemment 1000 fois plus réelle que dans A bord du Darjeeling Limited, et plus particulièrement Maximum Mumbai la ville de tous les délires, et à donf. Ce qu'on voit de Bombay, surtout au début, dans la scène magistrale de la poursuite des enfants dans le bidonville, est absolument fascinant et Danny Boyle réussit parfaitement à rendre sensible la frénésie de cette ville. Le générique de fin enfonce le clou bollywoodien pour notre plus grand plaisir. Foncez voir Slumdog Millionaire et embarquez dans le grand huit des sensations fortes. Et vous vous auriez choisi B ou D ? Franchement ! (moi, D). D'autres avis sur mon blog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Un divertissement réjouissant d'une énergie folle... A partir d'une intrigue des plus improbables, Danny Boyle nous plonge dans un univers coloré, pittoresque, qui n'est pas sans rappeler l'esthétique d'un film comme La Cité de Dieu. On peut qualifier Slumdog Millionaire de film racoleur mais on ne peut lui enlever son originalité scénaristique et son caractère purement ludique. Pourtant, le cinéaste propose un véritable discours : le film traite de la culture sous toutes ses formes, qu'elle soit celle de l'érudition ou celle, plus intéressante, du vécu. Peu importe sa nature : toute culture est relative, tout savoir peut-être lié au hasard ou au destin. En ce sens, l'idée de Slumdog Millionaire est particulièrement passionnante et nous invite à réviser certains jugements : car Jamal est un jeune homme ordinaire, apparemment peu érudit mais cultivé à sa façon. Bien que Danny Boyle réalise ici ce que nous pouvons appeler un film à thèse ( dans la mesure où la trame de son long métrage repose sur le QCM introductif ), il parvient à nous livrer l'une de ses oeuvres les plus intelligentes. On passera donc sur l'esthétique quelque peu tapageuse pour nous pencher sur le propos... Car lorsque Boyle-ywood s'en mêle, ça frappe fort et juste. A voir absolument.
Danny Boyle aura décidément eu l’audace d’expérimenter (presque) tous les genres. Après le récent et réussi SUNSHINE, initiation à la science fiction ou moins récemment des œuvres comme TRANSPOTTING, où il dépeint une jeunesse dépravée, 28 JOURS PLUS TARD et ses morts vivants, ou encore LA PLAGE, film d’aventure mineur mais au casting trois étoiles; il nous offre cette fois-ci un film encore plus intense au scénario incroyablement riche. Dans SLUMDOG MILLIONNAIRE, le cinéaste réussi, grâce à une indéniable mise en scène - rythmée, nerveuse, fluide - à raconter plusieurs histoires. Tout en créant un habile suspense, histoire chronologique de deux gamins des bidonvilles malchanceux se confondant avec le suspense palpable du jeu télé (contrastant le manque de chance de son enfance) telle une pyramide insurmontable, on n’a qu’une hâte c’est de voir arriver l’ultime question et en parallèle l’ultime révélation sur la vie de ce jeune indien. Si l’ on devine rapidement la finalité de l’histoire, Danny Boyle maîtrise intégralement la forme de son oeuvre et exploite subtilement - sans jamais sombrer dans l’excès - le côté Bollywood de son histoire et de ses personnages pour rendre l'ensemble suffisamment passionnant et attachant. La photographie, la bande son, les couleurs… rien n’est laissé au hasard pour faire de son œuvre, un film puissant, touchant, sincère et infiniment humain. Un conte de fées moderne porté par des acteurs talentueux au service d’un cinéaste inspiré et en très grande forme. Vivement le prochain !
Un film "indien" sur un enfant des guettos réalisé par un britannique pour un studio américain? Ca va jamais marcher... Et bien je ne sais pas ce qu'en pensent les indiens mais sa construction méthodique donne un film haletant et excellemment rythmé. Grosse surprise donc.
Déçu que ce film est fait une Razzia aux oscars en 2008! Car ce n'est pas la plus grande oeuvre de son auteur! Déçu car l'histoire promet de beau rebondissement mais pas assez pour 2heures de film... Enfin bref vraiment moyen! Reste un interprete très intérressant!
Film d'une foisonnance inégalée, "Slumdog Millionaire" étincelle par ses excès en tout genre. Par la caméra virevoltante de D.Boyle, cette percée exotique dans une Inde fourmillante est à ce titre un voyage curieux et percutant que Bollywood ne nous offre rarement. Avec un scénario béton qui déroule une histoire totalement improbable, mais bizarrement crédible de bout en bout, l'histoire nous balade à coups de suspens du show tv, de flashbacks percutants, et de bons sentiments entre 2 atrocités. La mise en scène sur-vitaminée de D.Boyle, pleine d'excès par son rythme, ses plans décalés et sa lumière aveuglante, joue pleinement la carte du tape-à-l'oeil risquant l'overdose. Mais la cohérence de tous ces excès, portée par une histoire qui emporte tout comme son acteur principal (D. Patel), fait de "Slumdog Millionaire" une expérience marquante, certes un peu fatigante, et un objet d'une originalité et d'une fraîcheur saisissante.